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Les animes de l’automne 2013

Publié le 03/10/2013 par dans Anime - 25 commentaires

À peine a-t-on eu le temps de profiter de l’été que l’automne pointe déjà le bout son vilain nez. Je pourrais sûrement trouver une ribambelle de descriptions aussi imagées que drôles (ou au moins laissez-moi le croire) mais nous n’avons pas de temps à perdre. Les studios ont prévu une grosse fournée et dans un élan d’effort qui ne nous ressemble pas, le staff d’AK vous a concocté pas moins de 27 présentations, notre nouveau record. TL;DR : Y’a du lourd et pour presque tous les goûts. Cadeau bonux : plus de la moitié seront disponibles en simulcast.

 

Yozakura Quartet ~ Hana no Uta Hajime no Ippo Rising Yowamushi Pedal
Kuroko no basket (TV 2) Ace of the Diamond
Aikatsu ! (TV 2)
BlazBlue : Alter Memory Pokémon X/Y Log Horizon
Strike the Blood Golden Time Walkure Romanze
Wanna Be the Strongest in The World Je n’ai pas pu devenir héros, alors j’ai cherché un boulot à contre-cœur Arpeggio of Blue Steel
Nagi no Asukara Unbreakable Machine-Doll Beyond the Boundary
Meganebu ! Freezing Vibration Coppelion
Samurai Flamenco Galilei Donna Pupa
Kill La Kill Patema Inverted Kaguya-hime no Monogatari
Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article

 

Yozakura Quartet ~ Hana no Uta – Nouveau Dosage

Cinq années passèrent depuis la dernière diffusion de la série de Suzuhito YASUDA (Durarara!!, Kamisama Kazoku) sur petit écran. Et grande fut ma surprise d’apprendre qu’une nouvelle itération – et non une suite – est annoncée pour cet automne sous l’appellation Hana no Uta.

L’histoire retrace les évènements d’un groupuscule d’individus tentant de venir en aide aux Yokai persécutés par leurs semblables ou les Hommes dans une cité où cohabitent pacifiquement et librement ces deux espèces. Sakurashin, puisque la ville se nomme ainsi, a pour particularité d’être délimitée par des cerisiers protecteurs à ses frontières reliant le monde des Humains et celui des Yokai.
Hime, Akina et leurs amis sont chargés de veiller à l’équilibre inter-espèces de cette agglomération mais voilà que d’étranges actions offensives viennent perturber la tranquillité de Sakurashin.

Toujours en cours de publication au Japon, le manga compte à ce jour 14 tomes et est édité en France chez Pika. La production de ce renouveau est assurée par le studio Tatsunoko Production (C-Control, Gatchaman Crowds). Quant au staff technique, celui-ci a très belle allure sur le papier. On retrouvera donc Ryo-timo (Yozakura Quartet ~ Hoshi no Umi ~ et ~ Tsuki ni Naku ~, Tetsuwan  Birdy DECODE et DECODE:02) à la fois sur la réalisation, au chara-design ainsi qu’à la direction de l’animation. Rien que ça. La structure du récit quant à elle sera chapeautée par Ishikawa Manabu (Trapèze).

Jouissant d’une nouvelle cure de jouvence avec rajouts de nouveaux éléments, j’espère que cette adaptation saura grandement et davantage tirer parti du matériau de base parce que le cast, l’histoire et l’univers sont cools pour une série injustement sous-estimée. Shortcut !!

 

Hajime no Ippo Rising – Le ring des rêves

Pourquoi ? Pourquoi aura-t-il fallu attendre aussi longtemps ? Ce n’est pas comme si le manga n’avait pas pris une avance suffisante pour ne pas avoir matière à adapter mais il aura pourtant fallu attendre presque quatre ans pour voir enfin débarquer la troisième saison de Hajime no Ippo, intitulée Rising. Le retour de la mode des adaptations des mangas fleuves a décidément du bon. Cette nouvelle saison s’inscrit non comme un reboot à la Hunter X Hunter ceci dit mais bien comme la suite directe de New Challenger, la deuxième saison. Outre les propres matchs d’Ippo (contre des adversaires aux styles bien différents) les premières images confirment deux combats annoncés et attendus avec soin : le match pour le titre national d’Aoki et surtout le match pour la ceinture mondiale de Takamura. Match qui conclura la saison ou bien, à la recherche d’une nouvelle locomotive, Madhouse poursuivra-t-il l’aventure ?

Ce serait merveilleux mais ne nous emballons pas et faisons le point sur ce que l’on sait. Comme je l’ai déjà glissé, c’est de nouveau le studio chargé des précédentes adaptations qui sera à la fête. Il sera assisté pour l’occasion par le studio Mappa (Kids on the Slope) fondé, rappelons-le, par d’anciens de chez Madhouse. Les affaires restent donc en famille ; d’autant plus que ce sont des anciens de New Challenger qui reprennent leur poste : le réalisateur  Jun SHISHIDO, le scénariste Kazuyuki FUDEYASU et le chara-designer Koji SUGIURA. Ce dernier se chargera également de la direction de l’animation. Les doubleurs non plus ne devraient pas trop changer, ça a du moins été confirmé pour les quatres boxeurs principaux du gymnase Kamogawa. Le bébé de Georges MORIKAWA est donc entre des mains qui ont déjà fait leur preuves. Qu’on se le dise, le roi des séries sportives est de retour.

 

Yowamushi Pedal – Un manga qu’est pas pour les pédales

Titre classique, pathétique et qui mériterait que l’on me donne des baffes mais pour ça, on va attendre la fin de l’article. Car oui, c’est rare les adaptations animées de mangas basées… sur la bicyclette ! Et oui ! Ne vous faites donc pas d’illusion, le synopsis est… Banal. Vous avez notre jeune héros insouciant, inconscient de la valeur qu’il représente. De l’autre côté, vous avez le rival, surentraîné, avec l’équipement dernier cri  et boum … le jeune héros arrive à le battre sans le remarquer, gros choc et zou, on se lance alors dans une bataille dantesque  sur fond de deux roues. Je vous l’avais dit pourtant qu’il ne fallait pas s’attendre à des Gundams sous forme de vélos mais vous m’avez pas écouté.

Wataru WATANABE, cela vous dit quelque chose ? Il y a peu de chances bien que son ancien manga fut assez reconnu dans le monde entier : Densha Otoko. Cela résonne peut-être plus que le nom du mangaka, non ? TMS Entertainment sera le studio chargé de produire la série animée. Avec un passif mêlant Détective Conan, Lupin III ou plus récemment Saint Seiya Lost Canvas, il n’y a pas beaucoup à craindre de ce côté-là. Par contre, en terme de seiyuus, les personnages principaux sont doublés par des inconnus au bataillon ou presque. Ainsi, ça ne sera pas pour des voix que l’on entend souvent que l’on regardera cette série.

Du peu que j’ai pu lire, deux volumes environ, Yowamushi Pedal est tout ce qu’il y a de plus basique. Maintenant, basique ne veut pas dire mauvais, loin de là. J’ai pris du plaisir à lire ces deux premiers tomes et j’avoue que je reste un peu sur mes gardes par rapport à cette version animée. Car bon, je vois mal comment on peut adapter un manga ayant plus de vingt volumes sans faire quelques concessions. Est-ce un animé parti pour durer plus longtemps que la moyenne ? C’est à voir suivant sa popularité. Mais les adeptes du vélo ne risqueraient pas d’être déçus du voyage. PS : Ça parle même de Lance Armstong et du Tour de France ! (Oui, c’est logique en un sens pour un manga sur la petite reine.)

 

Kuroko no basket (TV 2) – TP laisse à la place à Tetsuya

Suite à l’énorme succès de la première saison, qui a même sacrément boosté les ventes du manga, il n’est pas étonnant de voir Production I.G remettre le tablier cet automne. Le studio qui enchaîne décidément les adaptations à succès a logiquement décidé de rappeler l’équipe de la première saison : le réalisateur Shunsuke TADA, le scénariste Noboru TAKAGI et le chara-designer Yoko KIKUCHI. Si j’attends encore la confirmation du choix du directeur de l’animation, il y a quand même un changement à noter. Nakanishi Ryousuke et RON laissent la place à Yoshihiro IKE (Ergo Proxy, Tiger & Bunny) pour la composition de la bande-son.

Je n’ai toujours pas lu le manga pour me laisser la surprise de la série  mais j’imagine au moins une partie de ce que la suite nous réserve. Il nous reste encore à découvrir les deux derniers joueurs, d’autant plus quand ils sont sur l’affiche de cette nouvelle saison. Seijuro aux cheveux rouges a fait une très brève apparition mais on n’a vu que le dos du dernier, cheveux violets histoire de compléter la boite de crayons de couleurs.

On espère encore plus de dunks et de mouvements improbables pour nous faire bouillir le sang derrière notre écran. Et plus de Tesuya 2 et d’hommes au torse nu luisant de sueur pour vous mesdemoiselles.

La série sera disponible en simulcast sur la nouvelle chaîne satellite J-One et en streaming deux semaines plus tard sur ADN.

 

Ace of the Diamond – Goro, l’arrogance mais sans les armes

Cette saison est décidément riche en séries sportives mais elle ne saurait être complète sans baseball. Qu’on se rassure vous retrouverez le son de la balle attrapée dans le gant du receveur et les coups de batte qui font vibrer les cœurs des fans. Ace of the Diamond, manga de Yūji TERAJIMA, est le croisement improbable de Major et de Oofuri.

Le personnage principal est la caricature du lanceur arrogant, sûr de sa force et de son lancer direct très rapide. Héros de son collège rural, il comprend cependant qu’il lui faut passer au niveau supérieur pour se jauger vraiment et décide de rejoindre un lycée prestigieux de la capitale. Comme de bien entendu, tout le monde s’incline devant son talent… Ah ben non en fait, il découvre qu’il y a beaucoup de joueurs aussi doués que lui et qu’il aura fort à faire pour s’imposer dans l’équipe. On découvre dès lors un aspect que la saison 2 de Major avait à peine esquissé : l’entraînement dans une équipe pléthorique où la concurrence interne est presque plus difficile que les matchs officiels. Et à l’instar de Oofuri, la préparation mentale est au moins aussi importante que la préparation physique.

Ce sont les studios Madhouse et Production I.G qui sont en charge de cette adaptation attendue. Le réalisateur choisi, Mitsuyuki MASUHARA, n’est pas sans expérience mais ce sera quand même une sorte de baptême du feu pour lui qui n’a que des comédies légères comme Chi’s Sweet Home: Atarashii Ouchi à son tableau de chasse. Il retrouvera pour l’occasion en directeur de l’animation quelqu’un avec qui il a eu l’occasion de travailler sur Kobato : Satoshi TASAKI. Le chara-design est confié à Minoru UEDA plus connu comme animateur clé le plus souvent mais qui a déjà pu s’exercer à ce poste sur le film Eyeshield 21. Enfin, l’adaptation de l’histoire revient à Takeshi KONUTA que vous avez récemment pu voir à l’œuvre sur Blood Lad.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Aikatsu ! (TV 2) – Zut ! J’ai une saison de retard !

Mais heureusement pour vous, je vais rattraper tout ça dès maintenant. Car oui, Aikatsu !, c’est le bien à l’état pur. Aikatsu !, c’est d’abord signé Bandai et c’est aussi un jeu d’arcade utilisant des cartes en plus d’un animé.  Ainsi, pour ceux qui ne suivent pas, le dessin animé est sorti en même temps que les bornes d’arcade au Japon, pour promouvoir ces dernières. Alors, cette série qui fête sa première années en octobre 2013, qu’est-ce qu’elle raconte de bien ? Pas grand-chose de surprenant. Vous imaginez une école où toutes les filles qui veulent devenir des idoles s’inscrivent, elles participent à des mini-concerts et il y a des simili-rivalités mais surtout beaucoup d’amitié. D’ailleurs, c’est ça Aikatsu ! Personne ne se déteste, tout le monde s’aime ! Mais comment le dessin animé arrive à promouvoir les bornes d’arcade ? Tout simplement par l’intermédiaire des cartes qu’utilisent nos jeunes filles en fleur. Avec celles-ci, elles sont alors costumées et prêtes à chanter et danser sous une forme de 3D qui ressemblerait à celle utilisée dans les bornes d’arcade.

Et… Est-ce que ça marche ? Les Idol Girls, ça marche toujours ! Ou presque. Mais quand on a du Pretty Rhythm, AKB48, Idolm@ster et autres  séries basées sur le même principe, difficile de s’y faire une place. Mais si en plus, on y mêle de l’action comme dans Symphogears, on a gagné le pompon. Ce n’était donc pas chose aisée pour Aikatsu ! Et pourtant, ça a fait son petit bout de chemin sinon, on ne nous annoncerait pas une seconde saison. Il faut dire que ce n’est pas n’importe quel studio qui s’occupe de la version animée. Ce n’est rien d’autre que Sunrise , que je n’ai normalement plus besoin de présenter.  Ainsi, derrière cette valeur sûre, rien d’illogique à ce que Bandai décide de sortir quelques characters songs en plus des dérivés habituels et nous annonce alors une seconde saison animée.

Et au final, ça vaut quoi Aikatsu !? Ben c’est chouette, c’est très chouette ! Contrairement à pas mal de séries où je décide de zapper 20-30 secondes toutes les deux minutes, ici, ça passe comme une lettre à la poste. Il faut dire que c’est mignon tout plein, coloré, que la 3D utilisée pendant les chansons n’est pas vilaine et que les inserts songs dans leur grande majorité sont de bonne qualité. Il n’y en a qu’une qui me laisse de marbre. Bref, quand c’est bien fait, pourquoi s’en priver ? Bien entendu, ne nous leurrons pas, ça ne plaira qu’aux amateurs du genre comme moi ou alors ceux pour qui les idols girls ne les dérangent pas trop. Ainsi, Aikatsu !, c’est 25 minutes par semaine qui passent bien trop rapidement à mon goût malheureusement.

 

BlazBlue : Alter Memory – J’ai pris un coup sur la tête…

Cela va faire quelques temps maintenant que la série de jeux de combats BlazBlue jouit d’une certaine popularité. Aidée par des graphismes très classes et des personnages hauts en couleur, au design très soigné, la licence a vite su trouver son public. Rien d’étonnant donc qu’un des volets, BlazBlue : Calamity Trigger, est droit à une adaptation animée…

Nous voici donc en 2199, en pleine festivité pour la venue prochaine d’un nouveau centenaire. Des rumeurs courent qu’un homme nommé Ragna the Bloodedge, un rebelle de classe SS qui peut se vanter d’avoir la plus grosse mise à prix sur sa  tête, cherche à détruire le système régissant le fonctionnement du monde civilisé. Pour sauver le monde et surtout récupérer la prime, des combattants de haut niveau se lancent à sa poursuite…

Le studio en charge de l’animation n’est pas très connu : il s’agit de Hoods Entertainment, qui a surtout bossé en tant que sous-traitant. On l’a vu prendre son envol la saison dernière pour ensuite s’écrase avec Fantasista Doll. Bref, c’est l’occasion de montrer qu’ils sont capables d’apprendre de leurs erreurs. Nous trouvons à la réalisation Hideki TACHIBANA, qui n’a rien offert de bien marquant (H2O-Footprints in the Sand- ou Dragon Crisis !…). Le chara-design, très populaire, a été confié à Tomyuki SHITAYA (Bakuman, Hatsukoi Limited) qui est aussi en charge de la direction artistique. Pour la musique, il n’y a pour l’instant pas de nom, mais j’ose croire qu’ils ont conservé les très belles pistes de Daisuke ISHIWATARI.

Bien, voila donc la série baston de la saison. Reste à voir si le studio aura les moyens de nous offrir des scènes épiques avec une animation correcte. Vu la base de licence, s’ils n’arrivent pas à assurer sur ce point là, on n’aura plus qu’à la laisser de côté… Allez, soyons optimistes !


La série sera disponible en simulcast sur Wakanim
en streaming en téléchargement.

 

Pokémon X/Y – Le Mâle est en moi !

Derrière cette blague de mauvais goût aux allures scientifiques, je me dois quand même de vous expliquer le sujet de cette série… Non ? Vous êtes sûrs de connaître ? Peut-être que vous n’aviez pas l’eau courante et l’électricité, vivant en ermite pendant plus de quinze ans. Car oui, Pokémon, nul besoin de demander si on sait ce que c’est.  Ainsi, il est temps pour la série Pokémon de passer à sa sixième « grande saison » liée à la sortie des jeux de la sixième génération de Pokémon : X et Y. Direction la région de Kalos, de nouveaux amis à rencontrer, de nouveaux adversaires à affronter et de nouveaux pokémon à combattre ! Pourquoi changer une recette qui gagne ?

Derrière l’animation ? Encore une fois, pas de surprise : Oriental Light And Magic continue de faire ce qu’ils ont toujours fait. Il en est de même pour la seiyuu de Satoshi (Sacha) ou Pikachu : Rika MATSUMOTO et Ikue OHTANI seront présentes. Pour les accompagner, on peut compter alors sur Mayuki MAKIGUCHI pour doubler Serena, qui sera l’une des rencontres fatidiques de cette saison. Son personnage sera basé sur le design original de l’héroïne du jeu vidéo.

Et dans tout ça ? Pourquoi  parler d’une série vieille de 15 ans juste pour évoquer sa nouvelle saison ? Tout simplement car autant on a l’habitude de Satoshi et ses nouveaux compagnons, autant cette fois-ci, Serena ne sera pas n’importe qui. Bien que les informations soient assez maigres, il semblerait qu’elle connaisse Satoshi depuis l’enfance. Ainsi, pour la première fois depuis le début de la série, un personnage principal féminin serait alors une connaissance de notre héros. C’est peu, n’est-ce pas ? Mais ça donne un petit regain d’intérêt pour la série, en plus du fait que Satoshi récupère Grenousse (le starter eau) en premier d’après le trailer : que du bonheur. La relation Satoshi-Serena mettra-t-elle à mal l’AAML (AAML : Ash (Sasha dans la VF) And Misty (Ondine) Love) ? Seul le temps nous le dira !

 

Log Horizon – On ne perd pas le nord

Dans la catégorie « Je surfe sur la vague du succès et je prends pas de risque », j’appelle le studio Satelight. Il a pondu de bonnes, voire très bonnes choses (Noein, Hellsing Ultimate) et aussi des moins bonnes (Muv-Luv Alternative). Mais globalement il s’en sort bien. Bref, après avoir vu la déferlante de succès associés à la saga .hack// et le fameux Sword Art Online, il s’est dit que lui aussi voulait sa part de jeux en ligne défaillants. Coup de chance, il restait un light novel de Mamare TÔNO traitant du sujet. Ayant déjà fait l’objet de quatre mangas, on peut se dire que le succès est au rendez-vous. Il ne restait plus qu’à l’adapter.

Dans notre monde contemporain, le jeu Elder Tales rencontre un succès mondial. Shiroe, jeune homme pas bien doué en société, en est un fervent joueur. Mais suite à l’installation de la douzième extension, trente mille joueurs Japonais se retrouvent piégés à l’intérieur du jeu, devenu ainsi leur réalité. Shiroe, dont l’instinct de survie lui a fait comprendre que l’union faisait la force, va recruter des joueurs pour former une guilde, Log Horizon, et tenter de trouver une solution au problème…

C’est incroyable que sur un sujet possédant autant de potentiel on en vienne toujours à avoir le même synopsis. Ils ne pourraient pas trouver autre chose que le coup de « gros bug-je piège les joueurs dans le virtuel », sérieux ? Bon, ne jetons pas la pierre avant d’avoir vu en quoi ça va évoluer. Pour tenter de faire du neuf avec du presque vieux, Satelight a engagé pour vingt-cinq épisodes Shinji ISHIHiRA, qui a surtout bossé sur des OAVS. Au character design (qui change du style moe de SAO qui m’avait littéralement bloquée) nous avons Kazuhiro HARA, grand inconnu. Pour la musique, ils ont fait appel à Yasuharu TAKANASHI, que vous avez pu écouter sur Shiki, Toward the Terra et pas mal de Precure. Bref, pas facile de se faire un avis via le staff…

Malgré le postulat de départ, je tenterai bien ma chance. Allez savoir pourquoi. Peut-être parce qu’on semble s’orienter dans de l’heroic-fantasy à l’ancienne d’après le trailer, sans couleurs tape à l’œil et avec de vraies armures pour les chevaliers. Puis il n’y aurait que trois personnages principaux, donc on peut espérer un bon développement. Allez, je vais tenter le coup.

La série sera disponible en simulcast sur ADN en streaming.

 

Strike the Blood – Ça va saigner !

Continuons dans notre lancée sur les adaptations de light novel avec Strike the Blood, résultant d’une collaboration entre Connect, un studio qui a surtout œuvré en tant que sous-traitant, et Silver Link, connu pour les Baka to Test, Watamote et autres. Série de romans écrite par Gakuto MIKUMO (aussi connu pour The Mystic Archives of Dantalian), on y retrouve un sujet très à la mode depuis quelques années : les vampires. Ben voyons. Pourquoi on ne parle jamais de goules, hein ?

Bref, jetons un œil au synopsis. D’après les légendes, le Quatrième Ancêtre est le vampire le plus puissant qui ait jamais existé… Accompagné de douze Kenjû et semant le chaos sur son passage, il apparaît au Japon. Le gouvernement et la société Lion King (hahaha…) décide de le placer sous surveillance en lui assignant un Shaman Épéiste. Qui s’avère être seulement une apprentie, lycéenne de son état. Mais puisqu’elle possède la lance anti-ancêtre la plus puissante, on lui confie cette tâche. Voilà donc Yukina qui arrive à Itogami et rencontre Akatsuki Kojô, le soi-disant Quatrième Ancêtre…

Pour mettre en scène cette histoire, nous avons Takao SANO, pour qui c’est une première au poste de réalisateur. Il a surtout travaillé en tant qu’animateur sur des séries telles que Blue Exorcist et Fairy Tail. Mais il ne sera pas seul : Hideyo YAMAMOTO l’accompagnera à ce poste, lui qui n’a fait que des storyboards. Pour le design des personnages, Keiichi SANO (Kami-sama no Memo-chô) s’occupera d’adapter le travail de l’illustrateur du roman. Du côté du son, nous aurons Jin AKETAGAWA, au CV long comme mon bras donc je ne vais pas me casser la tête à sélectionner une ou deux œuvres pertinentes.

Contre toute attente, le visionnage de la bande annonce m’a donné envie. Ça ne va pas casser trois pattes à un canard, c’est sûr, mais l’action semble au rendez-vous, avec une animation tout à fait honnête. Et la musique, faisant appel à une guitare électrique, aide beaucoup aussi. En tant que divertissement sans prise de tête, ça semblerait remplir son office. Accordons lui une chance de faire ses preuves.

La série sera disponible en simulcast sur la nouvelle chaîne satellite J-One et en streaming sur ADN.

 

Golden Time – Une demoiselle en or

L’histoire de Golden Time est basique, très basique même quand on y réfléchit bien. Un étudiant nommé Tada BANRI débute sa nouvelle vie dans une école privée à Tokyo mais se perd dans son école. Il va percuter un camarade de classe aussi paumé que lui, se nommant Mitsuo YANAGISAWA. Mais voilà que très vite, une beauté portant le doux nom de Kaga KOUKO se présente à eux, tenant un bouquet de fleurs qu’elle offre à Mitsuo. Il semblerait que celui-ci ait promis à Kaga de se marier avec elle quand ils étaient plus jeunes. Bien décidé à lui échapper, il a voulu rentrer dans une école privée… Sauf qu’il ne s’attendait pas à ce que Kaga prenne la même que lui.

Un peu fou comme sujet ? Bizarre ? Tordu ? Disons plutôt que le synopsis de base de Golden Time n’est pas celui que l’on pourrait rêver. Tiré d’un light novel dont l’auteur est Yuyuko TAKEMIYA, ce nom ne sonnera guère sauf pour les fans de Toradora, car oui il s’agit bien là de la même personne. Et donc, pour l’animation, qui peut se charger de ça ? Pourquoi pas J.C. Staff, qui fut aussi derrière la version animée de Toradora ? Ainsi, nous marchons en terrain connu et ceux qui avaient apprécié l’animé de Toradora ne devraient pas être dépaysés.

Mais dans le fond, ne nous faisons pas d’illusions. Comme pour Toradora, soit on accroche, soit on passe notre chemin. Ça ne mettra personne d’accord et je ne sais même pas moi-même si je vais apprécier la tournure animée du light novel. Autant le manga est appréciable en soit sans pour autant casser des briques, autant l’animé peut laisser entrevoir de gros défauts : lenteur du récit, musiques qui ne collent pas, aspect graphique ou alors voix des seiyuus inadaptées. Autant dire que les rares intéressés pourront observer Golden Time de loin, par mesure de sécurité.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Walkure Romanze – L’écuyer de ses dames

Autant prévenir tout de suite, ne vous attendez pas à l’animé de l’année, ni de la saison. Le synopsis de Walkure Romanze est basique : Mizuno TAKAHIRO est un étudiant s’entraînant à devenir écuyer. Il était normalement prévu pour devenir un chevalier, mais il a dû déclarer forfait après une série de victoires sans défaite à cause d’une blessure. Ainsi, pour compenser le fait qu’il ne deviendra pas un chevalier, il se met au service de l’une des vierges guerrières de l’académie. Quand je vous l’avais dit que ça serait classique ? Et ce n’est pas l’image de présentation de la série ou le trailer qui me fera penser le contraire. Mais qu’est-ce que nous en savons exactement ?

Déjà de base, on se demande pourquoi je me sens concerné par cet animé ? Oh… Tout simplement car il est tiré d’un jeu pour adultes mais surtout parce que le créateur original est Ricotta. Ce nom ne vous dit rien ? Logique ou presque. Seuls quelques fans de Princess Lover, dont moi qui avait apprécié leur « Saber » nommée Sylvia, peuvent s’en rappeler brièvement. Ainsi, Walkure Romanze est le second Visual Novel et animé de la boîte, ayant reçu de bonnes critiques ou classement dont la première place en style graphique aux Bishoujo Game de 2011 (basé sur les votes des utilisateurs). Qui doit s’occuper de la réalisation animée ? 8-Bit, jeune studio de 2008, connu récemment pour Infinite Stratos ou Aquarion Evol. De petits moyens pour un studio sans grande prétention mais on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

Autant le dire : en lisant le synopsis de base, ça part pas fort, c’est même le contraire. Et pourtant, et pourtant, j’ai envie de lui laisser une chance. Pourquoi ? Parce que le style graphique me plait beaucoup. La seconde raison est qu’il y a des femmes en armure. Ensuite, sachant que j’ai grandement aimé Princess Lover avec Sylvia, je suis en droit d’espérer retrouver une demoiselle aussi charmante qu’elle. Il y a tant à dire à son sujet. Ainsi,  bien que tout laisse à prévoir un petit animé tout ce qu’il y a de plus banal, je ne me fais pas d’illusions… Mais je sais que je vais me faire plaisir, si, bien entendu, on peut éviter une censure désastreuse.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Wanna Be the Strongest in The World – Où elle est ma boue ?

Dites ? Vous adorez les combats de gladiateurs… Euh catcheurs ? Vous aimez beaucoup quand deux corps huilés de sueur se collent l’un contre l’autre, prenant des poses improbables et inimaginables ? On vous prévient de suite : ne faites pas ça chez vous ! Bref, Wanna Be the Strongest in The World (ou Sekai de Ichiban Tsuyokunaritai ! pour les puristes japanophones) a tout de l’animé où faut éviter de connecter les neurones : Sakura HAGIWARA et Erena MIYAZAWA sont un duo d’idol girls nommé Sweet. Un jour, Erena se fait blessée par une catcheuse portant le nom de Rio KAZAMA. Il n’en faut pas plus pour que Sakura lui envoie un dropkick et décide de rentrer dans l’arène, prête à venger Erena !

Oui… Je l’avais pourtant dit, ça casse pas des briques. D’autant plus que le synopsis est particulier, qu’il n’y a que quatre tomes sortis au Japon et que l’auteur nommé Kiyohito NATSUKI n’est guère connu à part pour quelques doujinshis. Enfin bon, avec le studio ARMS derrière cette adaptation animée, on ne devrait pas s’inquiéter pour le taux d’érotisme. Pourquoi cela ? ARMS, c’est tout simplement Ikkitousen ou plus récemment Queen’s Blade. Autant dire qu’on a les références que l’on mérite et que l’on peut se sentir rassuré pour ce côté érotique.

Ainsi, pas besoin de s’imaginer un scénario de folie, des combats divins, non, on va juste avoir des seins et des fesses… Enfin, ça donne cette impression. Maintenant, vu qu’il s’agit d’un studio peu enclin à la censure, il ne reste qu’à espérer que la nouvelle chaîne J-One diffusera Wanna Be the Strongest in The World dans son état d’origine, c’est-à-dire sans brouillard de guerre, ombre persistante et autre invention douteuse que certaines personnes ont réussi à trouver pour ne pas nous permettre de profiter de la beauté du corps féminin sous toutes les coutures.

La série sera diffusée sur la nouvelle chaîne satellite J-One.

 

Je n’ai pas pu devenir héros, alors j’ai cherché un boulot à contre-cœur – Titre compte triple au Scrabble

Vous m’excuserez mais je ne répéterai pas le nom de cet animé une seconde fois.  Encore une fois, l’histoire est tout ce qu’il y a de plus simple : Raul voulait devenir un héros. Pendant qu’il passait les examens, le monde a appris la défaite du roi des démons, ce qui fait que le monde n’a plus besoin de héros. Ayant donc échoué, Raul travaille dans un magasin d’électronique. Un jour, une personne se présente pour un boulot à temps partiel. La raison de sa recherche d’emploi ? Elle est la fille du roi des démons précédemment vaincu.

Adapté d’un light novel  datant à peine de l’année dernière à la base, l’auteur est un petit nouveau du nom de Jun SAKYÔ. Oui, aucun autre light novel à son actif et pourtant déjà une adaptation animée de son oeuvre, est-ce un gage de qualité ?  Le studio chargé de s’occuper de tout ça est asread, connu de son côté pour avoir fait Minami-ke (toutes les saisons),  les OAV de Mirai Nikki et les différentes saisons de Kiddy Grade. Pourtant, cela ne change pas le fait que l’on pourrait être méfiant et un peu réticent par rapport à ce nouvel animé produit par eux.

Dans le fond, à quoi s’attendre ? En vue du peu que j’ai pu lire du manga (un seul chapitre), les prémices n’annoncent rien de transcendant. Maintenant, cela ne veut pas dire que cette adaptation animée ne nous réserve aucune surprise. C’est même peut-être mieux en un sens : on ne sait pas à quoi s’attendre, le seul souci résidant dans cette question : pour le meilleure ou pour le pire ? Seul le temps nous le dira. Pour ma part, je compte regarder cela sans chercher à me dire si c’est intéressant ou non. Autant partir avec un aperçu négatif, généralement on finit par trouver des qualités ensuite.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Arpeggio of Blue Steel – Touché-coulé !

Après les filles qui pilotent des tanks (Girls und Panzer), les filles qui se prennent pour des avions de chasses (Strike Witches), ou bien les filles qui sont littéralement des armes à feu (Upotte !!), les Japonais se sont dit « Il nous manque un truc… Bordel mais oui ! Les bateaux ! Qu’est-ce qu’on est con ! Vite, faut corriger ça ! ». Et voici Arpeggio, qui vient combler ce manque inadmissible dans l’histoire de l’animation japonaise. Je vous présente donc un anime mettant en scène des filles bateaux. Trop fort.

Arpeggio of Blue Steel nous emmène dans un futur où le réchauffement climatique a fait son œuvre et augmenté le niveau des eaux, réduisant la surface de terres habitables. Apparaît un jour une mystérieuse flotte, la Flotte de la Brume, qui attaque l’humanité. Cette dernière, même en employant tous ses moyens, n’arrive pas à la vaincre et se retrouve interdite de navigation. Avec les routes commerciales bloquées, l’économie mondiale s’effondre. Dix-sept ans plus tard, le cadet Gunzo se retrouve face à la forme humanoïde féminine de l’I-401, un navire membre de la Flotte de la Brume. Celle-ci lui propose ses services…

C’est le studio SANGIZEN (que l’on ne connaît que pour de la sous-traitance) qui s’occupe de l’adaptation du manga d’Ark Performance (sept tomes pour le moment), avec en tête de gondole Seiji KISHI que l’on a déjà vu à l’œuvre sur Kamisama Dolls ou Danganropa très récemment. Au character-design, nous avons un collègue proche : Kazuaki MORITA, très prolifique en ce moment vu qu’on lui doit les personnages de Danganropa ou Personna 4. A noter qu’il a donné aux filles un charisme certain, bon point. Et pour finir, un mot sur la musique avec Masato KODA, qui n’a rien produit jusqu’à aujourd’hui. Donc j’ai rien à en dire…

Dit ainsi, ça ne semble pas terrible. En fait je garde espoir. Les bandes annonces nous montrent des batailles navales qui ont l’air de bien donner, avec des pew-pew sous marins et autres explosions. Espérons juste que le staff se concentre vraiment sur cet univers et la marine et non sur l’aspect harem que j’ai aperçu… Poséidon, si tu m’entends…


La série sera disponible en simulcast sur la nouvelle chaîne satellite J-One et en streaming sur ADN.

 

Nagi no Asukara – Le petit bleu

Hop, il est l’heure de la série originale de P.A. Works (Angel Beats !, Uchoten Kazoku, Tari Tari). A noter qu’il y a un certain nombre de créations originales cette saison, voilà qui change. Laquelle s’attirera vos faveurs ? Les paris sont ouverts. Au moins, on peut être sûr que celle de P.A. Works sera à la hauteur techniquement parlant, vu qu’ils n’ont jamais déçu à ce niveau. Par contre pour ce qui est de l’histoire, je reste plus réservée.

Le studio nous expose un monde où les humains vivaient sous l’eau il y a de cela bien longtemps. Mais certains d’entre eux ont souhaité vivre sur le plancher des vaches et ont ainsi rejeté la capacité qui leur permettait la vie sous-marine. Les années ont passé et les façons de penser des deux communautés ont divergé, jusqu’à ce qu’elles oublient qu’elles n’étaient qu’une à l’origine. Hikari et Manaka sont deux enfants habitant sous les mers, mais suite à la fermeture de leur école les voilà obligés d’étudier sur la terre ferme, où ils feront plusieurs rencontres…

Pour mettre en scène cette histoire, le studio a recyclé le réalisateur de leur série du printemps (RDG : Red Data Girl, qui n’est pas franchement une réussite…) laissé au placard pendant l’été, en la personne de Toshiya SHINOHARA (Black Butler). Le character-design est l’oeuvre de Buriki (Boku wa Tomodachi wa Sukunai), et fut adapté pour les besoins de l’animation par Yuriko ISHÎ, pour un résultat finalement pas terrible. La direction artistique, très importante chez P.A. Works, est de nouveau confiée à Kazuki HIGASHIJI (Tari Tari, Angel Beats !) qui ne faillit pas à sa réputation : c’est en effet très beau à regarder. Reste la musique, que Yoshiaki DEWA composera après celle d’Amnesia.

Fidèle à lui même, le studio nous a offert des bandes-annonces très jolies à visionner. Pour autant, depuis RDG, je suis moins confiante. C’est bien beau de nous sortir une explosion de couleur et de lumière, mais moi j’aimerai une histoire et des personnages intéressants. Et de ce point de vue là, le trailer est loin de me rassurer avec son monologue empli d’âneries récité par une voix niaise…

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Unbreakable Machine-Doll – Les Guignols de la Baston

Enchaînons donc avec une adaptation de light novel à succès ! Pour cette saison, le studio Lerche (Danganropa, Carnival Phantasm) s’occupe de rendre visionnable (tout du moins on l’espère) la série de livres signé Reiji KAITO, auteur assez prolifique vu qu’il a réussi à nous pondre douze volumes en quatre ans. Après être passé par la case manga, voilà donc que la licence nous arrive sous la forme de cette série de douze épisodes qui ne semble pas demander un effort de réflexion exceptionnel…

Nous voici dans un XXème siècle alternatif, où en plus des évolutions technologiques, la civilisation a assisté à l’émergence et au développement d’une magie particulière, très liée à la science : Machinart. L’humanité a ainsi pu créer des circuits à partir de sortilèges, permettant de donner une personnalité et une autonomie à des objets inanimés. D’abord utiliser à des fins militaires, elle s’est démocratisée. Nous suivons Raishin Akabane, un étudiant marionnettiste qui débarque en Angleterre pour rejoindre une prestigieuse école et obtenir le titre de Wiseman, soit le meilleur marionnettiste. Afin d’atteindre son objectif, il devra vaincre les élèves les plus doués de l’école à l’aide de Yaya, son Automaton à l’apparence de jeune fille et spécialisé en combat à mains nues.

Pour cette production alimentaire (des filles, de la baston, et sans doute des nichons d’après la bande-annonce), Lerche emploie Kinji YOSHIMOTO (Queen’s Blade), très occupé cette saison car vous le retrouverez aussi à la réalisation de Yusha ni Narenakatta, chez Asread. Il a dû trouver un  moyen de se dédoubler, allez savoir. Le character-design, œuvre de l’artiste LLO (Mushi-Uta), a été confié à Atsuko WATANABE (Okamikakushi), tandis que la musique sera entre les mains de Masaru YOKOYAMA, un vieux pote du réalisateur puisqu’il a aussi bossé sur Queen’s Blade.

Bien, après le visionnage des quarante premières secondes de la bande-annonce, j’étais emballée (c’est glauque, sombre, intriguant…). Le problème c’est qu’elle dure une minute et quarante secondes. Et à la fin j’étais vachement moins enthousiaste. Bon, apparemment on aura bien des combats, mais l’animation ne m’a pas l’air mirobolante et j’ai l’impression que les personnages sont un peu nazes… On y jettera un œil histoire de s’en assurer, avant sans doute de laisser cet anime de côté.

 

Beyond the Boundary – Chuunibyou pour de vrai

Cela fait plus d’un an que Kyoto Animation, le studio préféré des otakus au Japon, est passé à la vitesse supérieure en sortant une nouvelle série chaque saison pour occuper le terrain. En effet, leur méthode particulière de production leur permet de travailler vite et de faire le buzz à chaque fois. Parallèlement à ses activités dans l’animation, le studio possède une maison d’édition qui organise des concours pour sélectionner les romans qui non seulement seront publiés mais bénéficieront également d’une adaptation maison en série animée. Ainsi le studio n’a plus besoin des éditeurs de mangas et de romans, et n’ont qu’à se baisser pour trouver de nouveaux concepts de séries.

Chuunibyou Demo Koi Ga Shitai en 2012 et Free! en 2013 furent parmi les premiers animes à bénéficier de cette « méthode KyoAni », avec un succès commercial au rendez-vous. Et ce sera bientôt au tour de Beyond the Boundary (Kyoukai no Kanata en japonais) de passer sur le grill.

Labellisée comme une histoire de « dark-fantasy urbaine », Beyond the Boundary met en scène pour la sempiternelle fois des lycéens doués de super-pouvoirs liés à un monde surnaturel. Le protagoniste, Akihito, est mi-humain mi-démon et possède des capacités régénératrices hors du commun. L’élément déclencheur est sa rencontre avec Mirai, une jeune fille qui s’apprête à sauter du toit de l’école. Mirai souffre d’être exclue du reste du monde à cause de son pouvoir consistant à manipuler le sang, ce qui est tabou même dans le monde des démons…

On pourrait se moquer de ce pitch dénué d’originalité et surtout très ressemblant à celui de Bakemonogatari, mais c’est oublier le talent de KyoAni pour réaliser de vraies perles à partir d’un matériau que l’on croit connaitre d’avance. En l’occurrence les trailers nous rassurent quant à la bonne santé financière du studio qui semble toujours prêt à mettre une mandale à la concurrence du point de vue de l’animation. Fidèle à sa tradition de former les futurs talents, le studio a propulsé au poste de réalisateur le jeune Taichi ISHIDATE, qui réalisa bon nombre d’épisodes pour les précédentes séries de la firme, dont les excellents Nichijou et Hyouka. Le reste du casting aussi bien au niveau du staff que du doublage ne présente rien de notable.

Comme souvent avant la diffusion d’une nouvelle série KyoAni, le net s’enflamme et certains parlent déjà de « Monogatari killer » tandis que d’autres appellent au duel avec Trigger sur le terrain de l’animation. Pour ma part j’attends de voir si le studio prendra le parti de proposer une histoire vraiment sombre, mais même dans le cas inverse Beyond the Boundary reste parmi les rares animes sur lesquels les regards seront braqués cet automne.

La série sera disponible en simulcast sur la chaîne Mangas et en streaming sur ADN.

 

Meganebu ! – T’as de beaux yeux (derrière tes lunettes) tu sais…

Ça y est, la guerre est déclarée. Le studio Deen n’a pas supporté qu’on vienne marcher sur ses plates-bandes. Après le succès d’Uta no Prince-sama d’A-1 Pictures et celui tout récent de Free ! signé KyoAni, ils ont craqué. J’imagine bien la réunion de crise :

« Les mecs, en tant que producteur je vous le dis, ça va pas. Nous, studio Deen (aka Bisho Paradise), sommes en train de nous faire couper l’herbe sous les pieds par des studios débutants dans le domaine des bishonens. Bon Dieu les mecs, faut trouver quelque chose ! On a une réputation à défendre ! Hakouki, Hakkenden, Starry Sky et d’autres encore, c’est nous ! Nous sommes les maîtres incontestés ! Et que vois-je ? On n’est pas dans les premiers cette année niveau bisho ? Intolérable ! Roger, t’as un plan ? Comment, tu veux faire comme tous ces animes qui nous parlent d’un groupe de filles qui ne font rien d’autres à part discuter dans un pseudo-club ? Sauf qu’à la place on met des mecs ? Attends Roger, faut autre chose, c’est pas suffisant… Hmm ? Ils portent tous des lunettes ? Et ils sont dans un club dont il s’agit du thème ? Sacré Roger, t’es un génie ! Même pas besoin de demander au patron, je te file le fric direct et tu me réalises ça ! »

Ça a dû se passer comme ça à peu de choses près. Ou peut-être qu’ils ont fait une deuxième réunion pour déterminer le réalisateur, qui s’avère être la petite nouvelle Soubi YAMAMOTO, et surtout le design des personnages. J’imagine qu’après un long débat, ils ont été d’accord pour confier le job à une valeur sûre : Atsuko NAKAJIMA (Ranma 1/2, Get Backers, Hakuouki). Le reste, je ne crois pas qu’ils en ont eu grand-chose à faire, il n’y a même pas de bande annonce animée pour  l’instant…

Deen arrivera-t-il à récupérer son titre de Maître es Bishonen ? En tout cas ils font tout pour, prenant leur sujet extrêmement à cœur : ils ont été jusqu’à donner le niveau de vision de chaque œil des bisho dans la description des personnages… Preuve de sérieux ou parodie du genre ? Sincèrement, j’espère qu’il y aura un minimum d’autodérision, comme dans Free !, sinon je ne vois franchement pas l’intérêt… Bon, le président a l’air bien taré, c’est déjà ça…

 

Freezing Vibration – Fais-moi trembler ma belle

En faisant cet article, je me suis dit une chose : BORDEL ! Déjà 2 ans et neuf mois ?! Ça fait aussi longtemps que la première saison est sortie ? Pas qu’elle ait gravé un souvenir impérissable dans mon esprit… Mais wow, soyons un peu sérieux. Le temps passe vite, beaucoup trop vite, diront certains. Et pourtant, malgré tout, Freezing continue son petit bonhomme de chemin et décide de nous sortir une seconde saison, comme ça, sans prévenir.  Du peu que l’on en sait, cette seconde saison … ferait sauter un arc important (l’arc du frère) pour se concentrer principalement sur celui des E-Pandora. Erreur fatale ? A voir.

Comme pour la première saison, A.C.G.T. se chargera de l’adaptation animée de Freezing et on garde les mêmes, que cela soit pour le directeur et le reste du staff. Du côté des seiyuus, là aussi, aucune différence par rapport au casting original. Le seul souci de cette adaptation animée est ce que j’ai signalé dans le premier paragraphe : sauter un arc aussi important pour le développement du caractère de Satellizer, c’est du gâchis. On sent alors ce sur quoi le studio va se focaliser : les combats entre demoiselles sans même chercher plus loin que ça.

Autant dire que tout cela ne m’inspire pas confiance. Cela s’explique par mon retard dans le manga, mais surtout parce que la censure de la première saison animée avait eu raison de mon entrain. Il faut dire qu’elle avait des défauts, beaucoup de défauts. Bien entendu, les combats entre femmes avec des pouvoirs et autres, c’est très intéressant, comme en atteste les saisons de Queen’s Blade, mais il y avait toujours un petit quelque chose rédhibitoire, qui faisait que je ne pouvais pas pleinement apprécier Freezing en animé. Ainsi, l’annonce de cette seconde saison, je suis désolé de l’annoncer, me fait ni chaud, ni froid. Merci d’éviter le jet de tomates.

 

Coppelion – Fukushima Girls

Entre le Japon et la radioactivité, ce n’est pas vraiment le grand amour. Marqué par des accidents désastreux, le pays nous a offert des oeuvres majeures ayant pour thème ce phénomène physique et ses conséquences sur l’être humain. Gen d’Hiroshima est particulièrement connu, mais en plus récent il y a Coppelion, manga de Tomonori INOUE commencé en 2008 et comptant pour le moment dix-huit volumes. C’est son adaptation par GoHands (K, Mardock Scramble) qui nous intéresse aujourd’hui. Ironiquement, le postulat de départ ressemble énormément au scénario qui s’est déroulé à Fukushima en 2011…

En 2036, Tokyo est devenue une ville fantôme, fermée à la population. Suite à un tremblement de terre survenu il y a 20 ans, le réacteur de la centrale nucléaire d’Odaiba a surchauffé et percé toutes les protections, déversant un flot de radiations et rendant Tokyo invivable… Mais alors que l’on croyait la ville déserte, les Forces de Défense capte plusieurs signaux de détresse. Décidé à faire la lumière sur ce mystère, le gouvernement envoie une unité spéciale : Coppelion, composée de trois lycéennes immunisées aux radiations.

L’auteur peut se targuer d’avoir été devin il y a cinq ans de cela. Même le studio n’a pas dû y croire lorsque la catastrophe de Fukushima a vraiment eu lieu, les obligeant ainsi à reporter la diffusion de la série pour éviter toute polémique. Enfin, cela n’a pas empêché le trio qui nous a donné K de poursuivre leur job et de réaliser l’anime. On retrouve donc Hiromitsu KANAZAWA, Susumu KUDO et Shingo SUZUKI à la tête de la série, le dernier étant aussi en charge du chara-design (et il l’a bien amélioré). A la direction artistique, nous retrouvons Masanobu NOMURA (Arjuna, K) dont le style est très reconnaissable avec ces jeux de filtres et lumières). Et à la musique, nous aurons Mikio ENDO, à qui nous devons la piste sonore de K… J’espère qu’il sera plus inspiré…

Bon, le thème est intéressant et la bande annonce (avec une musique naze hors propos, on est mal parti) nous promet un anime dans la continuité de ce que fait GoHands, c’est à dire très marqué visuellement par des filtres, de la 3D (bien foutue) et autres jeux de lumière. A cela s’ajoute de la baston avec des pouvoirs spéciaux. Dommage que le staff m’inspire si peu confiance (car oui, je n’ai toujours pas digéré K…)… Néanmoins je serai là, histoire de voir s’il y aura récidive… Puis le manga d’origine est pas mal, alors franchement, pourquoi pas ?

La série sera disponible en simulcast sur la chaîne Mangas et sur ADN en streaming.

 

Samurai Flamenco – Kick-Ass avec classe

Restée discrète cette année, avec pour seule nouveauté l’adaptation du manga Silver Spoon, la case NoitaminA revient avec de nouvelles ambitions puisque ce sont deux séries originales qui rempliront la case du jeudi soir de Fuji TV.

La première série, qui attire le plus notre attention, est Samurai Flamenco. Les synopsis énigmatiques nous expliquent qu’il s’agit de l’histoire d’un jeune homme, Masayoshi Hamaza, qui depuis l’enfance est fan de sentai – les super-héros japonais. Il décide d’enfiler lui-même un costume et de combattre pour la justice sous le nom de Samurai Flamenco, malgré le fait qu’il n’ait ni pouvoirs ni technologie. Les choses prennent une autre tournure lorsqu’il est découvert par un agent de police, Hidenori Gôto, qui se retrouvera entraîné dans ses aventures…

Difficile de dégager quelque chose de ce pitch ni des visuels montrés qui semblent toutefois destiner la série à un public féminin (le chara-design est de Chinatsu KURAHANA qui a travaillé sur du BL et dernièrement sur la licence UtaPri). La confiance règne cependant lorsque l’on voit le nom de Takahiko OMORI en haut du générique. Ce monsieur, dont le nom vous est certainement inconnu, n’est pourtant pas n’importe qui puisqu’il a réalisé plusieurs hits dans le domaines des séries pour jeunes femmes tels que La Fille des Enfers, Natsume Yuujinchou ou Kuragehime. Mais c’est également lui qui s’occupa des adaptations des romans de Ryohgo NARITA, à savoir Durarara! et Baccano! Pas n’importe qui, je vous dis. Il en profite d’ailleurs pour amener avec lui le directeur de l’animation Tatsuo YAMADA au CV pas dégueu non plus.

Il est par contre plus étonnant de voir le bonhomme faire des infidélités au studio Brains Base à qui il doit ses succès, pour se retrouver au studio Manglobe. Ce studio, qui promettait d’être le sauveur de l’animation japonaise dans les années 2000, s’est depuis transformé en usine à merde avec Deadman Wonderland ou la licence Kami Nomi zo Shiru Sekai comme seuls travaux notables ces derniers temps. La production de Samurai Flamenco est peut-être leur ultime chance de prouver qu’ils valent encore quelque chose.

Prévue pour durer un semestre soit 26 épisodes, Samurai Flamenco sera suivi de près à cause de son réalisateur au parcours sans faute, et pour les espoirs qu’y ont mis les producteurs de NoitaminA qui vont ici tenter de regagner le segment qu’il ont eux-mêmes laissé filer depuis deux ans…

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim en streaming et en téléchargement.

 

Galilei Donna – Et pourtant, elles tournent !

Deuxième série NoitaminA de l’automne, Galilei Donna intrigue lui aussi mais pas forcément pour les bonnes raisons.

Se présentant comme une histoire d’aventure sur fond de science-fiction, Galilei Donna se déroule en l’an 2061 alors qu’une ère glaciaire s’est abattue sur la planète. Dans la région de Toscane en Italie, trois sœurs qui seraient les descendantes du célèbre savant Galilée sont poursuivies par une organisation à la recherche du « Galileo Tresoro » et finissent par faire l’objet d’un mandat d’arrêt international. Les trois jeunes filles vont devoir s’allier pour s’en sortir ce qui n’est pas gagné au vu de leurs différentes personnalités…

Des gamines, de l’action, de la SF, pas grand-chose de surprenant pour une série qui se prétend pourtant originale. Le réalisateur est Yasuomi UMETSU, un vétéran de l’animation japonaise qui a beaucoup bossé comme animateur mais dont les seules réalisations récentes sont des animes d’action anecdotiques comme Kite Liberator ou Mezzo. Avec la visibilité internationale accordée par la case NoitaminA, c’est peut-être sa chance de sortir de l’ombre et on ne doute pas qu’il mettra tout ce qu’il a dans son projet dont il est crédité comme auteur original.

La production de l’animation est assurée par A-1 Pictures, un studio blindé de pognon qui a dernièrement produit pas mal de succès très bien animés et dans des registres très variés. C’est d’ailleurs le chara-designer et chef animateur de Sword Art Online, Shingo ADACHI, qui s’occupera de l’aspect visuel de ce Galileo Donna. Toutefois, le style lisse et insipide de A-1 Pictures ne m’a jamais convaincu au-delà des gros moyens qu’ils mettent dans chacune de leurs séries. On aimerait bien que le prochain show ait plus de personnalité mais le court teaser mis en ligne pour Galileo Donna nous montre, par-dessus une animation de très bonne qualité, des héroïnes bien mignonnes et moe comme il faut…

Bref mon niveau d’attente est bas, mais c’est justement le propre d’une série originale que de partir sur des bases incertaines pour surprendre ensuite. Et surprendre, ce sera obligatoire pour UMETSU et A-1 Pictures s’ils souhaitent exister dans cet automne 2013 très disputé.

La série sera disponible en simulcast sur Crunchyroll.fr en streaming.

 

Pupa – Des papillons dans le ventre

Il manque un peu de glauque en cette saison automnale. Heureusement, on peut compter sur Pupa (mot anglais pour chrysalide, je fais dans la pédagogie maintenant) pour réparer cela. Mais c’est quoi Pupa ? Il s’agit d’un manga comptant pour le moment trois volumes, signé Sayaka MOGI, qui nous raconte l’histoire d’un frère et d’une sœur qui ne sont pas épargnés par la vie… Beaucoup d’éléments dérangeants parsèment le récit, et il ne serait pas étonnant que la censure sévisse…

Utsutsu et Yume Hasegawa sont frère et sœur, et depuis leur petite enfance, ils n’ont pas eu la vie facile… Battus par leur père, abandonnés par leur mère, ils vivent seuls et hormis quelques visites du paternel qui les prend pour des cendriers, ils n’ont plus de relations avec leur famille. Un soir, alors qu’ils rentrent du lycée, ils croisent une femme étrange qui leur déconseille de rester au même endroit que les papillons rouges… Ne comprenant pas l’avertissement, ils poursuivent leur route. Repérant de loin leur père, Ututsu ordonne à sa sœur de l’attendre au parc le temps qu’il s’occupe de lui, où elle croise les fameux papillons… Ututsu la rejoint, mais au lieu de tomber sur elle, il se retrouve face à un monstre ignoble et anthropophage…

On ne sait pratiquement rien du staff, hormis le nom du réalisateur : Tomomi MOCHIZUKI, un vétéran qui a réalisé Hikari no Densetsu (Cynthia ou le rythme de la vie en France) ou House of Five Lives en plus récent. Et rien pour le reste. Le studio Deen (Fate/Stay Night, Hakuouki, Hinamizawa le village maudit) ne semble pas spécialement vouloir communiquer dessus, puisque nous n’avons même pas une bande annonce pour nous faire une idée de l’ambiance.

Deen prend quand même une sacrée prise de risque. Pupa est une œuvre emplie de noirceur, qui vise un public restreint. Mais il s’agit aussi d’une des sorties les plus intrigantes cette saison, qui mérite un coup d’œil. Certes, il faudra avoir le cœur bien accroché devant tous les malheurs qui vont tomber sur la fratrie (dont la relation est un peu ambiguë d’ailleurs…) et le sang qui en résultera… Ayant lu quelques chapitres du manga, je sais à quoi m’attendre, et j’espère une ambiance soignée. Sans censure si possible…

 

Kill La Kill – Je ne peux pas porter de seifuku avec ce genre d’histoire

Depuis la fondation du studio Trigger par des anciens du studio Gainax, on se demandait bien si Hiroyuki IMAISHI (réalisateur de Gurren Lagann et Panty & Stocking) et sa bande ne s’étaient pas perdus en route. Certes ils ont prouvé avec brio avec Little Witch Académia qu’ils n’ont pas oublié leur talent d’animateurs mais c’est sur d’autres univers plus barrés qu’on les attend. Nos prières sont exaucées : Kill La Kill est là pour remuer la cour de recrée.

Satsuki Kiryuin, lycéenne de son état est transféré dans un établissement scolaire un peu spécial. Elle veut s’imposer en leader par la force et avec son épée. Mais la partie est loin d’être gagnée car les lycéens peuvent compter sur les pouvoirs spéciaux de leurs uniformes pour se battre. De plus, elle a une Némésis toute trouvée avec Ryuuko Matoi, une autre lycéenne, armée d’une moitié de ciseaux géant et animée par la vengeance.

Ok, là on retrouve nos joyeux drilles. Inutile de dire que le tout jeune studio joue sa crédibilité et cette nouvelle série d’animation porte là tous les espoirs fous promis à la fondation de Trigger. Pour l’occasion, toute l’équipe est au pied de guerre. Outre ce cinglé d’IMAISHI, on retrouve le scénariste Kazuki NAKASHIMA (Gurren Lagann) et Shigeto KOYAMA au poste de directeur artistique. C’est Suchio qui aura la double charge du chara-design et de la direction de l’animation, une double casquette qu’il a déjà eu l’occasion de porter sur le sixième film One Piece, le meilleur de la franchise. Les adeptes du sawanisme seront ravis car après L’attaque des Titans, c’est bien le compositeur Hiroyuki SAWANO qui enchaîne sur ce qu’on espère être un deuxième blockbuster.

Les quelques visuels étranges ne permettent pas vraiment de voir de quel bois Kill La Kill sera fait. Mais le studio sait qu’il n’a pas d’autre choix que de réaliser le chef d’œuvre de l’année. Je prépare les roses ; aussi bien les épines que les pétales.

La série sera disponible en simulcast sur Wakanim en streaming et en téléchargement.

 

Patema Inverted – C’est le monde à l’envers…

Si vous suivez un tant soi peu l’actualité de l’animation, vous ne pouvez pas ne pas savoir ce qu’est ce film. Diffusé en avant-première en France dans le cadre du Festival d’Annecy, Patema Inverted (ou Sakasama no Patema en japonais) est la dernière oeuvre du fameux auteur de Time of Eve : Yasuhiro YOSHIURA. Pour marquer le coup il a déjà sorti quatre ONA nous introduisant à l’univers du film, prévu le 9 novembre au Japon. Et le moins qu’on puisse dire c’est que ça promet.

Ces ONA, superbes à regarder, nous présentait une jeune fille nommée Patema, princesse d’un monde souterrain. Elle adore parcourir les galeries et visiter les endroits interdits, au grand dam de son grand-père… Age quant à lui est un jeune homme qui étouffe dans une société aux relents totalitaires. Suite à leur rencontre, ils vont se rendre compte que leur monde a une particularité bien étrange, origine de la division de leur peuple respectif…

Le film a récolté de bonnes critiques suite à sa diffusion à Annecy, confortant le talent de YOSHIURA. Celui-ci gère pratiquement tout : l’idée originale, le scénario, la réalisation, la photo… Il a tout de même laissé un peu de travail aux employés du Studio Rikka (Pale Cocoon, Time of Eve), confiant le chara-design à une connaissance rencontrée sur Time of Eve en la personne de Ryusuke CHAYAMA, la direction artistique à Yûji KANEKO (Senyu) et la musique à Michiru OSHIMA, bien connue pour son travail sur Fullmetal Alchemist.

Les quatre ONA ont rassuré sur la tenue technique du film, il n’y a donc aucun souci à se faire de ce côté là. La bande annonce en rajoute une couche, nous montrant une qualité graphique indéniable. Quant à l’histoire, le concept qui en est à la base promet un beau voyage… Bref, la qualité des ONA (qu’il est préférable de regarder à la place du trailer, ce dernier gâche une belle surprise…) et les échos d’Annecy m’ont largement convaincue. En d’autres termes, je me jetterai dessus dès qu’il sortira.

 

Kaguya-hime no Monogatari – Panda Porn

Après la sortie de Kaze Tachinu ce printemps au Japon (et bientôt en France) de Hayao MIYAZAKI, c’est un autre réalisateur emblématique du studio Ghibli qui sort de sa semi-retraite avec cette adaptation d’un vieux conte populaire. Est-il vraiment utile de présenter Isao TAKAHATA ? S’il a marqué les esprits avec le terrible Tombeau des Lucioles, il est aussi connu pour ses productions familiales comme Mes voisins les Yamada. Et voilà que quatorze ans après, le réalisateur éclectique se remet au turbin avec Kaguya-hime no Monogatari.

Ce conte de l’ère Heian (ou du neuvième siècle du calendrier chrétien si vous préférez) relate la vie de la princesse Kaguya, aux cheveux d’or et née dans un bambou. Celui qui l’a trouvée alors qu’elle n’était pas plus grande qu’un doigt, et qui l’élève depuis, trouve désormais une pépite d’or dans chaque bambou qu’il coupe. De riches princes cherchent à épouser la princesse mais ils n’arrivent pas à satisfaire ses demandes. L’empereur lui-même lui fait la cour mais elle refuse ses avances.

Le texte a au Japon la même importance que les contes Grimm en Europe et il fallait bien un autre monstre sacré pour s’attaquer à cette montagne. Les premières images qui ont filtré semblent promettre des dessins au rendu d’aquarelles comme Mes Voisins les Yamada. Bien sûr c’est le fidèle compositeur Joe HISAISHI qui est une nouvelle fois de la partie tandis que TAKAHATA a fait encore appel à Kenichi KONISHI (Mes Voisins les Yamada, Tokyo Godfathers) pour le chara-design et la supervision de l’animation. Tous les voyants sont donc au vert pour une nouvelle pépite du studio Ghibli.

 

Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf, Deluxe Fan, Rydiss et ShiroiRyu.

 

 

Une liste plus exhaustives des sorties est disponible sur cette page.

25 commentaires

Bon, je vais sûrement taper parmi les séries sportives, c'est un genre qui m'a rarement déçu récemment. D'autant que les autres animes de cette saison ne m'intéressent pas du tout.
2 TheJonathanChan le 03/10/2013
Ou là il manque beaucoup d'anime il faudrait les mettre en bas même s'il n'y a pas d'article
3 Virevolte le 03/10/2013
J'ai beaucoup d'intérêt pour Diamond no Ace (en outsider). La saison deux de Major était de loin ma préférée, c'est un des aspects du sport qui peut être intéressant à traiter.

Après, avec Hajime no Ippo, Yozakura Quartet et peut-être Kill la Kill (s'il fait honneur aux attentes qu'on lui pose sur les épaules), je vais me régaler ~

Bon boulot, le staff !
Coppelion sera une bonne série. J'ai été voir le manga et ça promet. Bon, on a même encore la date pour Pupa.
5 Zankaze le 03/10/2013
Bon, si on fouille, il y a quand même des trucs biens. J'ose espérer que la saison va être cool, et si Kill La Kill déçoit, il ne me reste plus qu'à me pendre haut et court...
6 allbrice le 03/10/2013
@ TheJonathanChan : Oui nous savons très bien que la totalité des animés programmés pour cet automne au Japon ne figure pas dans cet article. C'est un choix délibéré de procéder ainsi.
A défaut, nous poursuivons continuellement la mise à jour et la création de fiches en arrière plan. Reste connecté.
7 Kermit70 le 03/10/2013

Y'a que moi qui aime, mais vous avez (volontairement ?) oublié Infinite Stratos 2 ;)

Surtout qu'en terme de meccha, y'a pas l'air d'avoir grand chose (2 autres dont Valvrave2).
Que de séries qui donnent envie contrairement à ce que laisse penser une phrase de l'article. A défaut de pouvoir tout suivre pendant la période de diffusion, j'essaierai quand même de me faire a posteriori le plus prometteur (Kill la kill évidemment, Coppelion, Diamond no Ace, Hajime no ippo et autre Pupa).
Pas mal de choses intéressantes dont une grande partie va être diffusé sur Wakanim (je pense surtout à Kill la Kill qui me.... hum... donne sacrément envie).

Après la bonne qualité globale de cet été, hâte de voir ce que va donner cette saison automnale...
Merci, merci, merci et encore merci a vous ô staff-de-la-mort-qui-tue-bien ! Bon boulot et agréable a lire. Comme d'hab' ;)

L'automne à l'air agréable mais cette fois-ci je ne serai pas trop gourmand vu que j'ai encore a faire avec quelques trucs datant des 2 dernières saisons. Bah, je me garde toujours le meilleur pour plus tard et en solo (niark !). xD

Bref, sur ce que vous avez présenté ça sera : "Kill la Kill" et "Coppelion" dans un premier temps (ça c'est sûr et pour tout de suite). Plus tard j'irai jeter un oeil sur "Puppa". Ensuite je lorgne sur "Kaguya-hime no Monogatari" et j'ai quand même bien envie de voir ce que peut donner ce "Nagi no Asukara". Et pour conclure je me garde "Ippo" bien au chaud. Voila c'est tout pour moi.

Cependant, rien n'est figé... Ça évoluera sûrement mais on verra ça au fil du temps et des retours.
Comme d'habitude, il est l'heure de jouer à : Mais quel article a pu créer ShiroiRyu ?
Je vous laisse deviner : Personne regardera les séries ! :D
12 D.Star le 04/10/2013
@Shiroi : sacré toi ! Hey, t’inquiètes je vous ai tous reconnu derrière vos articles. Yep ! ...mais j'suis trop dead ce soir pour tous vous citer un par un avec vos animes.

Ps : j'irai jeter un oeil pour voir ce que donne le catch et pis si les demoiselles pataugent bien dans la boue ou pas ("Wanna Be the Strongest in The World") ... xD. Ha ha ha ! J'espère que ça te fait plaisir que je sois là. ;)

Ps 2 : j'ai oublié de dire que j'ai passé un super bon moment avec "Time Of Eve" et donc je me met au chaud le film "Patema Inverted".
Je crois pas qu'elles pataugent dans la boue, non mais oh ! :o
Mais ça va être bien huilé et collant.
Enfin, Shiroi il y a aussi un anime qui s'appelle Fighting Beauty Wulong qui est un anime d'art-martiaux avec des filles. tu devrais regarder parce que c'est bien comme anime. Il y a deux saison. Je ne m'attend pas à grand chose de cette anime de Wanna Be the Strongest in The World. On dirait plus une attrape pour du eechi avec du mauvais art-martiaux.
Je pense pareil pour le Wanna Be ...
Donc oui je m'y attends pas trop ... Juste à du ecchi détaillé.
Pour Wulong, ça existe en subbé ça ?
Ca a l'air intéressant !
En VOSTA
17 TonyTrip le 04/10/2013
Hum, finalement ya que la saison 3 de Hajime No Ippo qui m'intéresse...
18 Natth le 05/10/2013
Je pense que je tenterai Samurai Flamenco et Blazblue, avec circonspection pour le second. J'ai essayé Kill la Kill, mais je n'ai pas du tout accroché.
Meganebu est inspiré d'une série de drama CDs, réalisée par Deen en 2011-2012 (cf ANN). Vu les délais entre l'annonce de Free et la sortie des premiers Meganebu (5 mois), j'ai du mal à croire que l'un ait pu influencer l'autre. Par contre, que Deen se soit aperçu que les tranches de vie lycéennes marchaient mieux que les animes au scénario plus original (et au succès fatalement plus aléatoire), c'est tout à fait logique. Quand on voit tout le talent que dégage Soubi Yamamoto dans ses animes indépendants, je trouve dommage qu'elle doive en passer par là pour gérer un projet de plus grande ampleur. Mais bon, un miracle se produira peut-être...
Sinon, Kyoukai no Kanata sera proposé par ADN sous le titre Beyond the Boundary.
19 Green-Eyes le 05/10/2013
...Je trouve qu'il n'y a as trop d'animes intéressants cette année. A part Kill La Kill qui a l'air d'être la grosse promesse de cet Automne et Beyond The Boundary qui utilise encore le style de Kadowaki, le reste est bof et ne sent pas l'originalité.
Pupa a l'air pas mal comme anime d'horreur par contre.
Je n'aurai pas le temps de suivre les nouveautés cet automne et c'est sans trop de regrets. En effet je préfère un bon marathon quand il s'agit de regarder des séries sur le sport et là on est bien lotis en la matière...
Le comeback d'Ippo et de Goro! Ca fait plaisir tout ça!
22 Natth le 11/10/2013
Je me cite : "Mais bon, un miracle se produira peut-être...".
Sans aller jusqu'à parler d'anime miraculeux, Meganebu s'avère une excellente surprise. Les personnages sont à fond dans leur délire, ils y croient, ils ont la FOI : ils vont changer le monde grâce aux lunettes, notamment celui des lycéens qui s'intéressent aux filles. Ils ont des postures très "shônen" dans l'action, même s'ils ont parfois des façons étranges d'atteindre leur but. Et ce n'est pas les échecs (répétés) qui vont les abattre ! Cet anime baigne dans l'univers graphique de Soubi Yamamoto : sa palette de couleurs particulière, ses décors, sa façon de représenter les personnages secondaires, son découpage manga de certaines scènes, les onomatopées... Du coup, la mise en scène gagne en originalité, ce que j'apprécie beaucoup (mais qui va sans doute déplaire à d'autres, trop inhabituel...). Finalement, c'est un animpe que je suivrai avec plaisir, en espérant que ce ne soit pas le seul cette saison-ci.
23 Zero70 le 11/10/2013
La plus grande partie des animes intéressants sont licenciés, les fansubs doivent se contenter des miettes...
24 coma le 30/10/2013
Vous oubliez Tokyo Ravens qui peut devenir une des meilleures séries de cette saison:D ( et puis aussi Outbreak Company)
25 le 03/11/2013
Oui, il en manque énormément.
Mais j'ai rarement vu un trimestre aussi chouette en animes!

Pour ma part, voici la liste que je regarde :
-Magi S2 : Dans la continuité de la S1 ;)
-Kyoukai no Kanata : C'est pas l'anime de l'année ou de la saison, mais ça reste très sympa et agréable à voir.
-Infinite Stratos S2 : J'avais beaucoup aimé la S1 mais cette S2 ne fait que me décevoir, trop de personnages et pas assez de temps à leur consacrer et le héros est d'un mou..
-Strike the Blood : Assez prévisible cette anime mais ça se laisse voir et c'est sympathique, on pourrait de la qualifier de la série de base qui a du succès, une recette sure (mais qui casse pas la baraque)
-Outbreak Company : Perso j'aime beaucoup, c'est vraiment marrant avec la culture Otaku, bon l'idée du monde à travers la faille, c'est bien con mais c'est pas l'important mais les passages ou ils éduquent les petits du royaume, c'est toujours marrant mais surtout les passages avec Petrarca je trouve. Et de plus, il y a une base solide derrière avec la liberté et l'égalité que ce royaume connait pas.
-Ace of Diamond : J'ai beau détester faire du sport IRL, les animes de sport, j'adooooore, et celui la déroge pas, dès la fin de l'épisode 2 (qui a réussi à me faire pleurer, que je suis émotif) j'ai dévoré les 110 chapitres sortis en français. C'est vraiment super sympa, des héros attachants, une histoire solide, de l'entrainements, du talent, des capacités sans oublier la jolie manager !
-Hajime no Ippo : Juste grandiose ce manga, j'en suis dans les tomes 75 dans les scans (Ils en ont sortis plus de 100) donc je connaissais déjà cette saison qui sort en ce moment et c'est toujours aussi sensationel, tellement marrant et à la fois tellement excitant.
-Freezing S2: Trois ans depuis la S1, j'étais pas un grand fan mais bon, les scènes ecchi sans arrêt c'est d'un louuuurd, j'ai pas encore commencé à regarder cette S2, j'espère que ce sera sympa mais normalement ça devrait aller.
-Kuruko Basket: Comme un grand nombre, j'ai vu que la S1 en anime est j'avais juste adoré, la génération des miracles est tellement charismatique, les matchs sont captivant et le chara design et l'histoire sont vraiment superbes. Je me suis empressé de sauter sur cette S2 à cette sortie, je suis pas déçu.
-Yuushibu: Pour l'instant j'ai vu que l'EP.1, je suis pas un grand grand fan, je trouve le rejeton du seigneur des démons assez chiante et pas charismatique du tout, et sa grosse paire de .. ne lui va pas tellement bien. Enfin bon, je suppose que ça va être distrayant, je la regarderais quand je m'ennuierais.
-Valvare S2 : J'adoooore, un mélange de Power Rangers/Guilty Crown/Code Geass, vraiment un mecha super sympa, l'histoire est vachement intéressante, c'est vraiment mon genre d'anime, très content qu'on ai eu la suite si rapidement.
-Golden Time : J'ai eu du mal à me lancer mais finalement j'ai accroché, je trouve ça vraiment pas mal bien que j'aime pas l'héroine, je préfère Linda-senpai <3 ! J'espère que le héros ira vers elle (mais bon vu l'opening tu te dis direct que c'est mort)
-Tokyo Ravens: Comme pour Strike the blood, c'est l'anime typique à succès, ça révolutionne pas le genre mais ça reste super sympa et putain qu'elle est trop KAWAIIIIIIIII NATSUME :3
-Noucome: Alors celui la! J'adore, j'adore, j'adore! Il est hilarant avec le QCM et les épreuves à la con (Juste la première fois avec le magazine de charme qui m'avait un peu gonflé mais ça s'est rattrapé après) mais ceux qui est le mieux c'est la voix du héros, elle est juste fantastique, ça colle tellement bien rien que quand il s'excite en disant " Chocolat dehors! " en tapant des pieds au sol, ça provoque un grand sourire.
-Machine Doll: J'adhère aussi, elle est trop KAWAIIIII Yaya! Super anime, perso charismatique, animation agréale, combat sympa mais le mieux c'est Yaya rien que lors de sa présentation à Charlotte (la fille blonde, il me semble), c'était trop cute, moi je l'épouse de suite! (même si c'est un automate!)
-White Album 2: Et pour finir White Album, j'aime pas le thème de la musique, c'est chiant, je regarde pour l'histoire d'amour qui se forme d'ailleurs, j'aime bien c'est sympa et ça se laisse regarder tranquillement, le temps passe vite.

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