Après Akira, peu de série pouvaient prétendre à un effet "coup de massue", tant elle vous filait le bourdon, et vous faisaient réfléchir.
Saikano, petit chef-d'oeuvre, est une série héritière de cet aspect symbolique. Chise et Shuuji peuvent nous refaire au départ le coup d'un énième shôjo tournant en rond, mais non, ce n'est pas cela. Plusieurs points sont abordés. La vanité de la guerre devant l'innocence du couple Chise/Shuuji (Et la mort progressive des personnages secondaires qui les entourent), l'utilisation d'une jeune fille comme Arme, ce qui la rend progressivement folle.
La musique varie, avec quelques pistes superbes ; le style graphique est particulier. Décors très peu fouillés restant volontairement dans le vague, Personnage parfois traité "brouillon" (sans que cela soit moche), de façon à coller au style du manga papier. Quelques scènes figées sont faites pour représenter plus que par fainéantise ; l'ambiance est plus recherchée que le style. Sur ce point c'est réussi, et cela se démarque de la concurrence entière.
Rappelons quand même que la série est à voir après Saikano papier... plus riche, qui fait 7 volumes...
Magnifique, mais préparez la corde à la fin de la série.