Critique de l'anime Koi Kaze

Koi kaze est la plus belle histoire d'amour de l'animation japonaise. Inattendue. Improbable. Dérangeante, même, car contre-nature. Et pourtant, tellement émouvante. L'inceste entre un père et une fille m'aurait fait vomir. Mais cette histoire entre un frère et une soeur qui se retrouvent après plusieurs années de séparation n'est vraiment pas choquante.

Bien sûr, il y a toujours quelque chose de malsain à imaginer des rapports incestueux, quels qu'ils soient. Mais la force de cet animé tient dans le fait qu'il ne tombe jamais dans le graveleux. Pas de rencontre hasardeuse dans la salle de bains pendant que l'héroïne prend sa douche, pas de corps nus et de seins étalés à outrance sur l'écran... Seuls les sentiments sont mis en avant. La primeur est accordée à l'amour, le vrai. Celui qu'on est censé ne trouver qu'une fois dans son existence.

Parallèlement, la série aborde les sujets "crus" de la vie courante : les règles de l'héroïne, la masturbation... Plus drôle, on a rarement vu un garçon dans un manga tourner le dos à la fille qu'il aime pour lui péter au nez.

La réalisation, parfaite, est très réaliste. Les dialogues ne sonnent pas creux et même les personnages secondaires ont une consistance (C'est suffisamment rare pour le signaler...). Et bien qu'il s'agisse avant tout d'une histoire d'amour, jamais, à aucun moment, on ne la trouve niaise et mielleuse.