Ma première réaction lorsque j'ai vu Musubi : Choc, rire nerveux, rire honnête, puis incrédulité. En effet, je suis passé par Enfer et Paradis, je suis passé par Ikkitousen, par To-Love-RU, mais je suis restée bouche bée devant la simple taille des poitrines de nos jeunes amies Sekireis. On pourrait en faire un poème. Elles emmènent en effet le spectateur, selon sa personnalité, soit dans le monde du rève, soit dans celui du dégoût. Car il est vrai qu'à force de grossir, ça devient repoussant : vous savez, on peut comparer une poitrine à une paire de clémentines, d'oranges, de melons...mais quand ça devient des citrouilles, on peut se poser des questions. Sur ce, excusez-moi d'avoir utilisé les neuf premières lignes de ma critique pour décrire les attributs des héroines, mais c'est qu'ils sont un point tout à fait symbolique de la série. En effet, de l'ecchi qui s'assume entièrement, moi, j'aime ça. On notera d'ailleurs une avancé par rapport à d'autres ecchi - on voit le haut, maintenant : plus de fumée !
Après avoir traversé cette jungle de chair, on découvre le coeur des personnages, assez attachants en réalité. Je mentionnerai notamment Tsukiumi dont je n'oublierai jamais les changements d'humeur à tout moment (Tsundere par excellence !). Elle a aussi une façon de parler qui lui donne quelque chose de plus. On remarque aussi Miya pour sa tête de démon et les réactions des personnages après ses répliques. Par contre, j'avais des espoirs pour Minato...ils disent en effet qu'il est supposé être intelligent. Et bien ils ont oublié de l'appliquer, on dirait. Il reste bien trop conforme au stéréotype des héros de Harem, dommage.
Moi, j'aime bien ce type de scénario. Les Battle Royale, (thème souvent employé dans l'anime d'ailleurs) bien que ça ne soit plus original maintenant, ça l'a été. Et je soutiens que c'est une bonne recette pour donner lieu à des combats et des situations intéressants tout en permettant de nombreux passages émotionnels. J'ai aimé Fate/Stay Night, adoré Mai-Hime : je ne vais pas retourner ma veste maintenant, donc rien à redire sur l'histoire. CEPENDANT. De nombreux personnages comme Kazehana ou Matsu prennent une attitude distancée par rapport au thème de l'amour dans la série, se moquant de la situation. Je pouvais donc m'attendre à des scènes émotionnelles un peu moins classiques et plus recherchées. Et ben non - la fin de l'anime m'a fait revoir l'attitude que je prendrais par rapport à la série; elle ne m'a pas touché du tout, et j'aime pas, ça, moi. Donc malgré Matsu qui se moque des situations quotidiennes à l'auberge Izumo avec ses "Mélodrame, mélodrame...!", la fin de la série tourne quand même au mélodrame décevant.
L'OST en soi n'est pas géniale...elle ne m'a pas marqué. Par contre, mention spéciale pour l'Opening que j'ai trouvé vraiment bien - son thème est d'ailleurs repris par moments dans l'anime, ce qui redresse le niveau général. Au niveau des graphismes, ce n'est pas superbe, ça ne sort pas l'ordinaire. J'ai tout de même bien aimé les changement de visages des personnages (pas original, certes, mais appréciable quand ce n'est pas trop lourd). Le chara design n'est pas moche, mais on reste loin de Full Metal Panic! ou Enfer et Paradis.
Malgré tout, j'ai l'impression que cette série à du potentiel, (je vais d'ailleurs me lancer dans la lecture du manga) car à la fin de l'anime, on dirait que l'histoire ne fait que débuter. Il n'y a plus personne à sauver, le Battle Royale commence ! Je pense donc que la deuxième saison (à venir cet été) peut être bien, voir très bien.
Je conseille donc cette série à tous les amateurs d'ecchi (et il faut le dire : de grosses poitrines). C'est un bon anime pour un moment de détente, mais il ne faut pas trop attendre de la première saison non plus.