« J’ai touché l’fond … d’la piscine »

Mode « harem » pour cet anime « sport » qui a bénéficié d’une grande notoriété avant même sa diffusion.
Haruka Nanase y incarne le beau brun ténébreux et taciturne, laconique et lunaire, à l’instar d’un Ryoma Echizen dans Prince of Tennis par exemple, qui noue une relation très particulière avec l’eau.
Son rival (et néanmoins ami ?) Rin Matsuoka parait plus complexe au demeurant, car empreint de douleurs profondes et enfouies (bah oui, partir vivre et s’entrainer en Australie, c’est pas facile…) mais son déracinement se révèle factice car survolé.
Une relation en yin-yang donc, qui reste à la surface à force de lorgner vers les abysses du néant scénaristique :
Les autres personnages n’ont ni goût ni saveur, parti-pris délibéré de l’auteur certainement afin de valoriser la relation entre Haruka et Rin, et nous avons droit aux sempiternels personnages féminins hystériques et insipides.
Sorti de ces archétypes, l’on aurait alors pu tendre vers un traitement symbolique de l’intrigue, tant l’eau prêtait à de nombreuses significations.
L’une des pistes abordées érige l’eau comme un élément suscitant l’introspection, la liberté, la profondeur des sentiments…
Maigre consolation donc.
A quand une série sur le curling ?...