[Je préfère ne pas réitérer les propos que j'ai tenu dans ma critique du manga Shigurui, ils sont similaires à mon appréciation de la série, à quelques détails près que j'énumère ci-dessous] Violent et érotique... Si rares son les séries qui font honneur à leur support original, Shigurui est une exception de plus... Une formidable exception qui rend honneur au séries samouraï. Une formidable exception qui transforme un shonen en véritable seinen. Le manga et l'animation se complètent parfaitement. Pourquoi? Eh bien parce qu'il manquait irrémédiablement quelque chose dans le manga. De la finition, du sonore, une ambiance plus froide, plus oppressante. Et je pense que le pari a été [...] Lire la critique
Shigurui
- Format : Série TV
- Année : 2007
- Titre original : Shigurui
- Nombre d'épisodes : 12
- Studio : Madhouse
- Réalisation : Hamasaki Hiroshi
- Site officiel : http://www.wowow.co.jp/anime/shigurui/
- Saison : Eté 2007
- AKA :
- シグルイ
- Crazy for Death,
- Shigurui: Death Frenzy
Le plus jeune frère du shogun Iemitsu - le gouverneur de province Tadanaga Tokugawa - s'ennuie. Il décide d'organiser un tournoi d'arts martiaux où des samurai s'affronteront pour le plaisir de leur seigneur. Mais le jeune seigneur est las des combats factices à l'épée de bois. Dans sa cruauté et son goût pour la violence, il viole les lois impériales et choisit que les combats seront réels et à mort.
Le premier duel voit se confronter deux combattants inattendus : Fujiki Gennosuke, qui a perdu son bras gauche dans un précédent affrontement, et Irako Seigen, un aveugle blessé au pied. Les deux combattants se sont déjà affrontés par le passé et se vouent une haine réciproque.
Synopsis soumis par Afloplouf
- Studio d'animation : Madhouse
- Réalisation : Hamasaki Hiroshi
- Chara-design : Shino Masanori
- Auteur : Nanjo Norio, Yamaguchi Takayuki (manga)
- Création originale : Nanjo Norio
- Musique : Yoshida Kiyoshi
- Diffuseur : WOWOW
- CGI : Sôma Hiroshi (Direction)
- Composition de la série : Minakami Seishi
- Couleurs : Kamata Chikako
- Directeur artistique : Kaneko Hidetoshi
- Directeur de la photographie : Masumoto Yukihiro
- Directeur du son : Honda Yasunori
- Montage : Terauchi Satoshi
Daisuke Namikawa (Gennosuke Fujiki), Emi Shinohara (Iku), Houko Kuwashima (Mie Iwamoto), Nozomu Sasaki (Seigen Irako), Seizo Katou (Kogan Iwamoto), Bin Shimada (Kurouemon Yamazaki), Cho (Narration)
- Shigurui (Manga - 2003)
Critiques des membres
#Par azorni le 03-12-2010
Shigurui est un animé de très grande qualité, mais aussi très dur et austère, et à déconseiller aux plus jeunes. Ce qui frappe d'abord avec cette série c'est la qualité du dessin. Alors qu'il me semblait qu'en général on ne trouve un tel niveau de précision que dans les longs métrages, ici on nous offre un dessin impeccable tout au long de la série, sans aucun relâchement jusqu'à la fin. Concernant l'histoire, en gros Shigurui nous raconte le parcours parallèle de deux élèves d'une école d'art martiaux du Japon précontemporain. Il se passe plein de choses bien sûr, donc c'est dur à résumer. Mais le point important à signaler amha c'est que nos deux protagonistes se voueront une [...] Lire la critique
#Par Giggles le 05-11-2010
Et bien, il faut s'accrocher, à tous les points de vue, lorsqu'on regarde cette série. Commençons par le commencement : le générique. Hors du commun, il rebutera certains, en ravira d'autres par son dépouillement et par une extrême tension qui s'en dégage. Le ton est donné : le rouge nous pique les yeux, les percussions nous tapent les tympans. La sobriété de l'opening annonce le déroulement d'une histoire sanglante d'un clan dans un japon du 17ème siècle. En visionnant juste l'opening, je me suis mise en situation, j'ai bien senti que je regardais un animé pas comme les autres. Les premières images me frappent : un type qui s'arrache à mains nues lui même ses entrailles. Oh là, [...] Lire la critique
#Par enigma314 le 25-07-2010
Attention, en raison de son extrême violence, cet animé a été interdit au moins de 15 ans au Japon! Shigurui est un animé à ne pas rater pour tout amateur/rice d'histoires de samouraï. Le premier épisode donne tout de suite le ton de la série et séduit par son esthétique et sa mise en scène avec ses jeux de lumière très soignés et une musique envoûtante. Le blanc maculé d'une teinte grise et d'un bleu quasi imperceptible accompagné des instruments traditionnels japonnais rehaussent sans aucun doute le chara design des personnages. Le son des percussions est un pur régal aux moments des scènes d'action et de combats. En cela, l'opening est une réussite avec ce côté tribal et sauvage. [...] Lire la critique
#Par jouamitsu le 15-11-2009
Shigurui. Si vous cherchez un anime genre baston , ou le héros tranche du méchant , saute partout et se marie avec la nana a la fin passez votre chemin. Shigurui est avant tout un manga pour adulte car premièrement : c'est sanglant. Bras , jambes , machoires , tripes , yeux , tout y passe. Ensuite l'histoire assez complexe entre les personnages est développé d'une manière assez crue. Certaines scènes sont assez "dérangeante" (en mémoire l'accouchement de la mère d'Irako) et les nombreux flashbacks sont assez déroutant. Les relations entre les personnages sont toute somme très bien ficelés et très adultes aussi (comme par exemple la rivalité mère/fille entre Iku et Mie-dono). On est loin [...] Lire la critique
#Par thotian le 16-04-2009
Cet animé est une réussite sur les plans du dessin et de l'ambiance. Par contre, la fin est trop escamotée. Les combats sont décrits dans les moindres détails. L'anatomie des personnages est très détaillée: Iwamoto Kogan par exemple est emblématique avec ses rides à profusion et sa stature quasi-démoniaque. Toutes les séquelles des combats sont clairement représentées: mâchoires disloquées, menton arraché, membres tranchés, oeil hors de l'orbite... Autant de choses qui pourrait placer l'oeuvre dans la catégorie horreur/gore. Néanmoins, je retiens plus l'aspect contemplatif qui est notamment renforcé par l'utilisation de musiques japonaises classiques, avec emploi de percussions ainsi [...] Lire la critique