Dans Mimi wo Sumaseba, l’univers d’Iblard m’avait séduit avec ses blocs montagneux errants dans le ciel, ses villes multicolores aux allures de conte de Noël, sans oublier le fameux chat aux yeux d’émeraude. Une belle touche de merveilleux qui tranchait agréablement avec le réalisme de l’histoire de la petite Shizuku. Ne prenant pas la peine d’amorcer une quelconque narration, cette OAV est une sorte de diaporama mettant bout à bout des paysages du monde d’Iblard, avec un petit fondu au noir entre chaque diapositive. Les images ne sont pas totalement fixes mais si l’eau qui ondule au vent est plutôt bien rendue, la plupart des éléments animés contrastent avec le reste, soit parce qu’ils [...] Lire la critique
Iblard Time
- Format : OAV
- Année : 2007
- Titre original : Iblard Jikan
- Nombre d'épisodes : 1
- Studio : Studio Ghibli
- Réalisation : Inoue Naohisa
- Site officiel : http://club.buenavista.jp/ghibli/special...
- Saison : Eté 2007
Succession de petits tableaux (au sens strict) mis en valeur par de petites animations et une musique atmosphérique. Chacun de ces petits tableaux se succède sans lien apparent : il s'agit simplement de présenter diverses parties du monde d'Iblard.
Iblard est un univers fictif apparu pour la première fois en 1983 dans le livre "Un Voyage à Iblard". Son auteur, Naohisa Inoue, fidèle collaborateur du studio Ghibli, est un peintre réputé pour son sens du détail et de la féérie, que l'on peut remarquer notamment dans les décors de Mimi wo Sumaseba.
Synopsis soumis par watanuki
- Studio d'animation : Studio Ghibli
- Réalisation : Inoue Naohisa
- Auteur : Inoue Naohisa
- Musique : Matsuo Kiyonori
Critiques des membres
#Par watanuki le 24-04-2008
Iblard no Jikan propose une ballade dans le monde féerique d'Iblard, créé de toute pièce par Inoue. Grand amateur du Seigneur des Anneaux, il cherche à créer un monde aussi vaste et fourmillant de détails que celui de Tolkien. Pas de chance, Inoue ne possède pas le sens de l'épique nécessaire à ce genre de production. Il possède en revanche cette capacité à suggérer le merveilleux, que le studio Ghibli a toujours su parfaitement instrumentaliser. Iblard no Jikan vient prouver que ce talent n'est pas auto-suffisant, tout simplement parce qu'Inoue est un très mauvais conteur (voir le manga édité par Kankô) doublé d'un scénariste nul, et nul à tel point qu'il n'est pas capable de faire dire [...] Lire la critique