Le portrait de petite Cosette est une série d’OAV dérangeante en ce sens qu’elle ne peut laisser de marbre. Plongeant le spectateur dans un univers ou s’entremêlent gothique, esthétisme baroque, violence et sang. Un cocktail qui toutefois peine cruellement à désaltérer l’animateur de série animée japonaise que je suis.
Car, et osons le mot, vu que nous ne sommes qu’entre nous, c’est mortellement chiantissime. Dieu que ces 3 épisodes sont longs ! Faute à un manque de rythme évident, lequel ne saurait être entrecoupé par les quelques scènes d’actions, tellement incompréhensible pour le commun des mortels. Et c’est là que le bât blesse finalement. Car tout est incompréhensible quasiment jusqu'à la fin. Et force est de constater que malgré celle-ci, le scénario reste enveloppé d’une brume opaque comme l’opacité.
Bien entendu c’est beau. C’est beau, ça possède sa propre personnalité, mais cela est loin, bien loin d’être suffisant. Même la musique de Yuki Kajuria n’arrive pas à transcender l’œuvre. Pire même, c’est à peine si l’on arrive à se souvenir précisément d’une piste en particulier tant la compositrice semble se reposer sur ses lauriers.
L’animation est belle, rien à dire à cela, de même que les couleurs reflètent un véritable esthétisme. Néanmoins celui-ci ne serait cacher le vide scénaristique de ces OAV. Tout cela n’est donc que poudre aux yeux.