Critique de l'anime Ghost in the Shell

» par beber le
30 Mars 2007
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Ouloulou, la grosse déception, que dis-je l’énorme déroute.

Que n’aurais-je jamais du m’aventurer sur les terres de ce film. Mais en même temps vu sa réputation, comment passer aux travers ? Voila en fait je ne pouvais pas deviner ce qui m’attendait là. Et qu’est ce qui m’y attendait finalement ? L’ennui. Mais pas l’ennui de basse cour, celui qui vous fait regarder votre montre et pousser un soupir lorsque vous vous rendez compte que la coupure de la pub n’est même pas encore arrivée. Nos je parle là de l’ennui le plus fatal, celui qui endort.

Car tel est bien l’effet que m’a suscité Ghost in the Shell. Plus d’une fois j’ai du lutter tel un héro de shonen contre cette force invisible qui voulait clore mes yeux. Bref il est temps pour moi d’expliquer pourquoi.

Tout d’abord il me faut reconnaître une qualité à GiTs. Le scénario en soit n’est pas mal. Attention, j’ai dit en soit. Parce que proposer une bonne histoire c’est bien (ça devrait même être le minimum syndical par ailleurs) mais il faut que l’ensemble suive. Est-ce le cas pour l’œuvre de Shirow Masamune ? Clairement non.

Bon, ce mélange de cybernetyco punko robotique a de la personnalité, une véritable « patte ». Néanmoins la réalisation fait à des moments peine à voir. Le doublage est mauvais. Je ne remarque que très rarement cela car il faut le reconnaître l’ensemble des séries japonaises bénéficient d’un traitement qui pourrait rendre jaloux plus d’un européen. Le problème du coup c’est que lorsque ce doublage est mauvais, cela se remarque plus aisément. Principale personne mise en cause (Motoko Kusanagi) qui nous gratifie d’une prestation d’une lenteur et d’un monocorde faisant pâlir le relief du plat pays.

L’animation pourtant parfois très correcte voir même bonne pour une série de cette âge, malheureusement flanche voir s’écroule lors des passages où l’action ne prédomine plus. Le contraste est saisissant, l’on passe d’une bande animée fluide à une bande sensée être animée, passant 5 images par minutes.

Autre aspect déplaisant (me concernant), la musique, Il est probable que son coté réfractaire ne soit finalement lié qu’à mes goûts personnels, mais je l’ai trouvé bizarrement en décalage avec les images, utilisée mal à propos, et pas assez variée.

Alors j’ai dit que le scénario proposait des pistes intéressante tout à l’heure. Oui mais proposer n’est pas tout. Il y a nécessité de convaincre le visionneur par la suite. Car on se demande pendant longtemps finalement quelle est l’histoire de ce film. Est-ce l’histoire de Motoko Kusanagi ? Est-ce celle de la section neuf ? Le coté Puppet Master vient à mon avis se poser sur la trame comme un cheveu sur la soupe. Certains trouveront le concept intéressant, j’évoquerais de mon coté la supercherie scénaristique (tout comme je pourrais le faire pour matrix dont on se demande si ce film n’a pas pompé en partie l’œuvre japonaise quand parfois certains éléments s’en rapprochent étonnement).

A noter également un coté echii qui, ben comme d’habitude pour le echii ne sert à rien (ah si montrer une nana à poil…animation japonaise quand tu nous tiens…soupir)

Bref conclusion : un départ intéressant, et un développement ennuyeux à mourir ou tout du moins s’endormir dans mon cas. Il parait que c’est un chef d’œuvre je cherche toujours aujourd’hui pourquoi.

Verdict :2/10
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A propos de l'auteur

beber, inscrit depuis le 09/10/2006.
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