Sekirei, un animé qui ne brille que par la plastique de ses principales protagonistes.
Passons sur le scénario, il est réellement navrant, écrit avec les pieds sur un timbre poste après une soirée de biture. Cependant il appartient à un genre en vogue, on a connu Fate/stay Night, on a aujourd'hui des séries comme Akikan qui prennent le relais. Là, il ne s'agit pas de sauver le monde, ni de décider si les canettes en fer sont meilleures que celles en aluminium. Simplement, un savant quelque peu fou et pervers a décidé que sur toutes les sekirei en circulation, il ne devait en rester qu'une. Pourquoi? Allez savoir avec les mégalos...
De ce fait, puisque la profondeur de la trame ne vise pas notre intellect, ce genre d'animé joue sur nos instincts, il ne vise donc pas la tête mais ce qu'il y a en dessous de la ceinture. C'est clair, tout le monde le sait, on en trouvera encore qui essaieront de convaincre la galerie qu'ils ont été touchés par tel aspect, "les couleurs sont vachement belles", "le musique évoque la rencontre de Mozart et de Bontempi", en bref le blabla habituel. Or, dans la catégorie "je vise au niveau du slip", Sekirei tire très bien son épingle du jeu. En-dehors de la limace habituelle qui sert de point d'accroche à toutes les belles du coin, il nous livre un panel de caractères qui s'agence bien, au premier rang duquel on retrouve Musubi et Tsukiumi. Chacune trouvera ses fans sans problème, elles ont les arguments qu'il faut. On en a même pour les adeptes de yaoi, de lolita, donc tout va bien, l'otaku est content, on ne se fiche pas de lui.
Et tout cela reste relativement prude, juste la petite dose de perversité qu'il faut de temps en temps, pas plus pour ne pas déborder vers du hentai soft.
Le tout est servi avec une réalisation qui n'a pas à rougir devant tant d'autres séries.
Il est certain que cela déplaira à quelque-uns. Si vous recherchez une autre profondeur que celle d'un décolleté et que vous vous retrouvez à regarder cette série, nul n'est besoin de vous en prendre à l'auteur : vous vous êtes seulement trompés d'animé.
Alors, en terme de graphisme, il y a mieux, on a déjà vu également des séries qui avaient le fan-service moins assumé avec une scénario plus élaboré, histoire de détourner l'attention, ce qui fait de Sekirei une série dans la moyenne pour le genre, qui ne restera sans doute pas dans les mémoires tout en restant sympathique.
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Infos sur l'anime
Sekirei
Minato est l'un de ces nombreux jeunes adultes qui, une fois le lycée terminé, cherchent à rentrer dans une bonne université mais qui se heurtent à l'examen d'entrée. Pour la deuxième fois, il vient d'échouer et rentre chez lui, se demandant comment il va pouvoir annoncer la nouvelle à sa famille quand une jeune femme, aussi gironde qu'étrange lui tombe littéralement dessus. Cette dernière est prénommée Musubi est une sekirei et, en tant que telle, elle est pourchassée par ses congénères tant qu'elle n'a pas trouvé de Ashikabi, ce que l'on pourrait traduire par "maître".C'est ainsi que du statut de petit étudiant en recherche d'avenir, Minato se retrouve un peu malgré lui embarqué dans le Sekirei Plan, mis au point par une firme internationale, en compagnie du Sekirei n°88, aussi forte qu'ingénue.