Bleach fait partie de ces séries qui, sans faire preuve de réelle nouveauté, arrive à faire parler d'elle grâce à ses qualités de réalisation.
Tiré du manga du même nom, la série prend le temps en début de saison de poser les bases. On découvre alors un monde certes originale mais dont les personnages et les trames scénaristique sont classiques pour ce type de production. A vouloir (trop?) prendre le temps, le problème d'un rythme qui devient poussif se pose rapidement. La lassitude commence même à gagner lentement mais sûrement le spectateur et on se dit que la série va manquer de souffle.
Mais de souffle, elle n'en manquera pas.
Débutant sans réelle intrigue, la série va alors doter notre héro d'un objectif et va alors réussir à prendre une autre dimension. On découvre alors de nouveaux personnages qui ne sont pas stéréotypés, un suspens jusqu'à présent inexistant et une intensité dans les combats qui était totalement absente. L'ennui se dissipe alors rapidement et on commence à s'attacher à ce shônen qui commence à faire preuve d'arguments pour sortir du lot.
Niveau visuel, le graphisme est correct et l'animation satisfaisante (avec quand même un petit coup de coeur pour certains effets), provoquant un rendu global suffisant mais sans plus.
Côté bande son, cette dernière se contente juste de coller à l'action et à l'ambiance de la série, chose qu'elle fait très bien.
Au final, Bleach est donc un peu comme un diesel. Le démarrage est poussif, mais une fois lancé, on prend du plaisir à suivre cette série au format classique mais efficace.