Je ne m’étais guère intéressée à cet anime jusqu’au jour où un bon nombre de mes connaissances sont venues m’en faire la publicité au profit du visual novel du même nom.
Evidemment, se faire raconter le début de l’histoire étant beaucoup plus agréable et persuasif que de lire bêtement le synopsis sur internet, j’ai tout de suite accroché au semblant de déroulement glauque de la narration et me mis en tête de regarder l’anime au plus vite.
Ni une ni deux, je commence à regarder les premiers épisodes jusqu’à voir la fin d’un premier arc (Oh non, ça ne va pas recommencer à la Suzumiya ?!), suivi d'un deuxième, troisième, etc. Je vous rassure, ceux-ci restent indépendants et différenciés des uns des autres ainsi que parfaitement légitimes au cœur de l’histoire. Malédiction ou pas, tout cela commence à titiller ma curiosité malsaine.
J’aurais dû commencer par dire qu’il faut adorer le glauque / gore pour accrocher à l’histoire. Ce n’est finalement pas si important que cela car n’importe qui aimant un tant soit peu les personnages kawai et ayant au fond de lui un soupçon de sadisme dévorera cette série avec une légère érection tout du long (ce qui n'était heureusement pas mon cas).
En dehors du mélange filles super mignonnes / super destructrices (mais les mêmes d’un côté comme de l’autre), le surnaturel est trop poussé à l’extrême pour pouvoir retomber sur ses pieds. Ce n’est pourtant pas faute d’avoir essayé, prétextant les dommages de la médecine et un énième discours eschatologique pour expliquer, vainement, la malédiction du village.
Et puis j’ai surtout été déçue par la prétendue enquête qui pouvait être menée par le spectateur. En terme d’indices ceux-ci arrivent en vrac pendant les derniers épisodes de sorte qu’ils parviennent à se rendre eux-mêmes inutilisables. Cette série se laisse regarder tranquillement (les scènes sanglantes ne l’étant pas tant que cela) mais sans grande fierté.
A voir par curiosité mais pas vraiment pour autre chose.