Amer Béton… Voilà un titre bien étrange… Enfin, pas autant que le film lui-même ! Amer Béton fait partie de ces films que je classe dans la catégorie « Les Originaux ». Tout y est tellement expérimental, neuf qu’on a du mal à le rapprocher d’une quelconque œuvre extérieure. Ne serait-ce que graphiquement, on nous offre un petit bijou d’inventivité. Si le chara-design enfantin en rebutera certainement plus d’un, les décors sont de véritables œuvres d’art (j’exagère, certes, mais juste un peu). Des décors à couper le souffle, fourmillant de détails en tout genre, colorés. S’en dégage une ville des plus vivantes, des plus animées. Le travail artistique est énorme et rien que pour ça, je [...] Lire la critique
Amer Béton
- Format : Film
- Année : 2006
- Titre original : Tekkon Kinkurito
- Nombre d'épisodes : 1
- Studio : Studio 4°C
- Réalisation : Arias Michael
- Production : Aniplex, Asmik, Beyond C., Shogakukan
- Site officiel : http://www.tekkon.net/
- Saison : Hiver 2007
- AKA :
- 鉄コン筋クリート
- Black & White
- Tekkonkinkreet (UK)
- Tekkon Kinkreet (US)
A Takaramachi, la ville trésor, deux frères orphelins nommés Kuro et Shiro font la loi. Depuis leur refuge de béton et de ferraille, ils n’hésitent pas à chasser brutalement tous ceux qui essayent de prendre possession du quartier. Mais pour beaucoup, le véritable maître des lieux est un personnage appelé le Minotaure que nul n’a jamais vu et dont l’existence même est douteuse.
Un jour, un yakuza nostalgique de l’endroit y refait son apparition. La guerre est bientôt ouverte entre les deux jeunes garçons cramponnés à leur territoire et la mafia qui cherche à s’en emparer. Un des yakuzas, Serpent, a un plan bien précis pour transformer la ville et est prêt à tout pour y parvenir. De leur côté, deux policiers tentent tant bien que mal de faire régner un semblant d’ordre dans le quartier et s’intéressent de près à Kuro et Shiro.
Synopsis soumis par Starrynight
- Studio d'animation : Studio 4°C
- Production : Aniplex, Asmik, Beyond C., Shogakukan
- Réalisation : Arias Michael
- Chara-design : Nishimi Shojirô
- Auteur : Matsumoto Taiyô
- Musique : Plaid
- Décors : Nakamura Hideki, Studio Pinewood
- Directeur de l'animation : Uratani Chie
- Storyboard : Andô Hiroaki, Arias Michael, Kubo Masahiko, Morimoto Kôji, Nishimi Shojirô, Uratani Chie
Kazunari Ninomiya (Kuro), Yuu Aoi (Shiro)
- Licencié : oui
- Titre français : Amer Béton
- Editeur: Sony Pictures - Home Entertainment
- Amer Béton (Manga - 1994)
- Amer Beton - Intégrale (Manga - 1994)
Critiques des membres
#Par Cyann le 12-09-2010
J'ai découvert cet animé par pur hasard. Le design et le graphisme à première vue ne me plaisaient pas tellement mais comme j'avais entendu de très bon échos, j'ai foncé. Ce qui détonne dans cet animé absolument exceptionnel, c'est l'ambiance, qui au delà d'un scénario émouvant et captivant, vous entraîne. Une ambiance sombre et joyeuse, avec des teintes de mélancolie. Par ailleurs, il faut lui reconnaître un certain dynamisme et une grande fluidité qui font que l'on ne s'ennuie jamais tout au long de l'histoire. Le chara-design est particulièrement réussit puisqu'il conforte les traits de caractères des personnages. La musique elle, tout comme les décors, instaure une toile de fond [...] Lire la critique
#Par Nakei1024 le 29-07-2009
Cet anime me faisait les yeux doux depuis quelques temps déjà chez mon loueur de vidéos habituel mais, rebuté par le graphisme ou simplement parce que je préférais regarder des productions un peu plus conventionnelles, je repoussais systématiquement sa location, tout en sachant bien qu'un jour ou l'autre il faudrait que je me lance. J'ai été surpris sur plusieurs points, à commencer par le scénario: d'après le résumé, les quelques images trouvées ça et là sur le net et le graphisme particulièrement coloré et tenant plus du crayonné que ce qu'on voit dans les productions actuelles, j'étais loin de m'attendre un anime aussi sombre (avec malgré tout un incroyable optimisme et une envie [...] Lire la critique
#Par Scalix le 30-03-2008
L’animation japonaise est riche, très riche. Il existe tellement de studios, de scénaristes, de producteurs et autres chainons indispensables, qu’il est au final très difficile d’y voir clair dans tout ce petit monde. Mais au sein de cette véritable fourmilière s’est institutionnalisé une marginalité, un anticonformisme, un concept : le fameux Studio 4°C. Et même si ces fous n’en sont pas à leur premier buzz cinématographique, la magie continue de prendre, avec l’excellent Amer Béton. L’essentiel des œuvres produites par ce studio, peu importe les équipes travaillant dessus, traduisent un mot d’ordre, une ligne directrice aussi inamovible qu’originale : faire des univers et des [...] Lire la critique
#Par El Nounourso le 28-03-2008
Ce film m’avait coupé le souffle en mai 2007, au moment de sa discrète sortie cinéma près de chez moi. Cette fois j’ai redécouvert Amer Béton en DVD, ce qui m’a incité à rédiger une petite critique. Le choc n’a pas été aussi puissant mais les immenses qualités de ce long-métrage m’ont de nouveau sauté aux yeux. D’abord, c’est beau. Furieusement beau. Treasure Town flatte immanquablement la rétine avec ses façades chamarrées, ses monuments piochant allègrement dans diverses cultures étrangères, son trafic ininterrompu… Et tout fourmille de détails souvent très inventifs visuellement. La séquence de survol du quartier au début du film est fabuleuse. Chose amusante : ce mariage de couleurs [...] Lire la critique
#Par Starrynight le 09-05-2007
Amer Béton est une sorte d’extra-terrestre indéfinissable et inclassable qui vient d’envahir nos salles obscures. Première originalité : le réalisateur est un américain vivant au Japon. Il y a donc en filigrane une interprétation occidentale du manga original japonais. Pour le cadre du récit, le film frappe fort. La ville trésor est un amalgame des métropoles mondiales et tient à la fois du bazar de Calcutta, des rues commerciales d’une cité asiatique et du quartier populaire d’une métropole occidentale. Une statue géante de Ganesha y côtoie joyeusement une reproduction de Sainte-Sophie, le tout embourbé dans un dédale de béton, de poutres de métal et de fils électriques, à l’image [...] Lire la critique