Shigurui est une œuvre très audacieuse, crue et violente. C'est ce que je lui reconnais, car si le scénario est cousu d’un fil d'or, la mise en scène bien que véritablement incroyable manque de ce petit quelque chose qui donne au tout, un réel sens. Ce petit quelque chose serait peut-être due à un manque de cohésion ou une hyperbolique omniprésente à laquelle, on a du mal à rattacher un semblant de réalisme. C'est d'une part ce que j'ai constaté à plusieurs reprises à travers le design des personnages et le style artistique utilisé par l'auteur. Shigurui est une histoire de vengeance, de volonté et d’abandon de soi et si le lecteur n’est pas pris dans un tourbillon d’excitation et de [...] Lire la critique
Shigurui
- Auteur : Nanjo Norio, Yamaguchi Takayuki
- Année : 2003
- Titre original : Shigurui
- Nombre de volumes : 15
- Origine : Japon
- AKA :
- シグルイ
Aux environs de la période Sengoku, Fujiki Gennosuke fait partie d'un clan nommé Kogan et est le mieux placé pour en devenir le chef. Mais un jour, un homme nommé Irako Seigen vient lui faire concurrence. C'est ici que commence l'histoire et qu'on découvre le parcours de ces deux personnages extraordinaires.
Synopsis soumis par shadow8
- Auteur : Nanjo Norio, Yamaguchi Takayuki
- Licencié : oui
- Titre français : Shigurui
- Editeur: Panini Manga
- Shigurui (Série TV - 2007)
- Shigurui - Nouvelle Edition (Manga - 2003)
Critiques des membres
#Par shadow8 le 03-12-2009
Je commencerai ma critique comme ceci : à la mémoire de Norio Nanjo, décédé le 30 octobre 2004 à l'âge de 96 ans. Shigurui est un manga assez cru, réaliste et pour un public averti. Il représente bien l'histoire des dojos et des clans dans la période des Tokugawa. L'histoire est bien ficelée, avec des personnages vraiment intéressants au vu de leurs flashbacks, émotions et changements psychologiques. Les combats sont vraiment incroyables et bien pensés par Yamaguchi Takayuki. Je ne parle pas de la durée des combats mais de leur niveau de détail. Le mangaka nous fait rêver en voyant le coup de crayon durant les duel, surtout lors du combat qui couvre presque entièrement le volume 8. À [...] Lire la critique