Oui nous avons - pour une grande partie des garçons nés dans les années 80 - été des fans inconditionnels des aventures de Sangoku, Bulma et toute la clique, donc oui il est difficile de porter un regard critique aussi impartial et objectif que pour les autres animes.
Pardonnez-moi alors si cette critique fleure la nostalgie d'une époque où le Club Dorothée devenait pour moi un des éléments les plus importants de la semaine.
Tout d'abord, commençons par l'aspect visuel : les dessins comme le chara-design sont assez enfantins et ne vont pas chercher la précision ou le réalisme d'autres animes de cette époque, mais en même temps, ils s'accordent parfaitement avec le personnage de Sangoku (on notera alors l'évolution progressive de ces-derniers au fur et à mesure que notre héros grandi, ce qui a le mérite d'être mentionné). Nous sommes donc en présence de personnages d'aspect enfantin ou attachant et de monstres pas si effrayants que ça.
Ensuite, le scénario est assez original pour l'époque et offre un potentiel gigantesque (ce qui aura été largement exploité par rapport au succès commercial). Le héros rencontre beaucoup de personnages, voyage dans beaucoup de contrées différentes et se bat avec des adversaires possédant leurs propres techniques. On sent bien l'application d'Akira Toriyama dans le scénario afin de ne pas s'enliser dans une quête marécageuse d'ennui et de redondances.
Résultat, on s'attache à ce petit bonhomme à la queue de singe et à ses amis qui nous permettent de passer un très bon moment sans avoir à se décortiquer le cerveau.