Sekirei est une série qu'on peut étudier sous deux aspects qui sont le fond et la forme (c'est le cas de le dire...).
Parlons d'abord du fond: l'histoire, le scénario. Celui-ci ressemble à un pastiche de Mai Otome et Mai Hime, avec son idée de jeunes filles liées à une personne qu'elles aiment, condamnées à s'entretuer dans un battle royale dont on ne connaît pas vraiment les tenants et aboutissants (hormis que la gagnante aura le droit de faire un souhait et de vivre avec son "maître"; même la roue de la fortune est plus intéressante...). On trouve également plusieurs allusions à des être venus d'ailleurs et qui, au vu de l'anime possèdent tous une plastique superbe (ça, ça me rappelle Dears...). Inutile de le cacher plus longtemps, même si l'histoire n'est pas inintéressante en soi, elle fait quand même penser à un panaché de pastiches de plusieurs animes, à tel point que ça deviendrait presque un jeu à part entière de trouver les différentes références. Mais d'un autre côté, rares sont les animes à faire réellement preuve d'originalité dans leur scénario à l'heure actuelle, donc comme l'histoire n'est quand même pas trop mal ficelée, on va éviter de faire la fine bouche...
Surtout avec ce qui vient ensuite: la forme. Que dire si ce n'est que la réalisation est passable, des couleurs aux musiques (on est très loin de l'OST envoûtante de Mai Hime) en passant par l'animation, l'ensemble se situe nettement au-dessous de la moyenne de ce qui se fait dans l'industrie de la japanimation. Concernant les personnages, c'est le même constat: déjà, on se retrouve avec des cars entiers de femmes pour une poignée d'hommes (dont seulement 2 ou 3 sont réellement développés). Ah c'est sûr, il y a de la belle plante (et je ne parle pas de celles que fait pousser la petite Kusano grâce à son pouvoir), mais à une exception près (Kusano justement), on ne trouve aucune mensuration en dessous de 95 D. Je n'ai rien contre les grosses poitrines (au contraire), mais j'ai un minimum de sens de la mesure, et je le dis haut et fort: "Il y a des limites, sinon, ça devient gerbant!!!". C'est bien simple, j'ai très vite commencé à être pris de vertiges en voyant les différents personnages afficher avec tant de nonchalance leur énoooooorme poitrine, le summum de l'horreur allant sans doute aux moments où l'héroïne (Musubi) se retrouve allongée sur le sol sans soutif: en la voyant étaler ainsi ses attributs, j'avais immédiatement l'image d'une limace qui me venait à l'esprit, dur, très dur à supporter ça... D’autant plus qu’il faudrait vraiment que ces demoiselles pensent à changer de boutique pour leur garde-robe : depuis Ikkitousen, je n’avais pas vu des tenues aussi fragiles, qui volent littéralement en morceau dès la première attaque (cela dit, vu la pression à laquelle elles sont soumises, c’est déjà un miracle qu’elle tiennent dans la vie quotidienne…).
En conclusion: scénario plagié sur d'autres, réalisation bâclée et surtout héroïnes tellement fournies qu'elles en deviennent repoussantes, inutile de dire que ma note ne volera pas très haut. Cela-dit, malgré le plagiat évident, l'histoire est suffisamment bien traitée pour m'avoir intéressée d'un épisode à l'autre et me donner envie de visionner la deuxième saison (car il risque fort d'y en avoir une) pour voir comment tout cela va se terminer.