To love-Ru… Bon bas après avoir vu tous les épisodes, j’ai toujours pas compris d’où viens le titre, m’enfin on va passer ce détail.
Du côté du scénario, on à un bon gros triangle amoureux recyclé encore et encore comme on a pus en avoir dans School Days ( pour le principe hein, juste la trame de base ) ou encore Kamisama Kazoku. Originalité de l’histoire, c’est que ce triangle n’en est pas vraiment un : Rito aime Haruna, mais il est obligé de se marié avec Lala. Bref, on peu se dire que l’histoire pourrait être une suite de gags sur la vie quotidienne de nos 3 lycéens. C’est vrai, sur les 25 épisodes de l’anime, je n’en retient vraiment que 4 comme important dans la trame : le premier, pour poser le décor; le 17 ( je crois ), qui annonce une amorce de scénario plus sérieux et les deux derniers, la fin du scénario énoncé dans l’épisode 17. Les 21 autres épisodes ne sont que des prétextes à ecchi où les nombreuses prétendantes de Rito, qui rappelons le, avant l’arrivé de Lala était impopulaire, vont se retrouver en petite tenue voir pour Lala en tenue d’Eve. Ami pervers, bonjour, c’est par ici et gratuit !
Le chara-design quant à lui est plutôt classique je trouve, le costume de Lala est plutôt bien inspiré même si je trouve l’uniforme de garçon un peu trop facile : une simple chemise blanche et un pantalon. Bref, pas un gros défaut ici.
Les personnages, eux, sont tous se qu’il y a de stéréotypé ! Nous avons la niaise Lala ( avec le prétexte qu’elle soit extra-terrestre ), la timide Haruna, la gaffeur et meilleur pote Saruyama, le proviseur pervers qui admirent les formes de ces élèves… Bref, le caractère des personnages est trop prévisible à mon goût se qui nuit à l’anime, de plus que certains personnages sont intéressant et aurai pus être développé comme Ren.
Tien, en parlant de Ren, qui est pour moi un clin d’œil à Ranma ½, cet anime en est rempli ! Un peu à la manière de Lucky Star et les références aux autres productions de Kyoto Animation, TLR est un peu un catalogue de référence envers les grand noms de l’animation japonaise du passé. Aussi bien certains clins d’œil sont évidents ( par exemple, Lala perd toute force surhumaine si on lui attrape la queux, comme dans Dragon Ball ) que d’autres sont très bien caché ( je pense notamment à la coupe de cheveux d’Haruna qui me rappelle celle de Shinobu dans Love Hina )… Bref, si vous résister à l’assaut du ecchi omniprésent et que vous aimez fouiller dans les profondeurs des animes, ruer vous dessus !
La musique quant à elle est très répétitive, alors que l’opening et l’ending sont, comme par hasard orienté dans les bikinis et les plongés sur les poitrines de ces dames. Vous vous en doutez, encore un point noir ici.
En conclusion, TLR est un anime à prendre avec des pincettes. Si vous aimez ou si le ecchi à grosse dose est votre tasse de thé, vous pouvez foncer dans le tas. Par contre, si vous détester ce genre d’humour, la petite flèche qui va vers la gauche est votre amie ! Personnellement, je trouve que le côté comique de l’anime ne vole pas bien haut… D’où ma note de 5, l’idée est bonne, mais a retravailler dans le fond.