Tokyo Godfathers ou la sacralisation animesque de Satoshi Kon. Poursuivant ma découverte des œuvres de ce réalisateur reconnu comme l’un des meilleurs, j’étais jusque-là assez satisfait sans pour autant atteindre les sommets promis (Perfect Blue). Tokyo Godfathers vient balayer de sa puissante main tous doutes imaginables. Le fil conducteur est à la fois simple et terriblement accrocheur pour tout ce qu’on va y trouver à côté. Ainsi, le soir de Noël, un petit groupe de SDF, composé d’un travesti, d’une fugueuse et d’un homme dont on apprendra l’histoire au cours de l’aventure, trouve un bébé abandonné enfoui dans les ordures. Nos trois amis réfléchissent alors quant à ce qu’ils devraient [...] Lire la critique
Tokyo Godfathers
- Format : Film
- Année : 2003
- Titre original : Tokyo Godfathers
- Nombre d'épisodes : 1
- Studio : Madhouse
- Réalisation : Kon Satoshi
- Saison : Eté 2003
- AKA :
- 東京ゴッドファーザーズ
- Tōkyō Goddofāzāzu
La veille de Noël à Tokyo, trois sans abri un peu loufoques -Gin, Hana et Mayuki- trouvent un bébé dans un amas de déchets. Emue par cette découverte, Hana (un travesti), se met en tête de retrouver les parents du bébé, entraînant ses deux compagnons dans une course poursuite tokyoïte qui en révélera plus sur eux-même qu'ils ne le croient...
Synopsis soumis par marwen
- Studio d'animation : Madhouse
- Réalisation : Kon Satoshi
- Chara-design : Kon Satoshi, Konishi Kenichi
- Auteur : Kon Satoshi
- Musique : Suzuki Keiichi
- Diffuseur : Sony
- Animation clé : Inoue Toshiyuki
Emori Toru (Gin), Umegaki Yoshiaki (Hana), Okamoto Aya (Miyuki)
- Licencié : oui
- Titre français : Tokyo Godfathers
- Editeur: Sony Pictures - Home Entertainment
Critiques des membres
#Par Cyann le 26-12-2010
Quoi, tu es triste? C'est Noël, mais t'a pas la forme? Réveille toi, tu as une perle à portée de clic! Tokyo Godfathers est de ces animés qui font plaisir à tout le monde, qui réchauffent les coeurs sans niaiseries... Étrangement d'ailleurs, c'est plutôt un regard désabusé et cynique (on connait tous ce dont est capable Kon Satoshi...) qui se porte sur les aventures des trois SDF, véritables Dieux des ruelles sombres! Mais ce ne sera pas une raison pour tomber dans l'amertume et la souffrance, car c'est avec rire et joie que l'on découvre ce parfait petit bijou. Satoshi, sans dramatiser, ni se contenter d'informer, nous amène à suivre les soucis et les difficultés à vivre qu'ont les SDF! [...] Lire la critique
#Par emilie le 10-09-2010
Tokyo Godfathers c’est comme un conte de Noël pour les enfants, mais à la sauce Satoshi Kon, donc ce n’est pas tout beau, tout mignon, ce n’est pas Disney quoi. Ce qui m’a marqué en premier lieu, ce sont les couleurs. Ce film est pourtant de 2003, mais les couleurs utilisées confèrent une ambiance que l’on croirait sortir d’un vieux film comme Métropolis par exemple. Cela va très bien avec la période de l’année dépeinte, on est entre Noël et le premier de l’an. Y’a comme une prédominance des couleurs orangées ou ocres, un peu terreuses parfois qui me donnent cette impression de bien se marier avec cette ambiance de Noël chez les plus pauvres. Qui n’est pas faite de choses fastueuses mais [...] Lire la critique
#Par Papimoule le 30-08-2010
Mon premier film de Satoshi Kon. Le gros coup de cœur! En m'attaquant à cette réalisation je m'attendais à du bon et j'ai eu encore mieux que ce que j'espérai. C'est dire s'il m'a plu. C'est l'histoire de 3 clochards, un homosexuelle, une jeune fille et un homme barbu. Ils trouvent, le jour de noël, un enfant abandonné et décident de le rapporter à sa mère. On en apprend sur tout les personnages durant tout le visionnage. Chacun à une histoire bien particulière, souvent pas très net. Le scénario est très agréable avec de nombreux rebondissements. En fait, ça n'arrête jamais, on en vient à ce dire: "c'est incroyable comment tout s'orchestre avec merveille" et ça donne un certain charme au [...] Lire la critique
#Par FullMetal Klavikul le 16-07-2008
Dans Tokyo Godfathers, on suit le parcours rocambolesque de trois sans-abris dans un Tokyo polaire durant la semaine de Noël, recherchant la mère d’un nouveau-né trouvé abandonné dans une décharge. De là, le réalisateur nous entraîne dans un voyage initiatique visuellement bluffant, tout aussi bien délirant que tragique par moments. Tout d’abord, ce qui frappe le plus est le chara-design ultra-expressif des personnages qui reflète leur état d’esprit, marque de fabrique de Satoshi Kon, mais cette fois on est à la limite de la caricature, ce qui inscrit ce film dans un contexte plus tragicomique que les précédentes œuvres du réalisateur. L’animation est quant à elle fluide et sans [...] Lire la critique
#Par marwen le 25-07-2006
Tokyo vu par le génial Satoshi Kon épaulé dans son travail scénaristique par le non moins doué Keiko Nobumoto (Cowboy Bebop et Wolf's rain, tout de même), le tout à travers les tribulations de trois marginaux, ça ne pouvait que déménager. En gros c'est du lourd. Artistiquement d'abord avec un Tokyo plus vrai que nature, fourmillant de détails dans chacun de ces dédales, exposant ses gratte-ciels côtoyant ses pavilons plus ou moins modestes, son métro blindé et ses vitrines colorées. L'on en oublierait presque que c'est de l'animation, tant on s'y croirait. Le chara-design est habituel de Satoshi: réaliste et à l'expressivité ultime. Dans les faciès parfois exagérés ou les visages des [...] Lire la critique
#Par Lowa Angel le 27-04-2005
Satoshi Kon, fidèle à lui-même, nous livre ici un film d'une beauté magnifique. On peut regarder Tokyo Godfathers de deux façons différentes : l'histoire de base, road movie à travers Tokyo. Je vous garantis les larmes aux yeux à la fin. Même si le sujet a déjà été exploité à maintes reprises, Satoshi Kon lui apporte une note de douceur amère qui fait qu'on le regarde avec plaisir. Puis, on peut observer la toile de fond : à travers ce film, il nous livre un portrait de la société japonaise bouleversant. Des êtres d'une solitude extrême qui partagent des petits bouts de vie, des petits bouts de bonheur... A première vue pessimiste, ce film livre un incroyable message d'espoir. La vie [...] Lire la critique