Une histoire qui tient la route (un début, une fin, des péripéties entre les deux), des scènes et des événements qui se collent parfaitement à la bande son, que les morceaux soient calmes (Veridis Quo) ou au contraire "agités" (Crescendolls); tous les ingrédients de base sont réunis.
On assiste aussi à la dénonciation des normes, du moule dans lequel les artistes doivent se fondre (au sens propre comme au figuré) et à la perte d'intérêt du groupe vis à vis de la musique qu'il joue de manière mécanique en n'ayant plus aucun plaisir à jouer. D'où une critique du milieu artistique par le biais des musiciens dirigés / manipulés par leur "boss", homme avide d'argent et de gloire.
Mais en même temps le scénario est assez bancal, c'est assez gentillet comme histoire: méchants contre gentils et ô miracle, ce sont les gentils qui gagnent! Après il faut aimer la musique car l'image seule aurait beaucoup moins d'intérêt (voire nul) et je dois dire qu'au début je commençais à m'ennuyer et avait tendance à laisser vagabonder mon esprit tout en restant toutefois concentrée sur la musique: c'est ce qui peut faire défaut à cet anime, l'histoire n'a pas vraiment capté mon attention, en tout cas pas plus que ça. Mais on peut en contrepartie apprécier la pointe de seond degré avec la présence des Daft Punk à une remise des prix où ils sont perdants. Mais je considère plutôt cet anime comme un long clip que comme un anime à part entière, à voir si l'on apprécie les DF ou Leiji Matsumoto.