Boogiepop - Ta vie n'a aucun sens
Boogiepop, c’est une histoire poétiquement cruelle. Cruelle parce qu’elle semble se raconter d’elle-même, dans une autonomie qu’elle saisit au moyen de cartons brechtiens, alors qu’elle multiplie les voix narratives. Le ton sale est un contrepoids de la distance : la palette, cadavérique, fait de l’œuvre une œuvre exsangue et agonisante. Il n’est pas évident de parler de Boogiepop ; comme si la série était aussi insaisissable que le personnage qui lui donne son nom. Boogiepop est une suite de douze tableaux. Chaque tableau se concentre sur le destin tragique d’un lycéen. Le script est brillant. Sadayuki Murai mêle avec virtuosité le passé au présent et croque en ses personnages les [...] Lire la critique