Petit bonus accompagnant FFVII : Advent Children, Last Order nous renvoie avant FFVII, et nous fait découvrir un élément du sombre passé de Cloud, mêlé à celui de Zack, son ami, son frère d'arme, membre de SOLDAT.
Scénarisitiquement, je vais pas trop pouvoir développer, d'une part parce que ça ne dure que 25 minutes, d'autre part parce que ce sera un spoil garanti. Disons simplement que l'on retrouve une histoire très proche de FFVII, puisque ce passage est un élément du jeu. Les personnages sont ceux du jeu, et puis... bah voilà. Je peux pas dire grand-chose. En tout cas, mis à part les fans de la série (dont je fais bien évidemment partie) des FF, les autres ne trouveront aucun interêt à regarder cette OAV.
Esthétiquement, c'est pas mal du tout. Les dessins sont assez classiques, mais particulièrement soignés. Les couleurs sont agréables ; un travail particulier a été apporté aux yeux, travail qui se remarque et qui rend plutôt bien. L'animation est excellente : pas étonnant. Les scènes d'actions sont particulièrement bien travaillées, on s'en prend plein les yeux. Petite note spéciale : c'est sympa de revoir les bonnes vieilles fringues des types de la Shinra, avec le fameux casque aux trois petites lupiottes rouges (je suis vraiment fan de FFVII).
La musique : elle ne se remarque pas ; elle n'est donc absolument pas marquante... En même temps, vous me direz, pour 25 minutes, s'emmerder à trouver un thème qui reste, quel interêt ? Rien à dire de ce côté.
Les voix sont exactement les mêmes que dans le film, donc ici, c'est du tout bon. On ne peut pas reprocher le manque de travail du staff de ce côté-là.
En conclusion : si vous n'avez pas joué au jeu, ne voyez pas cette OAV. Ou alors vous pouvez, si vous aimez voir des choses jolies que vous ne comprenez pas. Car là c'est sûr, vous ne comprendrez pas cette OAV : ni où elle se place chronologiquement, ni son intérêt, ni rien du tout. Donc c'est simple : membres de la FFVII generation : allez-y, vous apprécierez ; les autres, passez votre chemin.
Je mets 5/10 pour le manque d'interêt flagrant de l'OAV, et du côté vite fait qui se ressent (ils auraient pu faire un peu plus de 25 minutes quand même...).