Oruchuban Ebichu est une série qui m'a étonné dans tous les sens possibles du terme. L'étonnement vient du design, des personnages, de l'ambiance créée autour de l'infidélité, du couple, de la subordination et bien sur du sexe. Peut-être que j'y ai vu d'autres aspects moins pertinent mais franchement ce n'est pas mal du tout.
Primo, le format proposé est intéressant et reflète la légèreté de l'anime tant par l'aspect comique que parodique. 10 minutes c'est court mais il y'a assez de contenu pour pouvoir se satisfaire de ces petites bouchées. L'opening et l'ending sont très bien réalisés, visuellement en tout cas c'est mignon. Ici encore, rien n'est pompeux et encore moins tape à l'oeil, ce sont des jolies petites choses fortement appréciées.
Deuxio, le design ne me plaisait pas au tout début (j'étais beaucoup plus jeune et j'abordais cet anime avec un regard innocent) mais cette impression a vite changé, le registre de l'anime ne pouvait pas se prêter à une autre illustration et c'est mieux comme ça. Les couleurs, la naïveté de l'environement, tout est fait pour voir simple, se faire une idée simple et se divertir simple, tout en véhiculant par-ci, par-là, quelques micros messages à l'attention de mesdames et messieurs.
Le scénario n'est pas complexe et invite le publique à suivre directement les aventures d'un hamster féminin (oui) obsédée par le sexe, le camembert et la glace (oui encore). Il n'y a pas de fil conducteur et les épisodes se comptent indépendamment les uns des autres. Les thèmes abordés que j'ai cité plus haut sont légers, m'enfin, regarder un hamster se faire tabasser par ses maitres si ce n'est pas de la perversion ça, je me demande vraiment ce que c'est. Ce n'est pas grave c'est bien huilé et c'est tout ce qui compte. C'est drôle et malgré les scènes répétitives, j'en redemande toujours. On reprochera néanmoins le manque de thème musical pour accompagner le tout.
La mise en scène a aussi ses particularités, les problème de couples, le célibat de la femme japonaise (typique avec son boulot de secrétaire) qui a un certain âge doit penser à son futur (donc mariage, famille, enfant) dans un monde urbain de plus en plus centré sur la personne et son équilibre professionnel... Bref Ebichu est un bon catalyseur, malaroite, gaffeuse, insouciante, (bête) et de ce fait elle mérite une bonne note pour m'avoir fait passer de très bon petits moments.
Après, Maa-kun, c'est autre chose et il faudra vraiment que l'on m'explique.
Nezumi!