Zero No Tsukaima est un animé à destination d’une cible de jeunes adolescents mêlant magie, histoire de monde parallèle, histoire d’amour. C’est rose bonbon, plus sucré que de la barba papa et trop de sucre peut conduire à divers problèmes tels que le diabète de type 2, par conséquent à une vie par trop écourtée à mon goût.
Mais revenons à nos moutons… je veux dire à nos roudoudous. La première chose que pèse sur l’estomac dans cette histoire est de voir à quel point le servage est traité avec banalité. Le maître ou plutôt la maîtresse est présentée sous une forme certes un peu ridicule mais finalement c’est une chic fille, le « familier » qui n’est ici qu’une forme d’esclave n’est qu’un ectoplasme qui accepte très bien son sort. Cette banalisation m’énerve, cela se veut une forme humoristique mais cela tombe à plat, les gags, les personnages sont totalement prévisibles. Il y a certainement une altérité culturelle ou liée à l’âge qui m’empêche d’apprécier le thème de base et j’avoue n’avoir pas eu l’envie de faire le moindre effort.
Bien évidemment, un grand complot se noue au fil des épisodes mais on sait dès le départ comme cela va se finir, les rebondissements tombent à plat.
Reste donc l’animation qui se tient malgré un chara-design où les chevelures des personnages féminins sont là pour vous rappeler que vous êtes bien au rayon confiserie.
L’OST est à la hauteur de ce que l’on peut attendre de ce genre de chef d’œuvre et l’on se surprend à penser au come-back des Spice Girls. C’est dire si la dépression n’est pas loin.
Si tu as 12 ans ou moins, alors régale-toi il sera toujours temps de passer chez le dentiste. Si tu as plus, attention, l'obésité chez les jeunes par excès de sucre augmente d'année en année.