Critique de l'anime La Mélancolie de Haruhi Suzumiya (TV 2)

Ceci sera plus une explication/mise en contexte qu'une critique.

Comme l'explique la note La Mélancolie de Haruhi Suzumiya (TV 2) n'est pas une saison 2 ! Au Japon, elle est d'ailleurs appelée saison 1.5. Elle est constituée de 3 histoires qui peuvent être vues comme des bonus et qui s’intercalent entre les précédents épisodes.

Episode 1 : épisode indépendant qui narre une petite excursion temporelle de Kyon. Dans le pur esprit de la série, c'est frais, amusant, bref 8/10 (même si c'est absurde de noter un épisode).

Episode 2 à 9 : l'Endless Eight est un gros délire de scénariste qui consiste à reproduire 8 fois le même épisode. Attention, ce n'est pas qu'ils ont eu la flemme ! Non, non, les images sont différentes à chaque fois. Le principe est même intéressant. Simplement, au bout de la cinquième fois on a franchement marre et on saute les passages pour arriver plus vite à la fin. Un conseil, regardez les deux premiers puis le dernier, et hop ! vous serez d'excellente humeur pour la suite de l'anime, sans rien rater. Non, non, rien. Mais rien je vous dis. Bon aller, certains se sont amusés à remarquer l'infime variation de scénario à chaque fois mais c'est franchement négligeable... Un bon 2/10.

Episode 10 à 14 : retour sur le fameux tournage du film de la saison 1. A vrai dire, je l'ai beaucoup apprécié. On retrouve Haruhi dans toute sa splendeur, avec une dimension psychologique qu'il n'y avait pas avant (mais faut pas pousser, hein, c'est pas du Kara no Kyoukai). En bref, on insinue le doute. Cette galerie de personnages délirante qui faisait toute la force de l'anime va gagner un peu de sérieux en faisant apparaître les intérêts qui gravitent autour du personnage d'Haruhi.

C'est éclairant, ça explique les rapports parfois froid de Kyon avec le reste de l'équipe, voire cela nous fait poser des questions du style "Et si Mikuru n'était qu'une excellente actrice tentant de manipuler Kyon par son charme ?". 8/10

Cette nouvelle saison présente surtout une qualité qui est aussi un gros défaut : elle est indispensable pour comprendre complètement l'excellent La disparition de Haruhi Suzumiya (à ne surtout pas rater). On ne peut donc pas l'éviter.

Cette note globale ne signifie rien. Si on saute l'Endless Eight, cela vaut 8,5/10. Sinon 4/10.