Tenshi no Tamago (L'Oeuf de l'Ange)

Considérée comme l'une des œuvres les plus personnelles de Mamoru Oshii, il fallait que je vois ça. Tenshi no Tamago est un OAV datant de 1985, et qui se révèle être un véritable vestige symbolique de cette période et plus spécifiquement de la tendance de ce temps à produire des animés à la fois matures, bien plus sombres, mais aussi bien plus proches de ce que l'on peut appeler des films d'auteurs. Cela fait maintenant 30 ans que ce film d'environ 1h10 est sortie, et visuellement on ne peut qu'être admiratif par la qualité toujours impressionnante à l'heure actuelle. Bien que le film se compose d'énormément de plans fixes, le jeu de couleur et l'animation traditionnelle donne un rendu [...] Lire la critique

Voici typiquement le genre de film qu'il faut appréhender d'une manière complètement différente des autres productions japonaises. Tenshi No Tamago (TnT) est ce que l'on appelle un film d'auteur, c'est-à-dire que pour moi, le réalisateur, à savoir Mamoru Oshii, n'a pas cherché à faire dans le commercial mais dans quelque chose de plus personnel, de moins conventionnel. Description d'un film à part. TnT est un vieux film mais le trait relativement fin et unique de Yoshitaka Amano (que tout le monde connait pour ces célébrissimes illustrations des premiers Final Fantasy) lui permet de vieillir tout en [...] Lire la critique

Une des premières oeuvres de Mamoru Oshii, dessiné de la main du maître Yoshikata Amano (Final Fantasy, Front Mission) laisse forcément présager une oeuvre de qualité. C'est en effet le cas avec l'Oeuf de l'ange, Oshii nous livre la une de ses oeuvres le plus personelles. A vrai dire l'intrigue reste pour moi un mystère et peut être difficilement décrite, d'autant plus qu'on nage en pleine interprétation biblique (le mythe de l'arche de Noé). Qui est cette jeune femme qui porte l'oeuf ? une représentation de l'humanité ? la métaphore de la vie ?... de même le jeune homme à la croix peut être vu comme le père, le fils où le saint esprit. Cet anime se déroule presque sans parole et laisse [...] Lire la critique