"He fights with us, he's die with us.
He is an Highlander"
Heeeere Weee Are !!! Born to be King !!!
Damned it ! Highlander, ca a bercé mon enfance cette bêtise, que ce soit par les films ou la série TV. Kawajiri en a fait un film, bien sur que je me jette dessus.
Et là est ma surprise. Film doublé en anglais, bien que conservant le graphisme de l'auteur, je me rends compte qu'en fait je regarde vraiment Highlander, Highlander 6 d'ailleurs. Un troisième héros naît, non pas Duncan, non pas Conrad, mais Colin Mc Leod. Bien plus vieux que les précédents, le premier Highlander ?
Kawajiri place la barre haute.
Mais il peut se le permettre. Il a sa recette, elle a fonctionné sur Ninja Scroll, sur Vampire Hunter D, aucune raison qu'elle ne fonctionne pas sur le film emblème de la série B. L'action, l'action, l'action, l'action et bien sur une pointe de sexe. Kawajiri adore ça et s'y adonne. Nous livrant un film dans la pure lignée de ses prédécesseurs, même le fan des premières heures s'y retrouve.
Pourtant l'auteur gardant proprement le concept y impose sa patte : l'action sans concession, le style et sa trame. Le cadre est là, rappelant Highlander 2, univers futuriste teinté de Mad Max, Colin évolue dans une quête d'une perpétuel vengeance datant de plusieurs millénaires. Rejoignant une troupe de révolutionnaires, dont une femme forte et charismatique, personnage fétiche de Kawajiri, Colin va devoir bouleverser le monde établit pour atteindre son objectif : tuer Rome. Et y a du monde avant à trancher.
Et là, le film ne lésine sur rien. Malgré l'ambiance au premier abord différente, et encore, on est vraiment dans du Kawajiri, l'action est présente, ininterrompus. Affrontement au sabre violent, à la tronçonneuse, en veux tu en voilà, ce film est un condensé de violences et toujours avec brio. Et tout ça sous le thème Highlander, ne trahissant jamais le support. Non, loin de là, lui rendant hommage. Maître de la série B, cette série de film ne pouvait qu'avoir un digne représentant en animation. Et ce film l'est. S'inscrivant parfaitement dans l'univers, il en rajoute même une couche. Nouvelle auteur travaillant dessus, la pâte est différente mais l'esprit reste le même. Et les moyens sont là, comme la qualité, n'ayant rien perdu des films qu'il a fait précédemment, on retrouve cette efficacité et cette intensité qui nous a fait trembler dans ces précédents métrages.
Ce film est une débauche, une bêtise, comme pour d'autre je l'ai déjà dit, parfois il est agréable de s'y plonger. Et là seule manque le thème fatidique, ce crie, car, cela est connu :
Il ne peut en reste qu'un !