Kurau Phantom Memory est vraiment une série atypique. Doté d'une bande musicale mélodique/méditative très réussie, qui s'accorde parfaitement à l'ambiance, l'ending est sublime, "Lonely Freedom" reste l'un de mes titres favoris, et l'opening n'est pas mal fait. Les Studio Bones proposent une image aux teintes foncées/pastels bien faites, et un chara design proche des Wolf's Rain (couleur, forme des yeux), mais cela s'arrête là, car les personnages ne sont pas des clones de cette autre série du studio, ils ont leur propre personnalité.
Le scénario est plutôt original, il n'y a rien qui s'en rapproche. En 24 épisodes, on découvre la vie de Kurau/Rynax et de sa moitié Christmas, après une expérience de labo ratée ; les Rynax sont une forme de vie qui fonctionne par paire, constituée de pure énergie. Kurau a accumulé l'énergie de millions de Rynax en elle, devanant ainsi une sorte de porte sur leur monde, et elle même est devenue un Rynax, c'est-à-dire qu'elle a quelques pouvoirs (passer à travers les murs, se dématérialiser, voler...). Poursuivi par la GPO (sorte de police à la solde de consortiums financiers), qui souhaite les récupérer. Les personnages attirent la sympathie presque immédiatement, Christmas et sa "grande soeur" Kurau sont fondantes. Un seul regret, un épisode ou deux est parfois longuet, et la fin aurait mérité un étalement sur quelques épisodes supplémentaires, car je l'ai trouvé un poil restrictive; Mais le dernier épisode est magnifique.
On évoluera dans un monde futuriste assez crédible, l'homme s'étant installé récemment sur la lune pour la coloniser. Encore une fois, esprit nippon oblige, cette colonisation respectant l'environnement, sont venus sur la Lune pour planter du gazon et construire des villes où le vert domine (j'exagère).
Bref, du très bon, étonnant que la série ne soit pas encore licenciée en France tant elle possède de qualité par rapport à des animés "de grande consommation" sans beaucoup d'imagination.