On aura beau grandir, on sera toujours les enfants d'Astro.
Aborder une œuvre de Naoki Urasawa est toujours une démarche un peu complexe. Peur de travestir le propos de l'auteur, d'être passé à côté de quelque chose d'important voire d'une incompréhension totale du processus de création. Jusqu'à présent, chacune de ses histoires était le résultat d'une création originale et ne nécessitait donc pas l'étude d'un support autre que celui du récit final. En ce sens, Pluto revêt un caractère unique dont comprendre les origines est essentiel afin de l'apprécier à sa juste valeur. Ce n'est un secret pour personne, n'importe quel auteur de manga de plus de 40 ans revendique l'héritage laissé par Osamu Tezuka. Il n'y a donc rien de très étonnant à ce que [...] Lire la critique