…Là faut qu’on m’explique… J’ai pas tout compris… hé hé…
En premier lieu : ça rime à quoi au juste ce film ? Où est l’action ? Où est ne serait-ce que le simple intérêt ?… Résumé de l’histoire : dans le futur, année 2029 me semble-t-il. Plein de cyborgs partout – la situation est gravissime. Heu… Y’a des problèmes avec une intrigue hypra-complexe que mon pauvre cerveau de blonde n’a pas entièrement assimilé. Soit. Kusanagi n’est pas une marrante, elle a elle aussi beaucoup de problèmes dans sa vie (et on compatit) qui font qu’elle est incapable d’esquisser ne nous serait-ce qu’un semblant de sourire. Ah oui il y a un grand méchant du nom de Puppet Master qui à plusieurs foi a failli me faire décoller de mon siège (humour ça va sans dire).
Soyons tout de même tolérant : ce film est {censé} être un chef-d’œuvre sans doute car il est {censé être} philosophique… Sauf que bon, perso, « la minute philosophique » quand notre superbe héroïne a fini son petit plongeon au milieu des poissons, ça le fait moyen. Dans le genre ‘qui je suis, qu’est-ce que mon passé’, de superbes expressions qui font cogiter dans la tête du spectateur… Enfin bon , moi j’ai plutôt eu envie de lui dire d’arrêter son speech à deux balles et d’aller se battre un peu histoire de faire avancer le film… Et le pire, c’est qu’à chaque fois j’espérais qu’il y ait quelque chose qui se passe… Ra la la, je me suis bien faite avoir…
Bon faut quand même dire que les graphismes sont d’une grande qualité, c’est certain. Mais voilà, au bout des dix premières minutes, j’espérais déjà : ‘ne me dites pas que tout le film va continuer sur cette lancée…’ C’est sur que chacun a ses préférences, mais là quand même, je comprends pas tout : y’a aucuns sentiments ; les persos rien que par leur attitude (et plus particulièrement la manière dont ils s’expriment – vous m’excuserez mais je n’ai pas un dictionnaire cyber-technique implanté dans le cerveau, et je dois dire que des fois, j’aurais bien eu besoin d’une petite traduction) ont l’air d’envoyer bouler tous ceux qui n’on pas eu leur diplôme d’ingénieur ; la musique est trop peu présente, et lorsqu’elle l’est, bizarrement ça ne colle pas franchement à l’ambiance (ouais parce que bon , les petites voix africaines moyen dans le décor futuriste… Quoique c’était peut-être pour faire réfléchir ? Mais oui voyons, soyons ‘nature’, regardons un peu ce que la technologie nous apporte… Attention made in Japan…) ; la fin n’était pas mal elle aussi… Faut juste que je m’en rappelle (c’est dire comme elle m’a marquée)…Bien sûr, comment ai-je pu oublier la superbe fusion très originale [on s’y attendait pas, non] , avec en prime un petit corps tout beau tout neuf [ben oui allons bon, c’est pas raisonnable de laisser notre héroïne avec un bras en moins, surtout que vu comme ça lui a fait mal, on peut vraiment pas la laisser dans cet état] mais dites moi, ça ça en jette comme fin ! Non sérieusement, c’est vrai que je ne suis pas très tendre avec ce film, mais il l’a un peu cherché tout de même… Enfin après chacun son avis, comme je l’ai dit précédemment (soupir…).
On va prévenir par sympathie tous ceux qui seraient curieux de voir ce « « chef-d’œuvre » » : ben y’a pas d’action, y’a pas d’humour, y’a certes une fille presque toujours à poil [heu oui d’ailleurs le côté ecchi c’était pour quoi faire ?] mais elle fait pas grand chose à part donner des directives et faire de la métaphysique {mais attention, c’est du travail de pro} – ah si sinon elle dialogue aussi avec son moi intérieur [c’est-à-dire le vilain maître des poupées] ; y’a quand même quelques micro-scènes gore mais bon vu l’ambiance globale ça fait plus pitié qu’autre chose. Heu ben sinon, le côté positif c’est que ça fait un bon somnifère… Bon courage…