Critique de l'anime Kimi ni Todoke (TV 1)

Après avoir acquis une bonne expérience d'animes dans le même genre, je pense que celui-ci convient bien à une première critique.

Tout d'abord ce qui m'a vraiment plu dès le premier visionnage, c'est sans aucun doute l'opening et l'ending. Ils traduisent vraiment bien l'idée que je me suis fait de l'anime; c'est à dire celui de la Poésie. On pourrait même élargir à sentiment sur tout l'OST tant les musiques sont douces et apaisantes, mais pas non plus trop "mielleuses".

Ensuite le chara-design : bon je dois avouer que je suis pas fan du genre Nana et Paradise Kiss tout en bâtons mais ça met en exergue la distinction avec le mode comédie des personnages. Les protagonistes jouent donc bien leur rôle notamment Yano tout en maquillage et Jô un peu foufou. Mais d'autre part on remarque moins le fait que Sawako soit moins jolie, peut être parce qu'on s'attache facilement à la lycéenne...

Du côté de l'histoire, alors là j'ai réellement trouvé mon bonheur. En fait tout le charme de l'anime vient comme je l'ai dit précédemment de la simplicité avec laquelle le sujet est traité. On a tous connu un jour une personne mise à part du groupe d'amis, que ce soit dans les réseaux sociaux ou dans un établissement que l'on fréquente. Et cette fois, le rôle revient à une fille, associée à des rumeurs fumeuses sur la sorcellerie et les fantômes (la confusion entre sadako/Sawako, en particulier). En réalité, il se trouve que c'est une fille qui recherche une scolarité paisible et de pouvoir se faire des amis. Une fille tout ce qu'il y a de plus normale quoi. Et grâce à l'aide du garçon le plus populaire de son lycée, elle va pouvoir changer ses rapports avec les autres, s'ouvrir à deux filles de sa classe au début, puis à toute sorte de personnes de sa classe.

En même temps il y a une mélange des clichés avec ce fameux Kazehaya (il est beau, gentil tout le monde l'adore et il le rend bien, genre je parle à tout le monde et même ceux qui sont rejetés). Mais il y a des personnages secondaires vraiment intéressants qui bouleversent les idées que l'on se fait de ces situations. Les deux que j'ai vraiment bien aimé voir évoluer sont Chizu (le garçon manqué de la classe avec un coeur d'artichaut) et Ryû (le mec au fond de la classe qui s'en fout et qui oublie les noms de tout le monde, il est génial).

En fait la poésie de l'anime vient vraiment de l'innocence qui fait la personnalité de Sawako. Elle est douce en toute circonstance et cherche toujours à montrer le meilleur de ce qui l'entoure en restant positive. Le quiproquo et les scènes comiques en tirent un réel avantage.

J'aimerai mettre 8,5 pour le fait que j'aurai aimé voir un rebondissement en plus par rapport aux sentiments de Sawako. Mais l'impression que m'a fait cet anime vaut sans nul doute un 0,5 en plus. Ce sera donc 9 pour l'ensemble.