Ah Beck, Beck...j'en ai tellement entendu dire du bien qu'il était temps que je m'y mette.
Le générique est déjà très original. L'air vous dira sûrement quelque chose : eh oui, c'est "comme des c*nnars" de Mickael Youn, mais avec des paroles encore plus stupides...proprement affligeant.
Déjà, à ce niveau là, je me dis que cette série "culte" est bien mal partie.
D'une manière générale, Beck possède la pire bande son que j'ai jamais entendu, flirtant bon avec le rock californien commercial des années 90...chanté par des japonais !
Pour une série ayant la musique comme thème principal, c'est quelque peu dérangeant.
Ensuite, on enchaîne sur le graphisme. Bon, là faut dire qu'on voit bien que le réalisateur à tenté de faire des économies là-dessus. Tous les visages ont la même forme, c'est bien simple, je pense sincèrement qu'il y avait un visage type sur du papier calque et qu'il l'ont copié sur tous les personnages, changeant quand même la coupe de cheveux pour éviter que ça se voit trop. Autre problème de ce procédé : tous les personnages ont des yeux de poissons morts...donc pour faire passé les émotions, c'est pas gagné.
Quand à la luminosité générale, elle n'est pas améliorée par l'omniprésence du orange et du gris dans les décors.
Les scènes d'action sont par contre très bien faites. Le seul problème étant une totale absence d'action dans cette série. Les mouvements sont tellement saccadés que les rares moments qui pourraient être bien exploité (les concerts) font ressembler Beck à une série des années 60. Pour ceux qui pense que j'exagère, regardez donc la scène du concert dans l'épisode 2...au début j'ai même cru que j'avais un problème avec mon PC. Mais non, 3 secondes pour 1 image, c'est bien le rythme standard de cette série.
Maintenant je vais avoir du mal à vous parler du scénario, ne l'ayant pas trouvé. Quelqu'un l'a dit avant moi : c'est un shonen où les concerts remplacent les bagarres. Les bagarres étant le seul intérêt des shonen (ne me parlez pas de leurs « histoires »), autant vous dire que dans Beck on tourne en rond.
Le dernier point le plus énervant, mais pas le moindre, concerne le doublage. Les doubleurs de Beck n'ayant déjà pas, à la base, des voix agréables, lorsqu'on les entends parler anglais ça devient tout simplement insupportable. Malheureusement on les entend souvent massacrer la langue de Shakespeare dans cette série.
Une musique abominable, un graphisme écœurant, des personnages aux charismes d’huîtres, une absence de scénario....vous l'aurez peut être compris, je n’aime pas du tout Beck.
La seule raison pour laquelle j'ai mis 2 au lieu de 1 est que vu les précédentes critiques, cet anime doit quand même bien avoir des qualités que je n'aurais su déceler.