Golden Kamui - Ce qu'on a oublié.

Bon on y va ou quoi les copains(ines). Ici c'est de Golden Kamui qu’on parle.

Hibana quoi, les six mensonges. Rien que je l'écoute je me rappelle.

C'est quoi Golden Kamui ?

C'est une putain d'histoire. Et là pour le coup je m'en excuse pas. Je manque de vocabulaire.

Ne vous laissez pas avoir par les premiers épisodes. Et encore ce sont ceux qui m'ont acheté. Une fois le vieux parlé, le balafré qui a écouté, la promesse lancée, le générique démarré, putain j'étais acheté.

Merde, je n'arrive pas, je n'arrive pas à retirer ma vulgarité.

Les superlatifs ne suffisent pas

Dans la première partie, les treize premiers épisodes, le rythme est roi. Une mise en scène calibrée à la seconde, moments, tension en tension, à manger d'un coup c'est une orgie.

Mais de quoi ça parle ?!

De chasse au trésor ma gueule, d’aïnous, de la guerre, ça parle de notre histoire, des oublié(e)s, de ceux qu'ont été écrasé pour le demain. A une époque où peu de fiction nous font l'état Golden Kamui déroule son récit.

Découverte, personnage haut en couleur, moralité diverse, western, vengeance, chasse au trésor, c'est Red Redemption 3 ma gueule ! Le cœur bat, mais il s'est arrêté pendant la guerre.

JE SUIS IMMORTEL !

Eh oui il l'est mon salaud, sa force de vivre n'est que celle que nous avons à suivre cette aventure qui nous ouvre un pan d'un passé inconnu pour nous mais maintenant qui ne demande qu'à être découvert.

Malheureusement c'est cheap, la mise en scène est bonne, les talents sont là, mais ça manque grandement d'oseille. J'aimerai vous la vendre comme un Vinland Saga, mais non, ce n'est pas le cas, elle demande une certaine exigence, de pardonner, d’apprécier juste un récit qui transformé aurait pu donner le ressenti transcendé que nous entendons en écoutant : Hibana.

Reste un rythme, une direction, un récit, une Histoire, celle qui doit être raconté, des hommes et des femmes, une œuvre qui ne demande qu'à être lu par vos yeux.

Hibana - The Sixth Lie.