Etant particulièrement fan de la série originelle Saint Seiya, ce n'est cependant que très récemment que je me suis mis à m’intéresser à tout ce qui gravitait autour. Il était donc naturel que je me tourne vers The Lost Canvas, qui s'attèle à dépeindre l'une des innombrables guerres contre le seigneur des Ténèbres, le dieu Hadès.
Notre histoire commence au XVIIIè siècle, nous suivons les péripéties d'Alone et Tenma, deux orphelins empreint d'une grande amitié. Tenma est fougueux et bagarreur tandis qu'Alone, au caractère plus calme et doux, s'attèle à protéger la vie et aussi à peindre la nature environnante. Malgré une extrême pauvreté et des jours difficiles, ils vivent heureux... Mais c'était sans compter sur la guerre sainte, celle qui oppose la déesse protectrice de la terre Athéna, au dieu Hadès, seigneur incontesté des enfers. Alors que Dohko, chevalier d'or de la balance que tout ceux qui ont vu Saint Seiya connaissent, remarque le jeune Tenma et l'emmène au sanctuaire afin de faire de lui un chevalier protecteur de l'amour et de la justice. Mais le monde est mal fait, et il s'avère qu' Alone, son meilleur ami, va être choisi par la maligne Pandore pour être la réincarnation d'Hadès sur terre.
Commence ainsi une nouvelle guerre sainte, placé sous l'emblème de l'amitié déchirée. Et nous tenons justement là, l'un des grands attraits ce cet animé. Le fait qu'au delà du combat entre le bien et le mal, s'immisce une amitié déchirée par le destin. Pris entre le désir de sauver son ami Alone, mais aussi de protéger la déesse Athéna, qui n'est autre que Sasha, une amie d'enfance de ce dernier, le chevalier de pégase se retrouvera au centre d'une guerre sans merci ou ses choix et ceux de chaque chevalier qui risquent leur vie va compter.
Cette relation triangulaire entre Tenma, chevalier de pégase, Alone, réincarnation d'Hadès et Sacha, réincarnation d'Athéna est des plus travaillés. Véritable pierre angulaire scénaristique, elle accentue le conflit en place en proposant des déchirement sentimentaux où les personnages principaux sont constamment déchirés entre leur devoir et leur attachement.
Mais sachez que le reste des personnages est également très travaillé. En effet, tous les personnages ont le droit à un développement personnel. Du simple chevalier de bronze aux myhiques chevaliers d'or, chacun aura droit à sa petite histoire. Cela rajoute donc une grande densité à cette œuvre, qui se trouve au final être riche et fournie. C'est en effet un réel plaisir de voir ressortir les caractères spécifiques de nombres de chevaliers d'or, et d'enfin découvrir leurs histoires ainsi que leurs combats dantesques.
Car oui, Les combats ici sont clairement impressionnants. Diablement dynamiques et très bien retranscrits, il se dégage une grande sensation de force à chaque coup porté. On ressent bien que chaque chevalier risque sa vie lors des combats et que leur cosmo, directement lié à leur volonté de combattre, explose à chaque instant.
Lost Canvas est donc une véritable réussite, aussi bien en terme de narration que de scénario ou de graphismes. Il se dégage une réelle force et de réels sentiments qui vous feront ressentir une réelle empathie envers un grand nombre de personnages. Car là est avant tout la force de Saint Seiya, faire ressortir ces liens d'amitié, qui même dans l'adversité nous relie tous.