Hyakko – Episode 4
Bienvenue à l’académie privée Kamizono regroupant plus de 3000 élèves allant de la maternelle au lycée. Dans cet établissement immense, 4 lycéennes, Iizuka, Ayumi, Suzu et Torako se rencontrent dès le premier jour des cours car, elles se sont toutes perdues!
On suivra au long des épisodes le quotidien de ces élèves ayant toutes un trait de caractère particulier, Torako surtout, rythmant chaque épisode par son égoïsme déjanté et sa folie. En tout cas, ça ne gêne pas Suzu qui ne s’inquiète que de ce qu’elle va manger, ça tape sur les nerfs d’Iizuka, lycéenne sérieuse et fière, et ça effraie Ayumi, la plus timide de toutes.
Après un petit passage à la cafétéria pour laisser libre cours à la folie de Torako, on continue dans cet épisode à nous présenter les autres élèves de cette classe peu banale. À la suite de Chie et Andou dans les épisodes précédents, nous ferons ici la connaissance de Koma durant un cours de dessin, habillée telle une hippie des temps modernes. Elle se ballade tout le temps avec un appareil photo et n’hésite pas à s’en servir aux dépens de notre pauvre Ayumi ou pour le plaisir de Torako et surtout d’Andou.
Hyakko se glisse dans la veine d’Azumanga Daioh ou encore de Minami-ke, où l’on suit le quotidien de jeunes filles et où chaque situation va donner lieu à de franches rigolades pour le spectateur. Le tout est rythmé par un personnage aux goûts et aux actions loufoques. Ici c’est Torako qui prend le rôle de Kana dans Minami-ke ou de Tomo d’Azumanga Daioh, et les corrélations entre personnages ne s’arrêtent pas là. Toujours est-il que c’est une formule qui marche, l’humour est efficace.
Le dessin est correct, nos élèves sont toutes aussi mignonnes les unes que les autres, mais on a droit à la déformation des traits ou au changement de décor selon les situations, jusqu’à intégrer des références à des mangas. La musique change à chaque épisode, on la remarque sans qu’elle soit trop présente, elle est très bien intégrée, le répertoire est varié, ça va du jazz à un morceau de musique classique comme dans cet épisode.
Un anime léger, divertissant, avec des opening et ending aussi dynamiques que l’est Torako pour mon plus grand plaisir.
4 commentaires
PS : J'ai eu un petit frisson d'extase en lisant l'expression "se glisse dans la veine".
Le rapprochement avec Azumanga Daioh et Minami-ke se fait c'est sûr, il y a un peu cette histoire de suites de petits sketches mais c'est moins présent que dans les autres séries.
Après niveau humour faut l'avoir facile un peu comme moi.