Kannagi, rien que d'y penser ça me fait soupirer.
Ce n'est pas de l'anime de loutre, loin de là, pourtant, l'arrière goût est amère.
Passons toute la polémique sur le réalisateur de l'anime et concentrons nous sur le contenue.
Eh bas au final, le tout est très léger. Cette anime est loin de révolutionner le genre, ou tout simplement de rentrer dans les mémoires.
Pour ma part, elle sera rapidement oublié, car au global il y a vraiment peu à retirer de cette anime. Peut être est-ce dû au format (14 épisodes) qui n'a pas permis de développer au maximum le thème ? Malgré tout, cette anime manque d'une certaine identité, ou plutôt elle est en recherche de sa propre personnalité. On n'a du classique, mêlé avec quelques exercices de style, mais au final, de part ses personnages et son déroulement cette anime ne cassera pas trois pattes à une loutre.
Un demi sourire, m'accompagnait durant le visionnage, car au final, tout n'est pas à jeter, il y a de bonnes idées. Et de plus les personnages bien qu'un peu vide sont en un peu dehors des lieux communs de l'animation, et certaines situations sortent un peu de l'ordinaire animesque.
Mais bon, cette anime n'aura pas remporté le parie tacite, je suis resté sur ma faim, frustré d'avoir vu le même show, en un peu mieux.
Kannagi, sérieusement j'ai du mal à conclure. Ré-effaçant les écrits précédents, je cherche les bons mots pour décrire une anime qui n'est pas dans la catégorie des loutreries mais qui n'est pas non plus dans celle du grand divertissement. Cette anime me laisse se sentiment d'inaccompli, qui fait que malgré tout, je ne peux en dire du mal mais je ne peux non plus la couvrir d'éloge. Car voilà on aimerait faire l'un ou l'autre, mais on reste indécis, l'anime n'a pas remplit toutes ses promesses, d'ailleurs est ce que vraiment elle se voulait vecteur de changement ?
Là, face, à mon clavier je suis indécis. Kannagi, la déesse oubliée, taillée dans un tronc, elle reste combustible pour la flamme de notre passion. Après, bon combustible ou matériaux polluant ? Je me pose encore la question...