Que dire de Usagi Drop ?
Usagi Drop, ou un Drôle de père en version française est un anime très touchant, simple sous tous les angles mais redoutablement efficace, c'est l'anime que j'ai dévoré alors que je ne pensais jamais le regarder. Usagi Drop ça vous parles de la société japonaise, du rapport à l'enfance, de la difficulté d'être parent dans un monde ou la productivité est le maître mot et où la pression social est immense, bref Usagi Drop ça vous parle de la vie et c'est beau.
Le scénario :
Le scénario d'Usagi Drop n'a rien de grandiose, il est original de part sa frappante simplicité, c'est simplement l'histoire de la petite Rin qui vient de perdre son père, la famille semble particulièrement embarrassé par sa présence, l'homme était déjà très agé, l'enfant est illégitime et la mère à disparu. Alors au lieu de s'occuper d'elle il se renvois la faute, se pose des question de responsabilité au point d'oublier qu'il ne s'agit pas d'un meuble mais d'une enfant et que non seulement c'est une affaire très importante mais que l’intéressé à des sentiments dont il faut ce soucier. Le seul à se rendre compte de la situation est Daikichi, le petit fils du mort qui décide sur un coup de tête d'adopter la petite Rin. L'histoire c'est ça, comment Daikichi, un homme qui n'a pas de femme, jamais eu d'enfant et qui n'a toujours vécue que pour lui même va-t-il pouvoir prendre en charge une petite fille ? Et c'est à travers douze épisodes s’étalant sur quelques années que l'on va découvrir leurs quotidien et abordé de nombreux sujet important sur le rôle de parent.
Les Personnages :
Tout l'intérêt du scénario d'Usagi Drop repose sur les personnages et leurs interactions, il y a bien sûr les deux personnages principaux, Daikichi qui découvre la vie de père et Rin, l'adorable petite fille, particulièrement coopérative qui va entrer dans sa vie. Mais les personnages secondaires sont assez nombreux et intéressant, la grand mère d'abord réticente qui fini par s'attacher à Rin, la collègue de travail rétrogradé pour avoir du temps pour son fils, les autres père que Daikichi va rencontrer ainsi que l'étrange Masako, la mère de Rin. Tous les personnages sont bien construit et servent le récit, aucun n'est là par hasard pour meubler, chacun à un rôle dans l'histoire et ils sont pour la plus part indispensable à son déroulement. En plus d'être indispensable chaque personnages est bien écrit, pas trop caricatural avec un point de vue cohérent, un vécue, bref ils sont consistant, on y croit vraiment. A l’exception notable de Rin qui est la petite fille la plus parfaite de l'univers, mais elle est tellement mignonne qu'on lui pardonne facilement d'être un archétype, sans compter qu'elle sert tout de même bien le propos.
La technique :
Là il n'y a pas grand chose à dire, c'est pas mauvais mais pas transcendant, l'animation est correct, les graphismes un peu inégaux. Le chara-design est très sympathique et renforce bien la simplicité des situations, en effet les expression des personnages et particulièrement de Rin passe très bien avec de légers traits ce qui rend le tout encore plus adorable, si tant est que ce fut encore possible. Niveau musique elle ne détonne pas mais ne marque pas non plus, l'opening est plutôt mauvais même si l’idée de le faire en dessin d'enfant aurait pu être bonne, ceci dit je m'en fiche un petit peu, l'opening et l'ending n'ont que peu d'importance pour moi.
Et donc...
Usagi Drop c'est vraiment bien, c'est léger, drôle, émouvant, c'est simple. Cet anime m'a vraiment transporté dans son univers. Les personnages sont ultra attachant, crédible, l'image est belle, la duré est parfaitement géré, la fin reste plutôt ouverte et agréable. L'ambiance général de cet anime est vraiment génial et je ne regrette pas du tout de m'être laissé tenté. En plus il y a derrière tout ça un vrais propos sur la société japonaise, qui entre nous n'est pas des plus reluisante, particulièrement dans tout ce qui attrait au travail. Mais le tout est fait sans jugement de valeur, c'est une constatation, les personnages s'adaptent et font avec. Au final on en ressort avec le sourire et c'est ce qui compte, pour moi ce sera un 8,5, mais puisque la note n'existe pas on va dire 9.
Baaron-