Ne connaissant pas le jeu vidéo du même nom, je ne vais pas faire de comparaison et juger cet animé de façon impartiale.
Le problème de ce genre de série est que l'histoire n'est pas spécialement utile. Il est très facile de faire une succession de petites histoires indépendantes les unes des autres. Malheureusement, Devil May Cry ne fait pas exception à la règle. Pendant 10 épisodes, Dante se contente de couper du démon à tout va, avec une facilité déconcertante. Jamais il n'est mis en difficulté par des vers de terre démoniaques. Bon, ok, il est moitié-démon, moitié-humain, mais faut pas exagérer. Cependant, à la fin, une mini trame montre le bout de son nez et rattache les épisodes entre eux. Seulement c'est un peu tard pour que l'animé puisse devenir vraiment très bon malgré un potentiel de départ évident.
Dante dégage un gros charisme, mélange de tueur sanguinaire et de zen attitude. Jamais il ne panique dans une situation, sauf quand son banquier lui réclame de l'argent ou quand les 2 jeunes femmes, avec qui il travaille parfois, le poussent à dépenser le peu d'argent qu'il possède. Ces charmantes demoiselles sont d’ailleurs très réussies, tant par le look, que par la sensualité qu'elles dégagent ou leurs caractères bien trempés. D'accord, j'avoue que j'ai pas vraiment compris à quoi sert la gamine qui vit avec Dante. Bon, si, je vois mais disons qu'elle me gonfle plutôt qu'autre chose.
Le chara-design est très réaliste et très fluide. J'avais peur de ne pas bien voir les scènes d'action mais il n'en fut rien, d'abord grâce à une fluidité respectable et surtout grâce à une action mesuré. Il est vrai que les démons sont vraiment très moches, ne collant pas tellement à la classe des autres persos mais bon, ce sont des démons après tout.
La musique manque un poil de profondeur mais le très bon opening rattrape un peu la monotonie des autres thèmes. Je vous accord que c'est pas l'essentiel mais une bonne petite OST n'a jamais fait de mal à personne ^^.
DMC ne se veut pas autre chose qu'un simple divertissement et dans ce domaine, il réussit son pari. On regarde les 12 épisodes sans se forcer et la fin laisse penser qu'une 2ème saison pourrait naitre. A suivre...