J'ai été fut un temps un dévoreur d'animes, pas une journée ne passai sans que je ne regardai au moins une dizaines d'épisodes de tout et n'importe quoi. Et puis ...
La vie. À partir de la, telle un pokémon, j'ai évolué en chasseur, je chassai les bons animés.
Laissez-moi vous dire que j'ai été peu efficace et je me suis vite retrouvé affamé, ne voulant absolument plus toucher aux gibiers de mauvaises qualités, j'ai fini par me nourrir autrement en laissant derrière moi ce que je considérai maintenant comme de la malbouffe.
Je suis bien retourné à de rares occasions dans mon ancien fast food préféré pour consommer un petit Shingieki no Kyojin par ci ou un petit Kuroko no basket par là, mais sans même réussir à finir.
Et puis patatra, voilà que sans prévenir, à l'endroit où je m'y attendais le moins je tombe sur un dévoreur.
Et pas n'importe lequel, un dévoreur légendaire, le genre qui découvre One piece en 2019 et rattrape tous les épisodes sans sourcilier en un temps record. Le genre qui regarde une dizaine d'animés toutes les saisons et qui peu en parler pendant des heures.
Impressionnant, surtout que c'était la première fois que j'en voyais un en vrai, j'avais bien échangé avec quelques dévoreurs à l'époque ou j'en étais moi-même un, mais toujours et uniquement par écrans interposés.
En côtoyer un en vrai m'a vraiment rendu nostalgique... Après moult discussions, j'ai donc atterri sur Kimestu No Yaiba.
La famille de Tanjiro se fait massacrer par un démon, seule sa sœur s'en sort, mais au prix de son humanité, Tanjiro va donc partir dans un périple vengeur, mais surtout pour trouver un antidote pour la seule famille qui lui reste.
Je vais rapidement évacuer la principale qualité de cette œuvre. BORDEL QUE C'EST BEAU ET BIEN ANIME ! Il y a un consensus total autour de la qualité plastique de Kimestu no yaiba et c'est bien normal, qu'elle monumental parpaing dans la face que ça a été pour moi.
Les paysages somptueux, les personnages beaux aux expressions et mouvements parfaitement animés WAOUH !
Ufotable a fait un superbe travail pour nos offrir un quasi sans faute. Il y a bien quelques utilisations de la 3D un peu moins inspirémais globalement, ils l'ont utilisé avec parcimonie.
Avec une animation de ce calibre et une œuvre ou il y a des combats aux sabres vous partez déjà gagnant quoi qu'il arrive.
Les combats sont un plaisir pour les yeux... Et les oreilles.
Oui l'ost est aussi tout aussi réussi sachant se faire oublier quand il le faut et souligner les morceaux de bravoure quand il le faut.
Et l'histoire alors ?
C'est un Nekkestu tout ce qu'il a de plus classique, ne rien lâcher, toujours avancer vers ses objectifs, et cette sacro-sainte hiérarchisation...
Mais si vous savez, c'est pareil dans tout les shonens, les ennemis comme les alliés on des places
bien défini pour comprendre en un clin d'œil si nous avons à faire à une brute ou un sbire lambda.
Ici les méchants feront donc parti des "douze lunes" et auront leurs places inscrit dans l'œil (espada style).
Quant à nos gentils pourfendeurs de démons ils ont également des grades, le plus haut étant le grade de "pilier" (naruto style).
Ultra classique je vous dit ! Mais ultra efficace, l'objectif est clairement défini, la place de notre héros dans la hiérarchie aussi.
Ce genre de truc on fait leurs preuves par le passé et ici encore une fois, ça fonctionne.
Le déroulement des événements est peu original, mais malgré tout très efficace. D'ailleurs, si je devais qualifier les rôdeurs de la nuit (sérieusement ...) Avec un seul mot ça serai celui-ci EFFICACE.
On suis tanjiro dans un road trip, il va de mission en mission en faisait la rencontre de différents personnages qui seront pour certains, évidemment, ses nakamas.
Arrêtons-nous sur les personnages, passons sur le maître d'entrainement ultra classique pour parler de Zen'itsu et Inosuke, ces deux la vont certainement en énerver plus d'uns(e).
Des sidekick ultra bruyant qui ne cessent de beugler, certes pénible au départ, mais qui m'auront tout de même arraché quelques rires et qui apporte des ruptures de ton bienvenu dans un récit tout de même asse sombre avec des intrusions gore auquel je ne m'attendais pas.
Mais qui ajoute un vrai plus, une atmosphère et une tension que je n'ai personnellement jamais vu dans un shonnen.
Nezuko la sœur démoniaque (mais pas trop) du héros, qu'il transporte dans une boite tout le long de son périple, elle apportera souvent son aide et m'a fait me marrer plus d'une fois avec ces mimiques et sa façon très enfantine/féline de se comporter.
L'antagoniste principal quant à lui est relativement discret dans cette première saison et peu développer. Tout comme les "piliers",très classe et apparemment surpuissant, mais qu'on vois finalement peu.
À ces personnages s'ajoute les rencontres éphémère de notre héros pendant sa quête, et surtout là où se situe pour moi tout le sel et la qualité de KnY.
Les confrontations avec les démons, qui possède tous des capacités différentes. Les combats sont particulièrement divertissants et pas seulement grâce au taff d'Ufotable mais aussi et surtout parce que l'auteur a choisi de faire de Tanjiro un personnage intelligent et doué d'une empathie ici poussé à l'extrême. Ça ne touchera probablement pas tout le monde de la même manière, mais moi ... waouh!
Ce personnage a purement et simplement raisonné en moi, on a ici un protagoniste droit, courageux, intelligent, parfois bébête juste ce qu'il faut pour nous faire rire.
Mais surtout jamais excessif.
L'empathie dont fait preuve tanjiro tout au long de la série m'a énormément touché et donne lieu à des scènes d'une rare beauté.
Si les démons sont avant tout sanguinaire, ce sont des boules de souffrance à l'existence pénible et au passé souvent triste, mais les démons oublie leurs vie passé et c'est uniquement dans la mort qu'ils retrouvent leurs humanité perdu.
Tanjiro fait ce qu'il doit être fait, il leurs offres une mort libératrice avec une bienveillance qui dans ces très beaux moments lui confère presque une aura de divinité.
Vous l'aurez compris, j'aime Tanjiro, impossible qu'il en soit autrement tant il est réussi.
Ce personnage allié a la qualité technique sans faille d'ufotable , une ost superbe, un récit maîtrisé et de très beau combats fait de démon slayer (pourquoi pas) un animé au-dessus du lot.
Je ne suis probablement pas du tout objectif, mais je suis encore dans l'euphorie de la découverte de cette pépite. Un nekkestsu qui a raviver en moi quelque chose que je croyais perdu, ma flamme pour l'animation japonaise.