Non, non, NON !
Avec un épisode pilote intéressant, qui démarre à 100 à l'heure, l'histoire de Hibiki, jeune prolétaire sur une planète qui sépare strictement les couches en sociales en 2 (nobles et le reste), devient vite lassante.
Deux planètes sont en guerre. celle des hommes, et celle des femmes. En gros, depuis des siècles, les deux sexes font bande à part, et les femmes, sortes d'amazones, pillent et attaquent joyeusement nos bonshommes qui créent des vaisseaux de guerre toujours plus puissants pour tenter de mettre un terme au conflit. Le dernier vaisseau en date se nomme le Vandread.
Hibiki se trouve à bord en passager clandestin (il rêve d'une ascencion sociale inaccessible...), lorsque le vaisseau est harponné par un équipage féminin pirate. L'quipage de néo-chevaliers dégage en partie, et Hibiki est découvert plus tard dans la soute avec un médecin et un fils de noble. Voilà comment cela démarre, le vaisseau partant dans l'espace, et faisant face à une nouvelle race d'extraterrestre, avec Hibiki seul à même de combattre avec les vaisseaux de cet équipage pirate dans une sorte de robot pompé sur un Gundam Wings... en plus coloré.
La série est gonflée au PC pour les effets 3D, la musique façon techno faite avec la démo d'Ejay et trois sample outchioutchi lasse en deux secondes, et le scénario laisse de côté l'action pour retomber dans une sorte de shôjo bien indigeste et puritain, où on ne verra pas un bout de fesse pour les plus pervers, et pour ceux qui veulent du scénario... c'est très limité. Dita, qui représente la nunuche de service qui prend le héros pour un "extraterrestre" (VF et VO, même combat !). En gros, Hibiki et l'équipage féminin, d'ennemis jurés deviennent alliés... Mais les deux sexes ne s'étant jamais cotoyés, vous imaginez déjà les quiproquos... Le dessin est non détaillé, et les scènes 3D si elles sont sympa, détonnent parfois.
Donc c'est ULTRA classique. Pas original pour un sou. Et la bande-annonce est à oublier.
Autre défaut : 13 épisodes pour la première saison, c'est très court, sachant que deux sont inutiles, et que 6 s'attardent sur un seul personnage... Reste donc, en ôtant le pilote, que 4 "vrais épisodes" qui font vraiment avancer l'histoire. Un peu juste.
Je n'avais fait que commencer la seconde saison, Turbulence, la bande-son était toujours aussi atroce, voire pire, mais l'histoire semblait enfin prendre un nouveau tournant, avec une rivale pour Dita, venant d'une planète où les deux sexes cohabitent... j'avoue ne pas avoir été plus loin avec 4 autres épisodes de Turbulence tant cela tournait en rond !