Critique de l'anime Le Portrait de Petite Cosette

Le Portrait de Petite Cosette raconte le destin sombre d'un jeune antiquaire qui rencontre le fantôme d'une jeune fille qui ne trouve pas le repos.

Ce qui marque en premier dans cet anime, c'est la réalisation. Elle a été confiée à Akiyuki Shinbou. Bien connu des amateurs d'animes pour son style spécial et bordélique comme par exemple les adaptations de Sayonara Zetsubou Sensei ou Hidamari Sketch. Cosette bénéficie du même type de réalisation que les animes précédents, c'est à dire un trip visuel très jolie et assez bizarre. Pas déplaisant pour le moins du monde, elle est en plus porté par une animation de très bonne facture qui n'a rien a envier aux animes du moment.

Ce trip visuel est porté par une musique qui concorde au style de l'anime. Yuki Kajiura nous offre des thèmes variés et plaisants à écouter que ce soit dans ou en dehors de l'anime et je la félicite pour ça. C'est rare que j'aime écouter un OST d'anime en dehors d'un anime, sauf exception de une ou deux chansons. Ici j'ai particulièrement apprécié l'album entier surtout que celles ci sont très bien utilisés dans l'animes.

Maintenant entamons ce qui va faire un peu baisser la note de l'anime. Le scénario, il n'est pas super compréhensible à décrypter et en plus il démarre sérieusement qu'à la fin du premier OAV et c'est dommage. En fait je dois me tromper un peu, mais c'est pas vraiment le scénario qui n'est pas compréhensible mais plutôt le changement d'état d'esprit des personnages. J'ai eu l'impression qu'un personnage change de comportement en un claquement de doigt, sans aucune raison valable. De ce point la, le manga du même nom est mieux raconté et les personnages sont plus convainquants. Dommage car il y avait de quoi faire quelque chose de bien avec ce genre de scénario sombre et passionnant que j'aime tant.

Pour conclure, ce n'est pas vraiment un anime à voir mais un essai suffisamment pour ceux qui veulent découvrir un anime réalisé par Shinbou servit par une OST vraiment excellente de Kajiura.