Il ne faut pas plus de cinq minutes de visionnage pour se dire qu'on va en prendre plein les yeux. Esthétiquement parlant, Wonderful Days est digne des meilleurs films d'animation internationaux japonais et américains. Mélangeant dessins traditionnels, dessins assistés par ordinateur et parfois même images réelles (en tout cas, c'est l'impression que certaines scènes m'ont donné), Wonderful Days est un véritable bonheur visuel. Porté par une animation fantastique et une mise en scène haute en couleurs, l'univers du film est somptueux.
Le design et la personnalité des protagonistes sont également de très bonne facture. Même si les membres du groupe de résistants de Marr paraissent tout droit sortis d'une bande dessinée heroic-fantasy plongés dans un univers SF, il s'avèrent très attachants après quelques minutes. Shua et Jay, quant à eux, sont des personnages extrêmement charismatiques. Les expressions de la jeune femme sont magnifiquement réalisées.
L'histoire n'a rien de particulièrement orginale. Elle est même des plus classiques. Un univers post-apocalyptique, des dominants, des dominés et des rebelles, c'est du déjà-vu. Heureusement, l'excellente mise en scène offre de grands moments en tête desquels on trouve la fin, prévisible mais prodigieuse, qui parvient à transformer la violence en un véritable feu d'artifice d'émotions et de lyrisme.
La sortie en salle de Wonderful Days est prévue pour l'été 2004 en France. Et, à n'en pas douter, c'est sur l'écran d'une salle de cinéma que ce genre de production prend toute sa dimension.
Vivement conseillé!