En règle générale, je ne dis pas du bien des shôjos car c'est un genre auquel je ne trouve aucune attache et aucun intérêt personnel. Mais face à Fruits Basket (Furuba), je suis obligé de l'admettre : je suis complètement dingue de cette série. Explications.
Allons droit au but : Furuba est bon car ses personnages sont bons. Pour moi, le plaisir de lire ce manga réside presque entièrement dans le désir d'en savoir toujours plus sur les différents protagonistes de l'oeuvre. L'auteur a vraiment soigné chaque perso, qu'ils soient principaux ou secondaires. On s'attache très rapidement à chaque nouvelle entrée et l'auteur ne donne des infos qu'au compte-gouttes. Le récit de certains persos est parfois déchirant. Là où on pense trouver de la guimauve et du miel, Natsuki Takaya nous parle elle de malédiction, de rejet, de persécution. On découvre alors que le manga traite de thèmes graves et toujours d'actualité.
Viens donc directement à la suite la grande qualité du scénario. Tous les tomes ne se valent pas, mais certains sont des mines d'or en révélations multiples et variées. Le tome 17 en est l'exemple flagrant. Si à des moments, l'ensemble commence à s'essouffler, l'auteur arrive toujours, grâce à un perso, une révélation, a relancé la machine, qui repart de plus belle. C'est donc avec énormément de plaisir que l'on suit les aventure de Tohru, des membres de la famille Sôma, mais également d'autres élèves de la classe de nos héros.
Je pourrais encore faire de nombreuses louanges sur ce manga. Parler de son humour léger et bien placé, de ses scènes d'émotions très réalistes dans l'interprétation, mais je pense que je m'emporterais ^^. Je note en seuls points noirs une mise en page pas toujours super claire (il faut parfois suivre les bulles plutôt que les cases...), un graphisme qui évolue peu et des persos parfois trop similaires sur le plan graphique, mais je chipote.
C'est du grand art et un réel privilège de pouvoir découvrir une oeuvre aussi complète. Jetez-vous dessus sans hésiter, vous ne le regretterez pas!