Une des meilleures séries de Rumiko Takahashi (ma préférée), Maison Ikkoku est reconnu par beaucoup comme la référence de la comédie romantique dans le monde de la japanimation.
Avec un design qui s'améliore au cours des épisodes pour devenir parfait à la fin, les musiques de Kenji Kawai viennent ajouter un esprit de douceur à une série qui en a bien besoin.
Godai est en effet un raté qui a du mal à intégrer une université et finalement en intègre une peu reconnue, et son entourage ne l'aide pas. Il est le roi des quiproquos, malchanceux, il a le don de toujours choisir le mot ou de faire l'action qui convient le moins à la situation ; cela dit, personne ne doute de son coeur en or.
Amoureux de Kyoko Otonashi, la nouvelle concierge veuve depuis peu, il a du mal à dire aux gens qui s'accrochent à lui, parfois trop, de "dégager"... de peur de les heurter et choisit toujours un moyen détourné de le leur faire comprendre mais la situation empire.
Ses quiproquos l'entrainent toujours dans des affaires de tensions ou de dispute avec mlle la concierge ("kanrinin-san") ; lorsque Godai abandonne toute tentative de se faire pardonner ou de se justifier, un membre de la pension "Ikkoku-kan" ou un de ses amis vient toujours expliquer l'origine de la dispute à Kyoko, ceci participe au rapprochement de ces 2 personnages.
Kyoko quant à elle, jeune veuve, a beaucoup de mal à s'avouer son attirance pour Godai car l'amour est unique pour elle, elle a peur de ne plus aimer son défunt mari et de l'oublier si elle finit par aimer Godai. Son affection pour Godai ne fait pourtant aucun doute avec toutes ses colères subites et ses crises de jalousie. Comme la décrit Godai : "la femme que j'aime, elle est jalouse, saute trop vite aux conclusions, pleure, se met en colère mais quand elle sourit, je suis le plus heureux des hommes".
Il ne faut pas non plus oublier que l'esprit japonais y est très présent, Godai a honte de donner le nom de son université (on ne le saura jamais), Kyoko est bousculée par ses parents pour qu'elle se trouve un nouveau mari sans oublier l'humour très japonais à la Takahashi. Beaucoup de détails, comme par exemple le choix des boucles d'oreilles de Kyoko, viennent participer au bonheur du revisionnage.
L'anime est très fidèle au manga malgré certains personnages ou certaines scènes (la scène du love hotel) qui manquent. Il n'en demeure pas moins au même niveau, voire supérieur.