Les animes de l’hiver 2011
Après l’effervescence de Noël et les abus du nouvel an, tout le monde recommence le boulot en traînant des pieds en chaque début d’année. Avec la neige et le froid, on n’a qu’une seule envie : rester chez soi au chaud en attendant le printemps. Les fans de japanimation seront d’autant plus heureux de rester chez eux qu’une nouvelle saison d’animes tout chauds arrive. L’équipe d’AK vous présente ainsi 12 des nouveaux animes qui arrivent pour réchauffer notre hiver enneigé.
| Fractale | Beelzebub | Houkago no pleiades |
| Hourou Musuko | Wolverine | Moshidora |
| Yumekui Merry | Gosick | Freezing |
| Level E | Mitsudomoe Zōryōchū! | Norageki! |
| Vous trouverez une playlist de trailers en fin d’article | ||
Fractale
Un gravillon dans la chaussure
La case horaire noitaminA a été créé pour proposer des séries « qui ne ciblent pas le public habituel », en clair Otakus Forbidden. Aussi entends-je déjà des cris d’horreur quand vous voyez que le réalisateur est Yutaka YAMAMOTO (Kannagi), le directeur artistique Emi KESAMARU (Lucky Star, Black Rock Shooter) et la scénariste Mari OKADA (Canaan, Toradora, Black Buttler, Vampire Knight). Ne courrez pas en agitant les bras dans tous les sens petites Laura Ingalls, vous allez vous casser la figure et peut-être casser vos lunettes. Et ce serait dommage car vous risqueriez de ne plus pouvoir regarder une série qui s’annonce intéressante à plus d’un titre. Le bastion noitaminA n’a peut-être pas encore rendu les armes.
Première singularité, l’histoire originale est signée Hiroki AZUMA. Ce nom ne vous est certainement pas familier comme scénariste, c’est là son premier travail en tant que tel. Il est surtout connu comme critique littéraire et sociologue, notamment connu pour son livre « Génération Otaku – Les enfants de la postmodernité » qui analyse précisément la mouvance otaku au Japon. Malheureusement, il est souvent cité à tort, quand les gens ne confondent pas postmodernité et postmodernisme. En écrivant la bible narrative de Fractale, Hiroki AZUMA perd son impartialité. Il sera donc intéressant de connaitre sa réponse aux modes actuelles même si le choix de la case noitaminA amène déjà des éléments de réponse.
Le reste du staff est plutôt méconnu. L’animateur clé, Isao HAYASHI, est ici chara-designer. Le directeur de la photographie, Harutsugu ISHIGURO, travaillera la même saison sur Level E. Le CV du chara-designer et directeur de l’animation, Masako TASHIRO, tient sur un post-it. Le studio chargé de cette série est A-1 Pictures qui a échoué avec la case horaire Anime no Chikara; mais un certain Ookiku Furikabutte lui permet d’avoir ma grâce permanente. Il n’y a pas de quoi donner un blanc-seing certes à Fractale, mais de quoi lui accorder à tout le moins le bénéfice du doute pour la curiosité qu’il suscite.
La bande-annonce et le début de synopsis laisse en tout cas planer le mystère sans parler du titre bien sûr. Clain (ou Crane, les deux se prononcent de la même façon en Japonais) trouve une jeune fille blessée, Phryne (nom d’une célèbre prostituée de luxe de l’Antiquité grecque, célèbre pour sa beauté), au pied d’une falaise. La jeune fille disparait en laissant un pendentif. C’est le début d’une aventure pour la rechercher et découvrir les secrets du système Fractale. Système Fractale dont les producteurs se sont bien gardés de nous dire de quoi il s’agit. Affaire à suivre de près.
Beelzebub
Dah !
Il n’y a pas vraiment de surprise à voir débarquer sur le petit écran le nouveau shonen du célèbre magazine de prépbublication Weekly Shonen Jump de l’éditeur Shueisha. Pour les extra-terrestres qui viennent de débarquer – dans ce cas là même la métaphore de ceux planqués dans une grotte depuis dix ans ne suffit pas – le Weekly Shonen Jump, WSJ pour les intimes, est celui à qui on doit la sainte trinité, au moins des ventes. Pas de surprise donc à voir adapter le manga de Ryūhei TAMURA même si au jeu de la popularité, Toriko aurait pu arriver en premier. Et c’est bien sûr, le studio déjà en charge de Bleach et de Naruto, le studio Pierrot qui est aux manettes.
Un studio capable souvent du pire et parfois du meilleur (si, si…). S’ils ont choisi l’expérience du directeur artistique Junichi HIGASHI (Zeta Gundam, City Hunter, Rahxephon, Escaflowne, Coboy Bebop…) et le solide directeur de la photographie Atsuho MATSUMOTO (Naruto, Letter Bee) en guise de chaperons, c’est une équipe jeune et parfois effrayante qui est réunie. Effrayante vous me demandez ? Passons sur la surprise du chara-designer Takeshi YOSHIOKA qui s’est surtout fait connaitre comme animateur clé, entre autres sur Bleach et FMA et jugez plutôt : le réalisateur, Nobuhiro TAKAMOTO, s’est surtout fait connaitre à ce poste pour 07-Ghost. Le scénariste chargé de l’adaptation, Masahiro YOKOTANI, a fait ses armes sur Maria Holic et Reideen et a essayé de se faire oublier depuis en écrivant des épisodes pour K-On!! On a envie de lui demander pourquoi il s’est perdu dans ce shonen et disons qu’il aura du pain sur la planche pour faire oublier ses origines auprès des fans du genre.
Heureusement, il travaille sur une bonne base. Beelzebub raconte l’histoire dingue d’Oga, un lycéen pré-délinquant qui trouve un jour un bébé sur le bord de la rivière. Le bébé en question n’a cependant rien d’un Moise puisque il s’agit de Kaiser de Emperana Beelzebub IV, Beelzebub pour faire court, le fils du roi des Enfers envoyé pour détruire le monde. Oga aura cependant du mal à se débarrasser de cet enfant entre les décharges électriques qu’il lui envoie dès qu’ils sont éloignés de quelques mètres et sa « nounou », une gothic blonde plutôt bien roulée et accessoirement sociopathe et complètement dévouée à sa tâche. Bien entendu, le manga débarquera chez nous en avril prochain. Toute collusion de calendrier qui compterait sur le fansub comme argument marketing serait bien sûr fortuite…
Un dernier petit mot pour les seiyuu qui vont nous accompagner un bout de temps. Oga sera interpétée par Katsuyuki KONISHI (Kamina dans TTGL), Hilda par Shizuka ITOU (Haruka Morishima dans Amagami SS) et enfin le rôle de composition de Beelzebub, qui ne sait pas dire autre chose que « Dah ! » par une habituée des bébés, Miyuki SAWASHIRO (Lag Seeing dans Letter Bee). *sifflote*
Bakuman, la saison dernière, m’a rappelée avec douleur combien il est facile de foirer une adaptation malgré un manga de qualité derrière et les personnes clés du staff soufflent le chaud et le froid. Néanmoins, je continue d’espérer que le curseur de Beelzebub, l’anime, sera plus proche d’un Bleach que d’un Naruto. Peut-être même, soyons fous, aurons-nous droit à de bons HS.
Houkago no pleiades
Magical girls au volant de magnifiques bolides ?
Le petit dernier de Gainax (Neon Genesis Evangelion, Gurren Lagann TV) en ce début 2011 sera ce que l’on nomme rapidement une ONA, une œuvre directement crée pour internet. Elle sera donc disponible en streaming sur Youtube.
Ici le studio s’associe avec la célèbre firme d’automobiles Subaru pour sortir cette série. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois pour le studio de travailler en accord avec le monde automobile. En effet, en Avril 2010, la franchise Evangelion a co-sponsorisée une équipe dans le championnat de voiture GT, dans la catégorie Super GT300. La voiture a été baptisée « Evangelion RT-01 apr Corolla » et a couru sur le circuit de Fuji en mai. Le choix du titre de la série par rapport au nom de la firme automobile n’est sans doute pas une coïncidence. Apparemment, l’amas d’étoiles que sont les Pléïades sont nommées « subaru » en japonais qui signifie « unité ». De plus, nos héroïnes sont cinq jeunes demoiselles, et en 1953, le groupe « Fuji Heavy Industries Ltd » qui résulte de la fusion de cinq firmes japonaises prit comme nom et logo l’amas d’étoiles « Subaru ».
Le site officiel est disponible depuis un petit bout de temps déjà (http://sbr-gx.jp/) alors que le synopsis reste encore mystérieux. On a une bande annonce disponible, cependant. Enfin, une bande annonce c’est vite dit, on a une rapide présentation physique des personnages sur fond de ciel étoilé en fait. Nos cinq jeunes filles sont trop miiiignonnes (et oui, je suis foutue) et avec leurs chapeaux, leurs mines enjouées et leurs bâtons à la Card Captor Sakura, on peut se douter d’une histoire à la magical girl je pense.
En attendant, on connaît déjà le staff qui va s’occuper de tout ceci. Le projet repose dans les mains de Shouji SAEKI qui a auparavant travaillé sur quelques épisodes de séries de la Gainax comme Gurren Lagann (ép. 5, 10 et 11) ou FLCL (ép. 3 et 5). Aux commandes du chara-design se trouve Mai OTSUKA, elle a déjà officié à ce poste sur Shakugan No Shana ou encore Hanamaru Kindergarten alors qu’on la retrouvait plus souvent à l’animation. Un nom qui fait plaisir à voir aussi, c’est celui du directeur artistique : Hiroshi KATO. On trouve à son actif quelques séries bien appréciées comme Neon Genesis Evangelion, GITS : Stand Alone Complex ou encore Sayonara Zetsubou-Sensei.
Il ne nous reste plus qu’à voir ce que le mélange de tous ces ingrédients convenables donnera.
Hourou Musuko
Parce qu’il n’y a pas que des femmes qui portent des jupes
La case noitaminA n’a pas fini d’être vue comme une case horaire pour téléspectatrices avec cette adaptation de Takako SHIMURA à qui on doit déjà un certain Aoi Hana. Une nouvelle fois, l’auteur s’intéresse à l’adolescence et le questionnement sur la sexualité ou sa propre identité. Un garçon timide, Shuicihi Nitori, et sa voisine de classe garçon manquée, Shuicihi Nitori, décident ensemble de répondre à leurs envies profondes de transsexualisme.
Le studio AIC a confié l’adaptation de l’histoire à l’omniprésent scénariste Mari OKADA. La série est aussi l’occasion de revoir le réalisateur de Ga-rei Zero, Ei AOKI, à l’œuvre. La double charge du chara-design et la direction de l’animation reviennent dans les mains de Ryuichi MAKINO, qui a déjà assumé ces postes sur Girls Bravo. A tout le moins, changement de registre ici. La plus grande assurance de qualité à mes yeux vient du directeur artistique choisi : Akira ITO. Ce dernier est notamment connu pour son travail sur Baccano et Durarara. Élément intéressant, les doubleurs des deux personnages principaux, Kosuke HATAKEYAMA pour le garçon qui rêve de devenir une fille, Asami SETO pour la fille qui veut être un garçon, sont des débutants dans le métier. Ça promet à tout le moins une certaine spontanéité naturelle.
Même si le terme est erroné ici, la série a de quoi attirer les amateur(trice)s de yuri. La question du transsexualisme est rarement abordée dans le monde de l’animation, en tout cas avec subtilité. Le seul contre-exemple qui me vient – et beaucoup y trouveront à redire – est Tokyo Godfathers, mais il a une composante comique. Il y a toujours un certain malaise et donc souvent des maladresses à aborder la thématique de l’identité sexuelle. Hourou Musuko a une occasion unique et il sera attentivement surveillé avec attention.
Wolverine
Il était sexy, maintenant il a une coupe mulet
On remarquera toute ma déception seulement dans le titre. Après Iron Man sorti le 1er Octobre 2010 sur les écrans japonais, voici venir le tour de Wolverine, ou Logan selon comment vous aimez l’appeler, d’être animé à la mode nippone. Pour ceux qui ont eu le courage de se pencher sur Iron Man, et entre deux vomis face au chara-design, vous avez pu, comme moi, voir l’apparition furtive de Logan dans l’un des épisodes. Ainsi qu’un avant-goût particulièrement alléchant (ironiquement) dans le 11ème épisode.
En fait, Marvel Entertainment a un projet réparti en quatre parties qu’il a confié au studio Madhouse. Après Iron Man, on pourra retrouver la deuxième partie : Wolverine dès le 07 Janvier 2011 sur Animax, comme son prédécesseur. La rumeur voulait que Hulk ait aussi droit à son adaptation, mais il semblerait que les deux autres segments portent sur X-Men et Blade. Malheureusement, après l’apparition de Wolverine dans l’épisode 4 d’Iron Man, j’ai encore vomi, désolée. Le chara-designer est pourtant différent, Iron Man a eu droit à Takahiro UMEHARA (One Outs, Beyblade) tandis que Wolverine est dessiné par Hisashi ABE (Devil May Cry, Chobits). Pourquoi donc la bête des X-Men la plus sexy que l’on puisse rencontrer se retrouve avec une coupe-mulet des plus horribles ?
On pourrait aller voir la bande annonce commerciale, mais de la même façon que pour Iron Man, il ne faut pas s’y fier, le rendu est complètement différent. Encore heureux ! Au vu de cette bande annonce, on se serait retrouvé avec un Logan à la coupe mulet encore plus longue, les cheveux arrivant jusqu’aux fesses et des doigts fins ornés d’ongles longs à la mode sorcière moche !
Concernant ce second morceau du projet « Marvel Entertainment/Madhouse », Hiroshi AOYAMA est aux commandes, c’est sa 3ème fois à ce poste après Rocket Girls et Top Secret, The Revelation. Cependant, la direction du pilote se trouve entre les mains de Rintaro (X-the movie, Metropolis ou encore le film Galaxy Express 999), ça pourrait nous mettre l’eau à la bouche du coup.
Autant dire que j’ignore vraiment à quoi m’attendre avec cette adaptation. Celle d’Iron Man a été un fiasco à mes yeux, je n’ai pas du tout adhéré au style. Et vu comment se profile celle de Wolverine, je crains qu’ils fassent également n’importe quoi avec mon X-Men préféré.
Moshidora
Klang !
Le baseball c’est le bien. Production I.G c’est le bien. Voilà une série qui s’annonce sous des auspices radieux. Adaptation d’un roman, best-seller éditorial au Japon, Moshidora ne débarquera qu’à la toute fin de cet hiver, mi-Mars si on s’en tient au planning. A l’instar d’un OoFuri, la série devrait faire moins valoir les valeurs de dépassements de soi et les joueurs qui surmontent une épaule en miette, leur rhume et la mort de leur chien avec un lancer qui fend un mur de béton/met en orbite tout ce qui arrive dans la zone de strike que la psychologie.
Le héros de cette série d’animation sur le baseball est une héroïne, Minami Kawashima, élève de première, qui devient, pour remplacer son amie malade, manager de l’équipe de baseball de son lycée. Comme à l’accoutumé, l’équipe vise le championnat national – ou Koshien du nom raccourci du stade où se déroulent les matchs de la phase finale du tournoi – mais n’a pas forcément les ressources nécessaires pour atteindre cette objectif. Minami utilisera toutes les cordes à son arc et va notamment s’inspirer les travaux d’un théoricien du managent réputé, Peter Drucker (aucun lien avec notre Michel national), adepte du taylorisme. Sans connaître le roman – lisez « je peux me tromper » – j’y vois un cas un peu plus ludique du business manga si florissant au Japon mais finalement très peu représenté dans le monde de l’animation. Voilà un premier contact qui sera intéressant de suivre.
Seuls dix épisodes sont annoncés. A voir ce que le staff pourra caler dans un temps aussi court, les séries sportives, surtout celles sur le baseball qui est un sport très arrêté, demandent souvent du temps. Après le sport semble n’être ici qu’un exemple de démonstration. Le réalisateur et le scénariste de Kemono no Sôja Erin, respectivement Takayuki HAMANA et Jun’ichi FUJISAKU, sont de nouveau réunis pour cornaquer cette mini-série. Le premier ne découvre pas les séries sportives puisqu’il s’est fait découvrir sur Prince of Tennis. Les rejoint le directeur artistique du Chevalier d’Eon, Hiroshi OHNO, et le directeur de la photographie, Eiji ARAI. Chieko MIYAKAWA, un animateur clé expérimenté qui s’est fait les dents sur Fullmetal Alchemist ou Honey & Clover, assurera le chara-design et la direction de l’animation.
Moshidora a tous les atouts de la série atypique qui peut profiter de son calendrier décalé, après la fournée hivernale et juste avant l’artillerie du printemps, pour se faire une petite place au soleil. Son sujet ne la destine pas à attirer le grand public, mais ce sera justement la bonne occasion de voir autre chose et le retour dans la petite lucarne du studio I.G qui a su s’économiser l’année derrière.
Yumekui Merry
Miaouuuu
Et voici venir l’anime cat-lover de la saison ! Ça devient une habitude maintenant d’avoir des séries avec des femmes-chats soit femmes-renards ou n’importe quel mélange qui pourrait vous faire plaisir, je ne m’étonne donc plus.
Yumekui Merry est cependant l’adaptation animée d’un manga du même nom écrit par Yoshitaka USHIKI, qui n’a que celui-ci à son actif. Cette série sortie en 2008 compte 5 tomes reliés à ce jour et le 6ème ne saurait tarder. L’histoire met en vedette un adolescent de 17 ans des plus normal, Fujiwara Yumeji. Il y a 10 ans, encore très petit, il s’est rendu compte qu’il pouvait voir « l’aura des rêves », une aura colorée, autour des gens. Depuis, il fait sans cesse un cauchemar à propos d’une guerre contre des chats. C’est alors qu’un jour, une jeune fille féline prénommée Merry lui tombe dessus…
Une bande annonce est déjà disponible. Malheureusement, on peut déjà se rendre compte que le chara design est assez classique, et les couleurs de cheveux farfelues sont au rendez-vous. La musique simple mais entraînante est sympathique et met en place l’action qu’il semble profiler avec quelques présentations de combats. En 12 épisodes, peut être que J.C Staff (Nodame Cantabile, Azumanga Daioh) saura mettre en place une histoire correcte mêlant scénario intéressant et action intelligente ?
Le tout repose entre les mains du directeur Shigeyasu YAMAUCHI (Xenosaga : The Animation, Casshern Sins) mais aussi de Hideki SHIRANE (Hayate the Combat Butler !!) qui s’occupe de la composition de la série, Masahiro FUJII au chara-design (Zero no Tsukaima : Princess no Rondo) et Kenji MATSUMOTO à la direction artistique.
Cet hiver, si vous rêviez de feu de cheminée à s’endormir tranquille avec votre chat sur les genoux, ce n’est pas par ici qu’il faudra s’arrêter.
Gosick
Les lolis ont aussi un cerveau
Mon titre est cruel mais le synopsis ne me rassure pas complètement. 1924, en Savoie, un jeune étudiant japonais intègre une académie privée pour gosses de riche. D’origine plutôt modeste et étranger, il n’est pas le plus populaire de l’école. Sa vie passe de l’isolement aux feux des projecteurs dans des circonstances dont il se serait bien passé : témoin d’un meurtre, il devient principal suspect. Il ne peut plus compter que sur Victoria, une tsundere élève au caractère bien trempée et génie à ses heures perdues. De loin derrière un arbre, je n’ai pas que de bons pressentiments. Un cadre dépaysant mais de petits raccrocs qui sentent la brosse pour caresser le fan, appelez moi un pessimiste mais il y a comme une odeur qui sent La mélodie du Ciel autour de cette série de romans de Kazuki SAKURABA. Ce n’est bien sûr pas un compliment dans ma bouche.
Le staff est heureusement plus rassurant. Hors la scénariste Mari OKADA qui bien qu’expérimentée (Black Buttler, Vampire Knight, Toradora, True Tears) peine à convaincre le public non féminin à tout le moins, le studio Bones a réuni une bonne partie de l’équipe ayant travaillé sur Heroman au printemps dernier : le réal Hitoshi NANBA, le directeur artistique Yumiko KONDOU, le directeur d’animation Takashi TOMIOKA qui travaillera également comme chara-designer aux côtés de Toshihiro KAWAMOTO (Wolf’s Rain). Le compositeur, Kotaro NAKAGAWA (Code Geass), n’a pas à rougir dans cette liste.
Il y a des points d’espoir et le trailer est alléchant mais j’avance à reculons sur cette série. Pour leur avoir longtemps reproché de ne pas prendre de risque et après l’essai peu convaincant de Stardriver, je serais chien de ne pas offrir à Bones une seconde chance, mais ils sont attendus au tournant. Ça peut être la confirmation que Bones jette l’éponge et revient vers une production plus mainstream, ou bien ils font le dos rond en attendant des joueurs meilleurs. Sinon, je peux arrêter de faire mon oiseau de mauvais augure et croire que Gosick sera une bonne série.
Freezing
Boobs & Aliens
Des jeunes femmes qui respirent très bien, des uniformes d’écoles militaires, des regards très méchants venant de certaines de ces demoiselles ou des sourires naïfs, c’est au choix. Un héros avec une coupe de cheveux pour filles, des combats violents sous la pluie, parce que c’est mieux pour se sentir bien, des réminiscences, un monde en guerre, du sang et des petites culottes… Voilà tout ce que l’on peut voir grâce à la bande annonce, enfin, en un rapide résumé non exhaustif.
Dans un mode futuriste où la Terre est envahie par des aliens venant de Nova, une dimension différente de la nôtre, la guerre fait rage. Cette série de 12 épisodes produite par A.C.G.T. (Koi Kaze) met en scène les « Pandoras », ce sont des jeunes femmes génétiquement modifiées qui se battent contre les extraterrestres. Elles combattent aux côtés d’un partenaire masculin qui, en utilisant un pouvoir spécial (« freezing »), permet d’immobiliser en partie leur adversaire. Ces partenaires sont nommés des « Limiters ». Notre héros, Kazuya Aoi est enrôlé dans une école militaire pour devenir l’un de ces partenaires mâles. Il rencontrera Bridgette L. Satellizer, la Pandora la plus forte de sa classe, qui n’a pas encore choisi son partenaire.
Aux commandes de cette série à petites culottes blanches, on a droit à Takashi WATANABE, qui fut aussi directeur sur Shakugan no Shana. Suit Masanao AKAHOSHI à la composition, il a d’ores et déjà pu se faire la main sur Ikkitousen : Great Guardians ou Tegami Bachi Reverse dans un autre genre.
Le chara design et la direction de l’animation sont confiés à Mayumi WATANABE (Lime-iro Senkitan, Happy Seven en ce qui concerne le chara design) et la direction artistique à Satoru KUWABARA (Jojo’s Bizarre Adventure, This Ugly Yet Beautiful World). Kana HANAZAWA prêtera sa voix à Lana Linchen, après Anri de Durarara !! ou Kobato dans l’anime du même nom. Cette saison, elle doublera aussi Nessa dans Fractale. Bridgette sera doublée par Mamiko NOTO que l’on connaît bien comme voix de Yakumo dans School Rumble alors que notre héros prendra la voix de Mitsuhiro ICHIKI qui a déjà doublé Takeyama dans Angel Beats l’année dernière.
Que nous réserve cette série boobs & petites culottes qui prétend intégrer un scénario travaillé ? C’est ce que nous verrons pendant cet hiver.
Level E
Ils sont parmi nous
Il y a un nom à retenir et qui explique l’attente autour de cette série : Yoshihiro TOGASHI. That’s right, Level E est l’adaptation du manga éponyme de l’auteur de YuYu Hakusho et surtout de l’interminable Hunter X Hunter. Les extraterrestres vivent déjà, cachés, parmi nous. L’un d’eux, le Prince Baka (« idiot » en japonais) est un génie sadique égocentrique qui ne songe qu’à s’amuser en mettant des humains dans des situations pas possibles.
Comme il se doit, l’adaptation est dans les mains expertes, du Studio Pierrot (et David Production). Le réalisateur, Toshiyuki KATO (saison 4 de Maria-sama ga Miteru), est entouré d’une bande de joyeux drilles : le chara-designer et directeur de l’animation Itsuko TAKEDA (Blue Drop), le directeur artistique Toshihiro KOHAMA (Spice & Wolf), le directeur de la photographie Harutsugu ISHIGURO qui travaillera en même temps sur Fractale cette saison et enfin le compositeur Kunihiko RYO (Tegami Bachi). Le scénario est confié à Jukki HANADA qui a travaillé la saison dernière sur Kuragehime postérieurement à Rozen Maiden et Yozakura Quartet.
Ça devient rare avec la précipitation des studios aujourd’hui, mais le manga Level E est terminé au Japon et court pour un shonen, tout juste trois tomes. Il y a donc là moyen de faire une série courte et non-inachevée, ou alors ils sont très forts. Je n’ai pas lu le manga. Cependant, il semble être apprécié et le synopsis promet son lot de situations loufoques. Avec Daisuke NAMIKAWA (Rock dans Black Lagoon) qui peut faire un Prince intéressant, Level E a le potentiel pour être le bon divertissement de cet hiver.
Mitsudomoe Zōryōchū!
Parce qu’on se lasse si peu des séries à controverse
Si vous avez aimez ces triplettes déjantées, perverses, débiles, flippantes, tout ce qui ne définit pas des enfants de primaire en somme, vous allez être servis, vu qu’elles reviennent sur les écrans japonais dès Janvier 2011. Elles seront encore accompagnées de leurs camarades tout aussi tarés, de leur professeur perdu comme toujours, de l’infirmière qui ne sert à rien et de leur adorable papounet qui passe pour un pédophile.
Si vous n’avez pas aimé et trouvez cette série totalement malsaine ou encore qu’elle n’est qu’un mauvais ersatz de Kodomo Ni Jikan (bien que vous vous trompiez), votre calvaire ne sera que de courte durée vu que seulement 8 épisodes sont prévus.
C’est en Septembre de cette année, lors de la sortie du 10ème volume du manga de Norio Sakai, qu’était annoncé sur la jaquette la prévision d’une 2ème saison alors que la première n’était même pas encore terminée et que le 10ème épisode venait à peine d’être diffusé. Encore une fois, c’est au studio Bridge qu’a été confié ce second opus. Cependant, peu d’informations sont disponibles, bien que lors de la première saison sortie durant l’été 2010, Masahiko OHTA (Minami-ke, Rozen Maiden) ait été à la direction, Takashi AOSHIMA (Minami-ke) se soit occupé de la composition de la série et Takaharu OKUMA donnait forme aux personnages, tous les autres postes ont accueilli plusieurs personnes selon les épisodes. On ne peut donc supposer que si le studio demeure tel que, l’équipe principale pourrait rester inchangée. Seulement, rien n’est certain. On en saura plus quand les épisodes débuteront.
Il serait agréable justement que les scénarios prennent une forme un peu plus consistante et que les gags se renouvellent. Les quiproquos et les malentendus à la pelle, c’est marrant une fois, mais lorsque ce sont toujours les mêmes situations qui reviennent sans cesse, même avec un format court de 8 épisodes, les spectateurs vont saturer. Si un vent de renouveau n’est pas apporté à Mitsudomoe lors de cette 2ème saison, cette série va indéniablement finir dans les oubliettes.
Norageki!
Les papis font de la résistance
Norageki est un court-métrage uniquement destiné à sortir en DVD/BRD au Japon : une (ou un ?) OAV, Original Anime Video. Pourquoi s’intéresser en particulier à ce qui n’est qu’un l’un des titres du projet omnibus Anime Fes. « VS » de Bandai ? Pour son cast prestigieux : le mecha-designer Kimitoshi YAMANE (Gundam Seed, Cowboy Bebop), le directeur artistique Yusuke TAKEDA (Ghost in the Shell Stand Alone Complex, Seirei no Moribito, Higashi no Eden) et le scénariste Dai SATO (Eureka Seven, Freedom, Cowboy Bebop, Ghost in the Shell Stand Alone Complex). Du très beau linge. Une garantie pour les fans d’une autre animation…
Pourtant, ce ne sont pas les informations qui pullulent sur cette OAV. Initialement prévu pour fin Janvier, ce court métrage de Sunrise, repoussé fin Mars (avant d’être encore décalé ?), cultive le mystère. On en sait un peu sur le pitch de départ. Cinq prisonniers voient un jour les portes de leur cellule suite à ce qui ressemble à une panne de courant. Cependant, ils ne peuvent pas sortir de la prison et tous les autres prisonniers ainsi que les gardes ont mystérieusement disparu. Difficile de dire ce que ça nous réserve, surtout pour un format court, mais il y a de quoi titiller notre curiosité.
A côté des géants déjà cités, quelques uns sont presque inconnus aux autres postes clés. Le réalisateur Hiroaki ANDO est surtout estimé pour ses storyboards sur Amer Beton ou Freedom. Le chara-designer Masaru GOTSUBO était le dessinateur du manga Samurai Champloo. Dire que Norageki suscite des attentes monstrueuses serait en-dessous de la vérité. Après les déclarations grinçantes de Dai SATO, à lui de nous montrer la voie. Et vu son pedigree, j’ai confiance.
Les animes suivantes n’ont pu être traités : Dragon Crisis!, Cardfight!! Vanguard, IS – Infinite Stratos, Kimi Ni Todoke (saison 2), Kore Wa Zombie Desu Ka ?, Mahou Shoujo Madoka Magica, Rio – Rainbow Gate !, Starry Sky, Supernatural, Onii-chan no Koto Nanka Zenzen Suki Janain Dakara ne!!.
Ont participé à la rédaction de ce dossier : Afloplouf et Émilie.
35 commentaires
Par contre :
Cette série sortie en 2008 compte 5 tomes reliés à ce jour et le 6ème ne saurait tarder.
Le cinquième est sorti en décembre 2010 donc bon ... Vas falloir patienter un petit peu. ;) (D'ailleurs on a aucun indice comme quoi c'est une fille-chat ...)
Sinon pas tellement de choses mais je regarde.
Bah quand même c'est pas réellement une fille-chat avec les oreilles et tout mais elle en a clairement l'allure, au niveau des mimiques qu'elle a, elle est mignonne comme un chaton.
Sinon il y a une erreur dans la présentation de Wolverine: .
C'est Galaxy Express 999 :)
Merci pour ce bon article, j'avais complètement zappé Norageki. Maintenant que je sais que Dai Sato participe, je l'attends de pied ferme.
Dommage que vous n'ayez pas parlé de l'anime de l'année, Rio Rainbow Gate *sifflote*
Ça sera tout pour mon hiver *_*
Merci pour le dossier !
Dareen, fanboy.
Je rêve. Le réalisateur du 1er Kara no Kyoukai. De Ga-Rei. Du futur Fate/Zero...dans un anime sur la transsexualisme ? WTF ? Bah, on verra bien ! ^^
>"Les lolis ont aussi un cerveau"
C'est ce qu'on aimerait nous faire croire.
Enfin, cette saison m'a l'air bizarre, moi. (pour ne pas dire relativement vide)
J'ai moyennement accroché sur Beelzebub et Starry Sky. Quant à Rio - Rainbow Gate ! - et Onii-chan no koto machin chose, ils se présentent comme deux des pires animes de la saison.
Fractale, Hourou Musuko et Kore Wa Zombie desu ka me tentent.
Allez on en reparlera lorsque l'on aura vu quelques épisodes :p
(question de goût je préfère nettement de design made in Hisashi Abe que celui des comics. A vrai dire j'ai énormément de mal avec ce style américain et ça pour ce qui se rapproche de Marvel).
Rien de bien intéressant dans l'ensemble... Je regarderais bien plus tard selon les critiques que je trouverais sur Anime-kun...
Eh oui, curieusement, Norageki! à beau l'air très prestigieux, je me suis toujours beaucoup méfié des OAV, qui dans 99% des cas (je peux même dire 100% à ma connaissance, mais il y a sûrement un pourcent caché quelque part) n'arrivent pas à gérer leur brieveté.
Hourou Musuko semble devoir voué à être un ratage ambitieux sur un thème ambitieux (parce qu'au vu de l'équipe...).
Fractale sent l'anime complexe et prise de tête, entre parodie à l'extrême ou pseudo-réflexion (mais je penche vers le premier), un remix d'Arakawa, mais je peux me tromper.
Level E, c'est tout ce que j'aime aps, comme ça, c'est clair, je regarderai pas (ou juste pour le plaisir de faire une critique incendiaire ;) ).
Finalement, c'est peut-être l'insignifiant Gosick que je regarderai avec le plus d'intêret. Avec le cadre qu'ils ont choisi, ils ont les moyens de faire quelque chose d'intéressant -et je veux encore croire au courage artistique de Bones, même si de récentes déclarations (tout le monde voit ce dont je veux parler) me font un peu douter d'eux, ces temps-ci.
En tous cas, moi j'vous l'dis, c'pas encore cet hiver qui va nous faire oublier le traumatisme de l'année 2010 manifestement.
Sinon, je n'ai pas de gros coup de coeur. Je jetterai un oeil à Gosick, Fractale, peut-être d'autres. Wolverine (et Supernatural) je n'y pense même pas, je vais me laver les yeux devant des photos de Hugh Jackman.
Le dernier Gainax, faut voir. Sur le papier ça me fait peur mais elles sont mignonnes...
Le premier épisode de Beelzebub m'a fait très forte impression, s'ils continuent sur cette lancée, SP aura bien réussi son coup. Et pourtant je faisais partie des sceptiques de cette adaptation. Reste plus qu'à prier pour Fractale.
Sinon je trouve que cette saison s'annonce très bien il y a plein d'animes interessantes. Je crois que celle qui me fait le plus envie est Hourou Musuko.
A première vue et d'après les premiers épisodes pouvant déjà être visualisés, il y a vraiment beaucoup de choses que je n'aime pas du tout.
A l'inverse Fractale me semble être le seul animé potentiellement intéressant cette saison, la case NoitaminA m'a assez rarement déçu et toujours étonné. Hourou Musuko semble divertissant et la saison 2 de Kimi Ni Todoke devrait réussir à être aussi lente mais rafraichissante que la première.
Bref, en été les studios avaient trop chaud pour nous sortir une bonne saison et maintenant ils ont trop froid. Merci pour ce dossier de présentation très attendu et redouté :P.
ça a l'air joli en tout cas. ce qui me fait le plus peur, c'est la scénariste. Mais bon, ça a l'air joli.
Beelzebub :
le manga est hilarant, et bien plus savoureux que Fairy Tail : si son adaptation est réussie, ça peut être une excellente série.
Hourou mousuko :
le sujet ne me dit rien qui vaille, mais le réalisateur à lui seul attire mon attention : avec AIC, il nous avait pondu une des meilleures séries de ces dernières années, à savoir Ga-Rei Zero. Et au vu du manga d'origine très quelconque, c'était avant tout dû à son talent.
Wolverine :
deux secondes, je tire la chasse...
Moshidora :
le base-ball c'est nul, sauf raconté par Adachi. I.G., c'est bien, sauf que le chara-design de cette série semble vraiment passe-partout, moé à souait, à vomir quoi.
Yumekui Merry :
avant, je fuyais les filles-chats, maintenant, je les blaste à coup de lance-flamme :
à chaque fois que je vois des oreilles de chat sur une humaine, je zappe. Spice and Wolf est la seule exception à ce jour. Et puis ce sont des oreilles de louve, d'abord.
Gosic :
Une série de Bones, qui de passe en France, en Savoie, ma chère région, ne peut être que bien ! J'éspère juste que ce ne sera pas trop "loli".
Level E : ben voilà, je parle de Spice and Wolf, qui bénéficie de quelques-un des plus beaux décors jamais vus, et paf, voilà que le directeur artistique se retrouve sur level-E, une série que j'attendais avec BEAUCOUP d'impatience, et que j'attends maintenant avec ENCORE PLUS d'impatience !
Je sens que ça frémis au japon, tel les premiers perce-neige qui poussent sous la poudreuse : la crise a peut-être fait du bien à la japanime, en forçant les studios à sortir moins de séries mais de meilleure qualité : comme en 90 et en 2000, qui correspondent aussi à de graves crises au japon, nous sommes peut être au début d'un nouvel age d'or : je croise les doigts...
Du haut de ma grande expérience, je sais que le reste sera inintéressant.
Enjoy your japanim crisis !
Mauvaise langue ! :P
Enfin, je veux bien admettre que cette saison m'a l'air un peu fade. En revanche, le printemps ne s'annonce pas si, si mal.
À croire que maintenant ils tentent dans la subtilité, mettre des oreilles d'animaux à des humains ça a dû être lassant.
Pour les restes se situant encore au stade d'hésitation, je suivrai d'un œil discret Yumekui Merry, Puella Magi Madoka Magica et Infinite Stratos.
- C'est moi où l'espèce de chose avec un nez jaune a presque la même voix que Pikachu ? xD
- Hourou Musuko, c'est réellement celui qui m'intéresse le plus, de par les thèmes et le graphisme. J'espère qu'il en vaudra la peine !
- Agréablement surprise par l'animation de Yumekui Merry. Enfin, sûrement que ce sont les premiers épisodes et que ça se gâte ensuite... J'regarderais pour me reposer, je pense.
Merci pour cette entrevue périodique ! :)
c'est marrant j'ai pas trop reconnu dans la bande annonce ^^ mis à part les montagnes en fond ...
Sérieusement pourquoi la Savoie ? c'est connu au Japon ??
Anime-Kun est un site amateur, fier de l'être et nous te saluons :) Tu peux utiliser ton pseudo "Born2bedaboss" si tu veux.
En même temps le but des articles de ce type, depuis le départ pour nous, est de faire une présentation non exhaustive d'animes qui vont sortir pour la saison à venir et non des critiques. De facto, il est normal que certains n'aient pas encore d'épisodes sortis, c'est le concept. (tout en sachant que Wolverine et Mitsudomoe comptent déjà 4 épisodes sortis en ce moment, donc bon..)
Tu trouveras sans doute d'autres endroits pour combler ton manque d'infos ou tu pourrais même t'y mettre et nous faire de vrais articles aussi complets que tu le souhaites un jour.
Sur ce.
A suivre de près