Critique de l'anime School Rumble Ni Gakki

» par Starrynight le
05 Novembre 2006
| Voir la fiche de l'anime

Avertissement : Si cette critique porte principalement sur la saison 2 de School Rumble, appelée Ni Gakki (littéralement : deuxième trimestre), elle se veut également plus générale : certaines remarques sont valables pour l’ensemble des deux saisons et les deux OAV sortis à ce jours.

*** Sentimental Generation ! ***

Dans SR, il y a de l’humour

Dans SR, il y a de l’émotion

Dans SR, il y a des ratés

Primo :

School Rumble est une série parmi les plus drôles du moment. Chaque épisode se savoure de la première à la dernière secondes depuis les pré-génériques de début jusqu’aux post-génériques de fin, en passant par les petits commentaires en colonne en début et fin d’épisodes et les titres des épisodes.

Cette série propose un humour frais, ni gras, ni vulgaire, ni idiot. De plus elle parvient à éviter les deux écueils qui menacent habituellement les histoires à vocation humoristique se déroulant dans les lycées : le hentai (au pays du harem) et les récits absurdes à grands coups de SD dans tous les coins, au final plus stupides que réellement drôles. C’est assez rare pour être signalé.

En prenant la liste des formes de comique disponible, on se rend compte que SR couvre à peu près tout et en a même inventé de nouveaux pour l’occasion :

- comique de personnage : chaque personnage principal a des particularités physiques (les couettes de Tenma, le look de Harima) ou des traits de caractères (Tenma en miss catastrophe et à côté de la plaque, Hanai qui se précipite bille en tête, le caractère bien trempé de Lala, …) qui les distinguent.

- comique de situation : la scène du bain entre Harima et Eri ou encore Tenma qui vient « aider » Harima pour son manga, pour ne citer que ces deux-là.

- comique de mots : cela va des innombrables quiproquos (Tenma a la palme d’or pour comprendre de travers) aux jeux de mots sur le japonais (voir par exemple, la scène du ski ou les trois filles veulent former l’expression « je t’aime »).

- comique de répétition : Imadori qui se fait systématiquement massacrer par Lala

- comique visuel : par exemple certains déguisements (de Akira en poisson géant à Harima et Eri déguisés en lion en passant par Tenma travestie en Yakumo) ou l’aspect du rédacteur en chef pour lequel travaille Harima.

- comique d’imitation ou de référence : c’est un des principaux aspects de l’humour dans SR : les références aux films et autres animes sont légion et il faut avoir une solide culture en japanimation pour en reconnaître plus de la moitié.

- comique de décalage : le comportement d’Akira en est un bon exemple, souvent à contre courant de l’affolement général. Je citerai également le personnage d’Ichijô qui paraît toute frêle et timide alors qu’elle est championne de catch.

- comique de transposition : on prend les mêmes et on change le cadre spatio-temporel et ça donne SR au temps des samouraïs, en hommes préhistoriques ou en peuplade inca.

- et enfin, ce que je pourrais appeler comique de format : un épisode d’un anime japonais dure environ 23-24 minutes et est généralement consitué d’un pré-générique, du générique de début, de l’épisode proprement dit et du générique de fin. Là, SR s’amuse parfois à bousculer les règles : l’histoire continue parfois après le générique de fin, de petits commentaires s'intercalent autour des génériques, un épisode est double. Dans la première saison, on trouve même un épisode dont l’hsitoire se déroule dans sa quasi-totalité avant le générique de début qui n’arrive qu’à quelques minutes de la fin.

Secondo :

Non contente d’être une série particulièrement humoristique, SR raconte également de réelles histoires d’amour avec de beaux moments de tendresse. C’est particulièrement le cas dans cette deuxième saison. Le comique de situation fait que certains personnages qui ne s’apprécient pas beaucoup normalement (comme Harima et Eri) vont se retrouver embarqués dans la même galère et vont ainsi se rapprocher. On découvre aussi des aspects insoupçonnés de la relation entre les deux sœurs Tenma et Yakumo. L’aspect psychologiques des principaux protagonistes est donc très important et n’est pas là que pour nous faire rire.

Tertio :

Malgré ses nombreuses qualités, ou victime de son succès, SR saison 2 réserve également quelques surprises désagréables. Après un premier épisode qui démarre sur les chapeaux de roue dans la droite ligne de la saison 1, le rythme s’essouffle et peine à nous divertir. Heureusement, la deuxième moitié de la saison rattrape le retard et les rires aux larmes sont à nouveau au rendez-vous.

Certains épisodes font dans l’excès pour nous faire rire et la sauce ne prend pas : je pense notamment à l’épisode double où l’on croule sous un déluge de clins d’œil et autres références, dont une bonne partie complètement HS.

*** Guru guru mawaru !! ***

J'ai pas contre plus de mal à accrocher à la musique, bien que celle-ci convienne bien à l'ambiance de la série.

SR reste malgré tout une excellent série qu’il faut voir absolument pour se détendre les zygomatiques. Précipitez-vous dessus, elle vaut vraiment le coup.

Verdict :8/10
Ce que les membres pensent de cette critique :
Convaincante (0)
Amusante (0)
Originale (0)

0 membre partage cet avis
0 membre ne partage pas cet avis

A propos de l'auteur

Starrynight, inscrit depuis le 18/06/2006.
AK8.1.15 - Page générée en 0.068 seconde - 7 requêtes ★ DB.8.0.236091 ★