Critique de l'anime B Gata H Kei

Une lycéenne qui rêve de se faire une centaines de mecs avant son entrée à la fac, voilà qui est peu commun dans le petit monde la japanim’. Avec un résumé pareil, on peut imaginer pas mal de types d’animes, allant de la simple romance shojo jusqu’à la production purement ecchi voire hentai. C’est pour cette raison qu’on est doublement surpris quand les producteurs font le choix de la comédie romantique.

Au fil des épisodes on suit donc les pérégrinations des deux jeunes gens qui, sous la poussée de la demoiselle vont tenter par tous les moyens (des plus classiques aux plus originaux) de passer leur première fois ensembles. Dit comme ça, l’objectif peut paraître simple à accomplir, mais avec deux adolescents pas vraiment au courant de ces choses et (avouons-le) pas vraiment doués, ça devient plus compliqué, surtout que les deux semblent s’être attirés le mauvais œil, ce qui explique que même lorsqu’une occasion en or se présente à eux, ils finissent systématiquement par échouer lamentablement, à deux doigts de la conclusion. Et malgré les conseils et le soutien de leur entourage, rien n’y fait : il y a toujours un grain de sable qui vient se glisser au moment le plus inopportun…

Comme on peut s’y attendre, le fan service est très présent (et plutôt agréable avec de jolies filles) dans cet anime, mais il sert principalement l’humour et les situations rocambolesques. La censure vient toujours se placer là où il faut au bon moment, et l’on ne peut que sourire devant l’apparition de cette tête de démon masquant les parties les plus intimes des personnages. Le titre en lui même résume bien l’esprit de la série et correspond parfaitement au caractère « enragée du c… » de la demoiselle. Enfin la présence des divinités du sexe des différents protagonistes, servant essentiellement à commenter les péripéties des différents couples présents est tout simplement à pleurer de rire.

Pour résumer, voici un anime dans lequel tout est fait pour faire sourire le spectateur devant les péripéties de Yamada, demoiselle prête à tout pour se faire déflorer, avec un langage et des expressions tout aussi crues et fleuries…

On regrettera quand même que les autres personnages n’aient que peu d’influence sur le scénario et se contentent de rester fortement en retrait. Entre la copine toujours de bons conseils, la sœur qui attire tous les lolicons du lycée, la riche héritière fortunée amoureuse de son frère (malgré les invectives de sa servante) ou la « gamine » (physiquement parlant en tout cas) rêvant de se trouver un beau mec, il y avait pourtant de quoi faire.

Un peu plus d’action et moins de parlotte (car on est en présence d’un véritable moulin à parole) aurait également été la bienvenue.

Pour conclure, cette série est un véritable coup de cœur, et j’espère sincèrement qu’une saison 2 verra le jour parce que là, la situation me semble un peu bloquée, malgré les importantes avancées faites par le petit couple.

Curieux quand même que ce genre de scénario ne soit pas plus fréquemment employé dans la japanim’…