Critique de l'anime The Garden of Sinners (Film 7)

Ultime film de la série, il est vraiment en dent de scie.

L'histoire est simple et dure pourtant 2h, ce qui est beaucoup trop. Très contemplatif, ce film semble boucher des vides avec des scènes contemplatives, jolies mais inutiles. En réalité, il est à l'image de la série, bonne dans le fond mais moyenne sur la forme, avec beaucoup de blablas inutiles. La première heure est dépourvue d'intérêt, surtout que des points sont soit soulevés, soit nouveaux, mais guère finalisés. Heureusement, la deuxième partie est plus intéressante et se concentre cette fois sur la trame que l'on suit sur les 6 films d'avant.

Il ne faut pas s'attendre à toutes les réponses, qui sont parfois très superficielles mais au moins, on a le sentiment que c'est terminé (enfin, quoique). Il y a quand même des points laissé de coté volontairement, qui laisse penser qu'une suite pourrait voir le jour. Je n'en dirai pas trop mais par exemple, tout ce qui concerne Touko est passé à la trappe. En réalité, c'est plus la relation Shiki/Kokuto qui est mise en avant et reprend le deuxième film à bien des égards.

Paradoxalement, les scènes contemplatives inutiles permettent à l'ambiance de gagner en puissance. S'il y a bien un point que l'on ne peut pas critiquer, c'est celui-ci. Après, c'est insuffisant pour sauver la série mais bon. Le design est donc vraiment très bon, proche de la perfection.

Kokuto est le personnage qui change le plus car il est enfin expressif, ce qui lui faisait grandement défaut jusque là, et on comprend enfin le pourquoi de son attitude vis à vis de la jeune femme. Par ricochet, Shiki change également et perd un peu de cette attitude détachée, en affrontant enfin son passé et ses sentiments, qu'elle essayait de refouler jusqu'à présent.

Un film moyen donc, qui aurait gagné à être moins long. J'attendais beaucoup de cette série de films mais indéniablement, le contrat n'est pas rempli. A vouloir faire trop compliqué, on risque de perdre un peu le fil et de lasser le spectateur, ce qui m'est arrivé. Dommage.