Quant à moi, je ne dirai pas qu'Iketeru Futari fût une bonne surprise, puisque j'étais prévenu! Du gros gros ecchi, limite hentai qu'il ne faut pas regarder avec son petit frère ou ses enfants, old school avec de la musique électronique (dans le genre sonnerie Nokia). Dit comme ça, c'est assez rebuttant mais j'ai adoré. J'ai même trouvé ça trop court! Le format idéal eût été 26 épisodes de 10 minutes, à la Ebichu.
Bref, du côté de la technique, ça date un peu tout de même et ce n'est pas un animé avec beaucoup d'ambition. N'empêche, même si les personnages sont assez restreints, le chara-design est sympa. Les décors restent très limites mais pour ce type de série, je dirai qu'on s'en fiche. La musique, j'en ai parlé tout à l'heure, mais en fait, tous ces petits morceaux sont à l'image des graphismes : simples mais entraînants.
Au niveau du scénar, le coup de la fille riche sans famille est un peu revisité. Koizumi est au tout début une Rei Ayanami en puissance, que ce soit au niveau du caractère ou du design. Mais suivre son évolution était assez sympa tout compte fait. Ajoutons à cela une bonne dose d'humour, pas vraiment poilant, mais bien agréable et ces 96 minutes de série passent comme une lettre à la poste!
Plus sérieusement, Iketeru Futari est sans grande ambition, très rapide à voir, à la limite en un après-midi seulement, et qui en me laissera pas un souvenir impérissable. Néanmoins, lorsque je reverrai ce titre dans l'avenir, restera un petit pincement de nostalgie pour ce couple si atypique. Pas de temps à perdre, regardez les trois premiers épisodes au moins, pour vous faire une idée.