Critique de l'anime Abenobashi

Dans un quartier de Tokyo, se situe la galerie marchande d'Abenobashi où vivent Sasshi, un garçon otaku de 12 ans et sa meilleure amie, Arumi, une jeune fille toute mignonne avec la tête sur les épaules. La famille de Sasshi gère un établissement de bain public, surmonté d'une statue de tortue et la famille d'Arumi tient un restaurant, surmonté d'une statue de Pélican. Mais la galerie marchande est menacée par de grands projets commerciaux qui pousse ou fait partir les petits commerçants. La famille d'Arumi décide de quitter la galerie marchande d'Abenobashi pour aller ouvrir un restaurant dans un hôtel sur l'ile d'Hokkaido (très loin de Tokyo), ce qui est très loin de plaire à Sasshi...

Et en rentrant tous les deux au restaurant, un incident se produit et par une magie dont il ignorait l'existence, Sasshi se téléporte avec Arumi dans un monde parallèle, où ils retrouvent un Abenobashi bien différent. D'épisodes en épisodes, on suit donc Sasshi et Arumi dans les divers Abenobashi.

Jusqu'à là, ça aurait pu être une série banale sur le fameux thème de la fuite de la réalité (et du retour à la réalité), mais loin de là. A travers les différents mondes parallèles, on voyage à travers les différents genres cinématographiques et de mangas voir même de jeux vidéos, l'histoire et les dessins de chaque épisode sont complètement retravaillés pour respecter les chartes graphiques et scénaristiques de chaque genre avec une tonne de références/clins d'œil à de nombreux films et mangas, donc cette série n'est pas conseillée du tout pour débuter dans l'univers des animés.

Du shojo, au shonen, au mecha, à l'héroic fantasy, à l'aventure spatiale, à l'horreur, à Hollywood, à l'action, au militaire on passe en vrac de Hamtaro à Albator à Bruce Lee à Die Hard, à Frankenstein, à Dragon Ball, à Gundamn, à Air Force One... Un pur bonheur pour les otakus ou fans de japanimation et de cinéma :)

De surcroit, si les aventures des personnages sont déjantées, les personnages eux-même sont carrément déjantés aussi, la grand-mère morte de Sasshi revient sous la forme d'une femme hyper sexy (à moitié à poil) Muné-Muné, un travelo déjanté à l'âme sensible, les familles de Sasshi et d'Arumi ont des personnages divers avec des rôles exubérants.

13 épisodes à mourir de rire, à être surpris par la tonne de clins d'œil, on en redemande !

A voir absolument !