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xxxHolic : un manga inéluctable

Publié le 13/11/2011 par dans Dossiers - 15 commentaires

Cliquez sur les images pour les agrandir.

Clamp est un groupe de quatre femmes mangakas, qui depuis vingt ans dans le métier trustent les palmarès des ventes, notamment en France où leur popularité n’est plus à démontrer. En 2003, elles commencent la publication de Tsubasa Reservoir Chronicle (TRC), une saga de vingt-huit tomes au total qui se veut le pinacle de leur œuvre, puisqu’il réunit bon nombre de personnages de leurs précédentes séries. Parallèlement, elles publient xxxHolic, un manga qui se déroule en même temps que TRC et dévoile une autre partie de leur univers.
Malgré son statut de spin-off, xxxHolic a été grandement mis en avant par Clamp, notamment en 2009 lors de leur conférence exceptionnelle à Japan Expo, ainsi que lors de leur exposition à la Galerie des Bibliothèques de Paris. Le manga a eu droit à des adaptations animées qui ont élargi son public et lui ont assuré un succès critique comme commercial.
Aujourd’hui, sa publication est arrivée à son terme au Japon et le dix-neuvième et dernier tome est sorti en France le 19 octobre dernier. L’occasion d’un retour sur ce manga aux facettes multiples.

Note : ce qui suit contient de potentiels spoilers pour ceux ne connaissant pas du tout Clamp et xxxHolic.

 

Présentation

L’histoire de xxxHolic se déroule à Tôkyô, de nos jours. Le jeune Kimihiro Watanuki y suit ses études au lycée, mais il est gravement incommodé dans sa vie quotidienne. En effet, il a la possibilité de voir des Yokaïs (des mauvais esprits) qui le harcèlent. Un jour qu’il tentait vainement de leur échapper, il se retrouve devant une boutique cachée dans une ruelle étroite. Derrière la palissade, les fantômes ne peuvent plus le suivre. Mystérieusement attiré, Watanuki rencontre vite la maîtresse des lieux, Yûko Ichihara. Celle-ci se présente comme une commerçante qui peut exaucer les vœux de ses clients… S’ils en paient le prix. Elle accepte de libérer Watanuki de sa capacité de voir les fantômes, mais en échange il devra travailler à mi-temps pour Yûko. Pour le jeune garçon, c’est l’entrée dans le monde de l’occulte, du surnaturel et de l’étrange…

Kimihiro Watanuki
Ce jeune lycéen d’apparence ordinaire attire les fantômes et autres spectres qui cherchent à le dévorer. Orphelin de père et mère, il vit seul et cela l’a obligé à se prendre en main. Il a donc développé un certain talent pour les tâches ménagères, notamment la cuisine. Sa personnalité se caractérise par un manque total d’estime de soi, liée notamment à sa solitude. Watanuki n’hésite pas à se sacrifier pour autrui, sans penser aux conséquences que cela pourrait engendrer sur lui-même. De ce fait, il blesse involontairement son entourage, ce qui rajoute à sa culpabilité. Ses aventures avec Yûko lui feront prendre conscience de sa valeur. Le lien qu’il partage avec Shaolan, le héros de Tsubasa Reservoir Chronicle, est une des plus importantes questions dans les deux séries.

Yûko Ichihara
Yûko gère une boutique dans laquelle on peut se faire exaucer un vœu, en échange d’un prix à payer. Devant ses clients, elle arbore la personnalité d’une femme élégante et mystérieuse, d’une étonnante perspicacité et d’un certain cynisme. Mais dans l’intimité, c’est une femme enjouée et délurée, dont les passe-temps favoris consistent à boire du saké et à exploiter Watanuki tel un valet. Elle possède une grande connaissance du monde de l’occulte, mais elle ne distille ses secrets qu’avec parcimonie. Tout au long du manga elle guide Watanuki sur le chemin de son évolution ; c’est aussi elle qui fait le lien avec Tsubasa Reservoir Chronicle. Le mystère qui l’entoure, sur ses origines, ses objectifs, est la clé de voûte du cycle TRC-xxxHolic.

Shizuka Dômeki
Il vit et travaille dans le temple shinto qu’il a hérité de ses parents. Il possède un esprit incroyablement pur et sain qui lui permet de repousser les démons. Très doué pour le tir à l’arc et particulièrement cultivé, il est taciturne et peu loquace. Sa nature est profondément opposée à celle de Watanuki, mais ces deux garçons partageront un lien très puissant que les évènements ne feront que renforcer. Il aide et soutient Watanuki dans la plupart des moments difficiles, même si ce dernier ne l’en remerciera jamais vraiment. Son grand-père, Haruka, était lui aussi exorciste et il apparaîtra souvent dans les rêves de Watanuki pour lui prodiguer quelques conseils.

Himawari Kunogi
Une camarade de classe de Watanuki, qui arbore un sourire radieux en toute circonstances. Au début du manga, Watanuki a le béguin pour elle, mais elle feint de ne pas s’en rendre compte. En effet, cette jeune fille dont le nom signifie « Tournesol » cache un bien noir secret : depuis sa naissance, elle porte le malheur sur ceux qui la côtoient. Elle cherche donc à mettre une certaine distance entre elle et Watanuki, pour ne pas lui faire de mal. Malgré cela, ce dernier continuera à la voir comme une pécieuse amie, et ne cessera de chercher un moyen pour qu’il soient réunis à nouveau.

Kohane Tsuyuri
Watanuki rencontrera cette fillette par hasard, sous un cerisier en fleurs. Comme lui, elle possède le pouvoir de voir les esprits et autres émanations de l’au-delà. Malheureusement, ce don a ruiné sa vie. Sa mère l’oblige à s’exhiber dans des émissions de télé où elle divertit le public avec ses talents de médium. Moquée et rejetée, elle n’a ni ami ni vie sociale. Sa rencontre avec Watanuki, la première personne à la comprendre et à lui porter un intérêt réel, va bouleverser sa vie. Il sera expliqué plus tard pourquoi elle se trouvait sur le chemin de Watanuki et de son destin.

D’autres personnages graviteront autour de Watanuki, et apporteront tous quelque chose dans son parcours d’évolution et d’acceptation de soi. Mais pour ne pas tout vous gâcher, je vous laisse découvrir par vous-même. L’analyse qui va suivre se fera par paliers. On commencera par traiter xxxHolic au premier degré, au regard du style utilisé, des thèmes abordés, du contexte choisi. Puis on analysera la construction de la série et les grands principes qui sous-tendent le manga. On mettra alors xxxHolic en relation avec certaines autres œuvres de Clamp, pour en retirer un sentiment général.

 

Analyse

Ce qui est le plus intéressant concernant le cycle TRC-xxxHolic, c’est la profonde différence de style entre les deux œuvres. TRC est dessiné dans un style dynamique, avec une mise en page déstructurée et des vignettes souvent très chargées. Cela permet de souligner l’action très présente et les émotions exacerbées, qui constituent le sel de ce manga. Dans xxxHolic au contraire, calme et retenue sont les maîtres mots. Le découpage est rigide, à base de cases rectangulaires et très épurées. Les décors sont réduits au strict minimum, la part belle étant faite aux personnages et aux dialogues. Le manga se caractérise par un puissant jeu d’ombres et de lumière, une utilisation à outrance du contraste noir-blanc. Tout est fait pour donner un maximum de charge symbolique aux paroles et aux actions. Le manga joue néanmoins avec cette rigidité, en faisant chevaucher certaines bulles, ou en faisant remonter une fumée le long de la page ; ce qui brise la linéarité et renforce le sentiment oppressant qui se dégage de l’œuvre.

Le dessin des personnages est là encore très stylisé, et se caractérise notamment par une disproportion appuyée dans les corps. Jambes interminables, petites têtes… Un design très fin, très particulier à l’auteur qui va encore plus loin dans le parti-pris graphique qu’avec ses autres mangas et illustrations telles que Code Geass. Comme à l’accoutumée, Clamp se fait plaisir en habillant ses personnages de manière relativement excentrique, notamment en ce qui concerne Yûko qui nous gratifie d’un véritable défilé de mode – elle ne porte jamais deux fois le même habit.

En dehors de ce style que l’on pourrait qualifier de sobre et de raffiné dans le même temps, les couvertures de tomes et de chapitres sont une vraie mine de merveilles graphiques. Elles servent de terrain d’expérimentation pour Clamp, dont on peut sentir tout le plaisir qu’elles ont mis à créer pour chaque page de garde une petite œuvre d’art, tout en excès et en maîtrise. On y sent l’inspiration venue des estampes japonaises, avec une utilisation très subtile de motifs floraux et d’animaux.

On ne peut manquer de noter le travail conséquent de Pika Edition au niveau de la localisation de xxxHolic. Le papier utilisé est épais, les bordures sont peintes, et les quatre premières pages de chaque tome sont colorisées. La traduction est de très bonne facture et retranscrit bien la subtilité des dialogues et les idiomes, exercice très difficile pourtant. En fin de compte, l’édition française est très proche de l’édition japonaise et cela renforce l’attrait envers ce manga.

L’attrait qui est aussi dû, évidemment, aux thématiques de xxxHolic. Le titre du manga fait référence au suffixe anglais « -holic » qui signifie « accro à », comme dans alcoholic ou workaholic. Toutefois, les thèmes centraux de ce manga sont l’occultisme et l’ésotérisme. Par le biais du personnage de Watanuki, au début étranger à ce monde, on va découvrir l’astrologie, la divination et la magie. Ceci dit, xxxHolic n’a aucune visée didactique et ne vous apprendra pas à lire l’avenir. Il ne s’agit que d’installer une ambiance. xxxHolic traite d’occultisme en général, mais surtout il se concentre sur le folklore japonais et les diverses superstitions qui ont cours dans la culture nippone. Watanuki est poursuivi dans les premières pages du manga par des esprits malfaisants, des sortes de fantômes. Bien vite il va rencontrer toutes sortes de démons, des « yôkaï », qui font partie de la culture collective japonaise. On rencontrera donc un Kitsune (renard à neuf queues) ; des Karasu Tengu (démons-corbeaux) ; une Zashiki-Warashi (un esprit domestique) ; une Jôro-Gumo (veuve noire) ; une Nekomusume (neko-girl) ; une Hyakki Yakô (procession d’esprits), et bien d’autres.

De plus, xxxHolic est riche en références aux superstitions japonaises. Saviez-vous que celui qui se coupe les ongles la nuit n’assistera pas aux funérailles de ses parents ? Qu’il faut cacher ses pouces en traversant un cimetière ? Que jouer au shiritori un soir de pleine lune protège des esprits malins ? Le manga contient en outre un nombre quasi-encyclopédique de recettes, de plats et autres aliments japonais typiques, sans compter les très nombreuses références culturelles qui échapperont aux moins nippophiles d’entre nous. Cet aspect est sans doute ce qui a plu à pas mal de ceux qui ont apprécié xxxHolic : une plongée dans la culture japonaise, de l’intérieur.

*****

L’autre thème central du manga est la fatalité. « Le hasard n’existe pas, tout est inéluctable ». La catchphrase de Yûko résume à elle seule tout xxxHolic, tout TRC, et peut-être bien toutes les œuvres de Clamp en général.

Le manga se construit de manière assez ordinaire : les premiers tomes du manga sont une succession de récits traitant du vœu d’un client – le plus souvent d’une cliente – de Yûko. Ces récits sont majoritairement à consonance tragique, puisque les clientes sont souvent mues par des désirs égoïstes ou des volontés irrationnelles. En parallèle de ces histoires, on suit le parcours de Watanuki qui, comme dit plus haut, nous fait voyager à travers le monde fantastique imaginé par Clamp. Cette construction double, très classique, a l’avantage de se poursuivre jusqu’au bout du manga, ce qui permet aux auteurs de placer tout ce qu’elles veulent dans leur univers, à presque n’importe quel moment. xxxHolic est donc un manga varié et dense (surtout dans sa première partie où le cross-over avec TRC n’a pas une énorme importance du point du vue de la proportion). Cette manière de construire le manga est remarquable et Clamp l’a souvent utilisée, avec par exemple les exorcismes de Tokyo Babylon (manga qui a pas mal de points communs avec xxxHolic), la chasse aux cartes de CCS ou encore les voyages interdimensionnels de TRC.

Malgré tout, au-delà de cette construction en mini-arcs, on peut déceler trois grandes parties dans xxxHolic : tomes 1-10, tomes 11-15 et tomes 16-19. Les tomes 1 à 10 sont ceux où l’ambiance du manga est la plus « simple », avec peu de références à TRC et une grande densité dans le nombre d’histoires traitées. Un évènement fondamental survient au tome 10, qui correspond à l’arc de Tokyô dans TRC, qui est lui-même un des plus importants moments de ce manga. Dès lors, xxxHolic prend une tournure plus contemplative, plus sérieuse. Tout comme TRC, on commence à voir la fin venir et le cross-over se fait de plus en plus insistant. Le tome 15 correspond à la fin de TRC et au début de la conclusion de xxxHolic (l’arc « Captif »). La toute fin du manga est, honnêtement, précipitée, sûrement en raison du fait que Clamp préparait déjà ses futurs projets, tels que Gate 7, Blood-C, etc. De ce fait, la conclusion de xxxHolic est moins parfaite que celle de TRC, qui avait su répondre à tous les questions posées. xxxHolic laisse un arrière-goût d’inachevé très désagréable, on se demande pourquoi certains personnages ne réapparaissent pas alors que l’on aurait dû les revoir, et certaines questions sont laissées sans réponses. Toutefois, les derniers chapitres ne laissent aucune ambiguïté sur le fait que xxxHolic est bien terminé et n’aura jamais de suite. Il en reste plus qu’aux fans qu’à se lancer dans de grandes spéculations, en attendant peut-être qu’un futur manga de Clamp ne vienne mettre un point final (pourquoi pas ? X a terminé l’histoire de Tokyô Babylon, TRC a terminé l’histoire de Card Captor Sakura…), si ce n’est pas une adaptation animée qui s’en charge.

Le thème de la fatalité est traité dans xxxHolic d’une manière résolument noire, et ce malgré l’ambiance parfois comique de certaines scènes du début du manga. xxxHolic traite de nombreux thèmes durs, comme la maltraitance, la séquestration, la folie, le meurtre, l’avortement, etc. Le principe de vœux et de prix à payer est implacable et les personnages principaux sont les premiers à devoir faire des choix qui les marqueront à vie. Watanuki, Dômeki, Himawari, Kohane ne sortiront pas indemnes de leurs aventures et gardent des cicatrices indélébiles des sacrifices que leur destin, le « hitsuzen » comme dirait Yûko, les a obligés à consentir. Ce fatalisme des relations de causes à effets qui se succèdent et qui ballotent les personnages qui continuent à vivre malgré tout, les rend indéniablement attachants et fait la grande force de xxxHolic.

*****

Bien que ce commentaire soit consacré au manga xxxHolic, vous aurez remarqué que j’ai passé du temps à parler de TRC. C’est que l’aspect cross-over est selon moi d’une importance cruciale dès qu’il s’agit d’étudier l’un de ces deux mangas. Cela me permet d’ailleurs de soulever une question qui divise depuis le tout début de xxxHolic : non, on ne peut pas bien lire xxxHolic sans lire TRC. Ces deux mangas forment un ensemble, un tout, et dissocier l’un de l’autre n’aboutirait qu’à des erreurs d’interprétation. De plus, il faut considérer que c’est bien xxxHolic qui est une sidestory de TRC, pas l’inverse. Les questions majeures concernant Watanuki et Yûko trouvent leurs réponses dans les longs flashbacks des derniers volumes de TRC, et finir xxxHolic sans les avoir lus ne peut mener qu’à une intense frustration.

Outre cela, xxxHolic contient un nombre pléthorique de références à d’autres mangas de Clamp ; Card Captor Sakura bien évidemment, mais aussi Lawful Drug dont les personnages principaux font une apparition dès le premier tome. On a également droit à des références à Chobits et à Dukalyon dans les premiers volumes, et les Mokonas qui sont les mascottes de TRC et xxxHolic apparaissaient déjà dans Rayearth.

Toutefois,il reste possible de lire xxxHolic au premier degré, se contentant des récits concernant les vœux et l’univers à base de références folkloriques ; mais on y perdra un peu de ce qui fait la spécificité (et donc l’intérêt) du manga. Les récits qui traitent du folklore japonais dans une ambiance un peu noire se font déjà depuis longtemps, et xxxHolic perdrait sûrement à la comparaison. Dans ce cas-là, le moyen de profiter du premier degré de xxxHolic sans la pression de TRC est de regarder l’anime. L’anime de xxxHolic est produit par Production IG, tandis que TRC fut adapté par Bee Train. Les deux studios étant bien sûr concurrents, l’aspect cross-over fut écarté des deux adaptations, ne laissant que le premier degré. Cela fut catastrophique pour TRC dont l’adaptation ne brilla que par une affligeante médiocrité. Pour xxxHolic, l’amputation fut moins douloureuse ; on peut même dire qu’elle est réussie. Les animes sont bons, car ils parviennent à retranscrire l’essence du manga : cette ambiance envoûtante et mystérieuse, cet univers aux possibilités infinies, des personnages touchants de justesse. Les animes disposent d’une réalisation très correcte (notamment le film) et d’un casting prestigieux au niveau du doublage et des musiques. Les ajouts de la version animée – qui contient des histoires supplémentaires – s’insèrent sans problème et n’ont pas à rougir par rapport à la version originale. Mais suivre xxxHolic en anime est compliqué car après les deux saisons de l’anime, il s’en est suivi une série irrégulière d’OAV cherchant à adapter maladroitement les derniers tomes de la bande dessinée.

 

Conclusion

La trilogie Card Captor Sakura – Tsubasa Reservoir Chronicle – xxxHolic restera durablement comme la pièce maîtresse de Clamp, de par sa longueur, son succès, et la richesse de cet univers au confluent des genres shôjô, shônen et josei. xxxHolic garde une saveur particulière car il se démarque par un style graphique sans compromis, une ambiance unique et un ton véritablement japonais jusqu’à la moelle. L’excellent travail éditorial de Pika est tout à la hauteur de la qualité de ce manga qui joue la carte du raffinement, de la subtilité, et qui a de quoi satisfaire le public le plus large. Si seulement xxxHolic ne se plaçait pas dans un cross-over aussi étroit, son potentiel propre aurait pu mieux se révéler, mais ce que Clamp a donné à voir avec ces dix-neuf tomes est très largement suffisant pour le déclarer comme une œuvre indispensable dans le genre fantastique / folklore japonais de ces dernières années.

L’auteur tient à remercier :
– Anime-Kun et ses très aimables administrateurs.
– Le site officiel de Pika Edition
– Le site ccs.wikia.com, un wiki spécialisé dans la trilogie CCS-TRC-xxxHolic dont la qualité des infos m’a grandement aidé dans la rédaction de cet article.
Toutes les images de cet article sont issues du manga xxxHolic de Clamp. L’image en en-tête provient de l’opening de la seconde saison de l’anime.

15 commentaires

Très bon article, bien complet, qui souligne un peu plus mon chagrin de voir ce merveilleux manga terminé. C'est un bel hommage.
2 le-crepusculaire le 14/11/2011
Superbe article!
Très renseigné, je vais surement me pencher sur ces tomes, c'est malheureux que je n'est pas fait ça avant... Merci pour cet article, et pour la découverte. ^^
Excellent article qui transpire l'amour!

Je suis un gros fan de Tsubasa et je lisais XXXHolic en parallèle pour ne pas louper les éléments du cross over. Mais depuis que Tsubasa est terminé, j'ai été moins assidu dans ma "lecture Fnac" des derniers tomes de Holic.

Ton article donne envie de me rattraper...

Les dessins de ce manga sont vraiment magnifiques et possèdent un charme de fou!
4 Dregastar le 14/11/2011
j'adore!
Ptin la larme a loeuil là de se dire que c'est la fin avec ce 19eme tome.
Nan serieux j'en suis qu'au début youpi, et le manga est beau, tu fait bien de parler du boulot de Pika.
Bel article très riche et super bien tourné avec un ton de luxe.^^

5 Giggles le 14/11/2011
je suis super contente de voir ce bel article sur XxxHolic qui est devenu pour moi the référence en manga. Ca a été une vraie révélation. Quant à la fin du manga et les questions en suspens ... n'est ce pas là la digne fin d'une histoire qui pendant tout le long vous aura fait vous poser tant et tant de questions ? C'est peut-être un peu dommage mais en même temps comme il est dit dans l'article, ça ouvre à plein de possibilités.

J'espère que grâce à ce joli hommage, des tas de gens se jetteront dessus, parce qu'il est franchement incontournable, tant par les dessins plus que sublimes, que par la richesse de l'histoire et la profondeur des personnages.

6 Zankaze le 14/11/2011
Un article clair, intéressant et qui parvient à s'intéresser à tous les aspects de XXX Holic sans tomber dans des explications interminables. Du très joli boulot, et les images sont bien choisies.
De façon plus personnelle, la dernière m'a rappelé la fin que j'ai beaucoup aimé pour sa beauté et sa mélancolie...
7 Yokathaking le 16/11/2011
Excellent article qui sait rendre hommage à la beauté et la grandeur de cette oeuvre qu'est XxXHolic.
J'ai juste quelques remarques.

Si les Clamp ont décidé de terminer Holic, ce n'est pas parce qu'elles avaient d'autres projets en cours. Elles ont toujours vécu avec au moins deux projets en parallèles et bien souvent trois. Elles ont choisi de l'arrêter par peur de se contredire elle même tellement la sage TRC-Holic est devenu complexe sur la fin. Elles l'ont même prolongé plus que ce qu'elles avaient initialement prévu, possiblement empiétant du coup sur une oeuvre futur destiné à, par exemple, s'étendant sur la vie de Clow. Du coup, comme beaucoup d'autres projets, le manga est fini en tant qu'oeuvre par lui même mais est juste en pause dans leur Multiverse.

Après, je suis pas d'accord quand tu dis que TRC apporte une fin à Card Captor. On voit bien la Sakura de Card Captor à un moment mais les persos qu'ont suit tout du long n'ont rien à voir avec ceux de CCS. Card Captor va même s'apporter sa propre fin puisque les Clamp avaient déclaré qu'elles allaient prochainement le reprendre.

Sinon, de manière plus anecdotique, le Mokona de Magic Knight n'est pas le même que ceux de Holic. Il a, au contraire, servi de modèle à Clow et Yûko qui ont ensuite créés les Mokona en prévision du voyage de Shaolan et co et de la vie de Watanuki.

Quoi qu'il en soit, je te le redis, très bon article.
8 Deluxe Fan le 16/11/2011
Merci à tous pour vos retours positifs !
Cela m'encourage à poursuivre les efforts pour fournir des articles encore meilleurs à l'avenir.

@ Yokathaking : je ne suis pas dans la confidence concernant les futurs projets de Clamp, et j'ai mené mes interprétations selon les infos que je possédais. Toutefois, et même si je prends bonne note de tes utiles précisions - qui j'espère seront lues par les autres, je pense justement que ce sont des points si précis qu'ils me semblent assez négligeables dans un article qui se veut généraliste.
Mais merci beaucoup de m'avoir lu et d'avoir réagi ^^
9 Yokathaking le 16/11/2011
Ah mais je suis tout à fait conscient de parler de points périphériques à l'oeuvre. Je te les donne plus comme compléments d'informations que pour une quelconque autre raison. Et si j'ai pu t'apprendre quelques détails sur le Clampverse alors j'ai bien fait de les mentionner.
10 Kyoshi le 17/11/2011
C'est dit et répété plus haut : excellent article. C'est un manga qui procure vraiment un sentiment unique, et finalement pas si éloigné de celui que j'ai ressenti en regardant Kara no Kyoukai (autant quantitativement que qualitativement). Vraiment, une ambiance incomparable. Je n'arrive pas à croire qu'il va falloir que je lise TRC en entier avant de lire les deux derniers tomes...

Au passage, "Clampverse" m'a tellement fait penser à "Nasuverse" que j'ai ri intérieurement.
11 Beka le 22/11/2011
Très bon article, j'adore la série que je conseil :D

@Deluxe Fan : Sachant que l'article est récent, je ne comprend pas le fait que tu parle d'une "fin" au tome 15 alors que 4 tomes on suivit qui retrace Watanuki sans Yûko

Merci ^^'
12 Deluxe Fan le 24/11/2011
@ Beka : la fin dont je parle est la fin de Tsubasa Reservoir Chronicle. La fin de l'histoire de TRC correspond au tome 15 de xxxHolic.

Merci d'avoir lu mon article \o/
13 Beka le 25/11/2011
@Deluxe Fan : Pas de soucis surtout qu'il est excellent l'article ^^'
14 Strife le 12/12/2011
Article intéressant qui me donne envie de me replonger dans xxxHolic (faute de temps et de moyens je m'étais arrèté vers le tome 12 et l'épisode 16).

Deux chosent manquent à mon avis dans ton analyse: D'abord l'omission de l'influence Art Nouveau qui complète à merveille le côté estampe jap. Ensuite le fait que le cross-over et les séries se complétant est aussi la preuve que les super-nanas de Clamp sont de redoutables commerçantes, touchant à tous les genres tout en conservant leur patte propre.

Franchement, pour faire lire/regarder de la magical girl (CCS), du shônen (TCR), et du mélo (X) à un amateur de seinen elles sont terrifiantes :p
Ceci dit je trouve que xxxHolic est, de l'ensemble de leurs ouvrages, celui qui a le plus de personnalité et de maturité. C'est aussi le seul du lot que j'ai régulièrement suivi, attendant la suite avec impatience, et que je compte bien lire jusqu'au bout dès que je le pourrai.

Bref, bel article sur une belle série, chapeau bas aux artistes ;)
15 SoulJapanExpress le 15/01/2012
J'ai encore mis du temps à lire cet article que je trouve tout bonnement excellent. Malgré ça mes connaissances hasardeuses de l'univers de Clamp, même si j'y adhère particulièrement, font que je ne peux pas trop tirailler sur certains détails. Je ne peux qu'être d'accord sur la richesse, la beauté et la mélancolie d'xxxHolic (comme cité par Zanakze) en passant sur TRC que je n'ai pas encore abordé.

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